Toutes vos fictions sur Grey's Anatomy
 
  Bienvenue
  => Au delà des frontières
  => Ce n'était qu'un rêve...
  => Espoir et Désespoir
  => Et un jour une femme
  => Faux-Semblants
  => Grey's Feelings
  => It's Over
  => Le passé nous rattrape toujours
  => Le plus beau des combats...
  => Un coeur a decouvrir
  => Le coeur a ses raisons...
  Contact
  Sondages
Et un jour une femme
Par Valderek
Et un jour une femme …
 
 
Bellevue Hospital Center de New-York…
 
Mark Sloane chirurgien esthétique réputé dans tous les Etats de ce pays, vient de refuser le poste de chef de service de chirurgie, réputé de sa frivolité, il vient de se marier en précipité, mais décidé à entamer une nouvelle vie, avec la femme de sa vie, il décide de quitter New-York pour rejoindre son frère de cœur, Derek Shepherd à Seattle.
 
Qui l’eut cru, que ce grand séducteur, se décide enfin à s’engager et promettre fidélité à une femme, il a été subjugué dès le premier regard, mais il lui a fallu toute une année pour la convaincre qu’une relation entre titulaire et interne était acceptable.
 
Même si la réputation de Mark l’a fait reculer dès le départ, elle préférait se concentrer sur son internat, mais au fil du temps elle s’est laissé charmer, tout en excellant dans son travail, réussissant haut la main ses examens.
 
Ils se sont mariés sur un coup de tête au cours d’un week-end romantique à Reno, un mois après le début de leur relation. Mark heureux comme jamais avait décidé de commencer sa nouvelle vie à Seattle loin de son passé, rejoindre son meilleur ami qui lui manquait tant, il avait eu aucun mal à se faire engager au Seattle Grace Hospital tellement son talent était précieux, et sa femme aller commencer son résidanat en neurochirurgie, elle ne pouvait pas trouver meilleur enseignant.
 
Derek et Addison Shepherd étaient quelque peu surpris, mais  ravis de l’arrivée de Market sa femme, tous deux mariés depuis 12 ans, leur couple survivait tant bien que mal à la routine, et surtout à la fertilité d’Addison, préférant tout deux se consacrer à leur carrières.
 
Ils ont proposés aux nouveaux mariés de les héberger, le temps qu’ils trouvent leur maison, une idée de Derek qui s’impatiente de retrouver son ami et l’ambiance perdue depuis.
 
Le vol en provenance de New-York viens d’être annoncé en atterrissage, Derek trépigne d’impatience devant la porte de débarquement, Addison est en retrait au téléphone avec l’hôpital.
 
Derek aperçoit enfin au loin la silhouette de Mark, dépassant de deux têtes tous les passagers, ce n’est que quelques secondes plus tard qu’il aperçoit Mme Sloane, un ange descendu du ciel, c’est sa toute première impression, son regard s’est figé, hypnotisé par tant de beauté naturelle.
Nos deux couples arrivèrent, une magnifique maison au bord d’un lac, un cadre magnifique qui ne laisse pas Meredith insensible, émerveillée au point d’en pousser un cri.
 
Meredith : wouah…..c’est magnifique ! Mark je veux le même cadre pour notre future maison !
 
Mark : rien que ça !
 
Derek : habitue toi mon grand ! quand une femme veut quelque chose elle sait comment l’obtenir !
 
Meredith : en voilà un homme intelligent !
 
Derek : l’expérience !
 
Mark : d’accord mon ange, je vais y penser ! y a beaucoup de lacs dans le coin ?
 
Derek : pas trop non ! mais je pense avoir une idée ! on en reparlera plus tard !
 
Addie : voilà vous êtes ici chez vous ! votre chambre est juste là !
 
Meredtih : merveilleux l’intérieur aussi ! vous avez très bon goût !
 
Addie : c’est Derek le décorateur, un vrai passionné !
 
Mark : Derek tu as d’autres talents cachés que la neurochirurgie , c’est évident !
 
Meredith : moi qui craignait mon retour à Seattle, je suis plus qu’enchantée !
 
Addie : retour !
 
Derek : Vous êtes de Seattle ?
 
Meredith : je suis un peu gênée d’être vouvoyée ! mais oui je suis de Seattle !
 
Derek : alors vous, euh tu n’auras pas de mal à te familiariser avec le climat !
 
Meredith : Mark sûrement mais pas moi !
 
Addie : je ne m’y ferai jamais moi !
 
Derek : de toute façon, à part Manathan rien n’est beau à tes yeux !
 
Mark : moi je vais m’y faire, j’en suis sûr ! Meredith m’a décrit un très joli tableau de Seattle,
 
Addie : je ne vois pas quoi !
 
Meredith : à commencer par les ferry-boats, ils ‘mont tellement manqué !
 
Derek : tu vois que je ne suis pas fou Addie ! maintenaint je me sens plus seul !
 
Addie : des bateaux qui puent le mazout ! tu parles !
 
Mark : euh.. bon je crois que nous allons commencer à défaire nos valises !
 
Meredith : oui c’est une bonne idée, nous allons vous laisser respirez un peu !
 
Derek : prenez votre temps, je vais préparer à dîner !
 
Mark : toi ! dis mois que tu vas appeler le traiteur !
 
Derek : non pourquoi ?
 
Addie : il est très doué aussi dans ce domaine ! mais uniquement pour cuisiner les poissons qu’il pêche !
 
Meredith :  j’adore ! des truites j’espère !
 
Mark : c’est impressionnant, le nombre de points communs que vous avez tous les deux ! j’ai trouvé mon Derek au féminin !  je te l’avais dit qu’elle était parfaite pour moi !
 
Derek : oui je vois çà !
Mark : allez viens ma chérie laissons le chef cuisiner !
 
Derek : ce sera prêt dans une heure !
 
Mark : t’as entendu ma chérie ! une heure !
 
Meredith : oui ! dépêchons nous de défaire nos bagages alors !
 
Addison avait déjà disparu dans son bureau, préparant déjà ses opérations du lendemain, Derek mettait tout son cœur à préparait le repas, sachant qu’au moins une personne allait apprécier, totalement perdu dans ses pensées, il la trouvait si parfaite, pour la première fois en 12 ans de mariage il s’autorisait à penser à une autre femme, très surpris lui-même par cette idée, mais le visage angélique de Meredith était la seule image qu’il avait a l’esprit, et en sourit péniblement lorsqu’il entendit des cris de plaisir provenir de la chambre voisine de la cuisine.
 
Addie : et bien dis-donc ils n’ont pas perdu de temps !
Derek : la folie des jeunes mariés ! normal !
Addie : que dirais tu de retrouver cette folie mon amour !
Derek : Addie je cuisine là !
Addie : tes truites peuvent attendre ! laisse toi faire…
Derek : Addie, arrête s’il te plait ! on reprendra ça ce soir !
Addie :  je vois ! tu dis ça et tu seras endormi comme à chaque fois !
Derek : oui, mais si tu ne trainais pas des heures devant ton ordinateur !!
Addie : je viens de m’avancer là, je ferais un effort ce soir promis, il est temps de se retrouver un peu tu crois pas ?
Derek : je ne t’ai pas perdu, tu es là tout près ! le repas est presque prêt !
Addie : je vais mettre le couvert ! mais une petite avance m’encouragerais pour ce soir !
 
Elle l’embrassa et essaya de l’embarquer un peu plus loin, mais Derek était ailleurs sans aucun doute, elle le ressentit rapidement, en n’insistant aucunement et allant mettre la table. Mark et Meredith sortirent enfin de leur chambre, Meredith avait enfilé une tenue décontractée, telle une étudiante, jean et tee-shirt moulant laissant apparaître la perfection d’un corps des plus désirable dans les yeux de Derek.
 
Mark : hum ça sent bon !
 
Meredith : il n’a pas encore fait cuire les truites ! je vois pas ce que tu peux sentir là !
 
Derek : observatrice en plus !
 
Meredith : vous les préparez comment !
 
Derek: à la Shepherd !
Meredith : oui … ! et ?
 
Mark : que diriez vous d’un apéro !
Addie : oui excellente idée, autant fêter votre arrviée avec une excellente bouteille de champagne !
 
Derek : désolé chérie j’ai pris la dernière pour ma recette spéciale !
Addie ! de mieux en mieux ! bon scotch pur malt pour ces hommes et Meredith ?
 
Meredith : euh Téquila s’il y a !
 
Addie : bien sûr !
 
Mark : regarde un peu ces mains de neurochirurgien ! elles font des merveilles en cuisine !
 
Meredith : je ne suis pas prête de les quitter des yeux ! cher professeur !
 
Mark : tu ne pourras qu’exceller avec Derek, c’est le meilleur neurochirurgien que je connaisse !
 
Derek : le seul surtout ! voilà c’et enfourné ! allons boire un coup !
 
Derekavait oublié un détail important depuis la seconde de son arrivée à l’aéroport, il allait être son mentor, un détail qui l’entraîna vers des pensées inavouables, le voilà de nouveau reparti dans la lune en train de rêvasser…
 
Addie : Chéri tu penses à quoi là !
Derek : euh désolé… j’essayai d’improviser un discours de bienvenue… mais je ne suis pas doué !
 
Addie : alors trinquons aux nouveaux mariés ! mais déçu de ne pas avoir assister au mariage de Mark Sloane !
 
Mark : pourquoi tout le monde dit ça !
 
Derek : tu le sais très bien !
 
Meredith : moi aussi !
 
Mark : c’est juste que j’attendais la femme parfaite, maintenant que je l’ai trouvé vous pouvez oublier l’ancien Mark !
 
Meredith : et ta femme parfaite va te prouver jour après jour que tu as fait le bon choix !
 
Derek : euh… avant que vous repartiez illico dans votre chambre… il vaudrait mieux que nous passions à table !
 
Mark : tu vois je te l’avais dit de crier moins fort !
 
Meredith : Mark chut tais toi … il parlait peut être pas de çà !
 
Addie : je vais couper court à l’embarras ! ne vous inquiétez pas pour cà, une fois à l’étage nous vous entendrons plus ! et vice versa…
 
Tous éclatèrent de rire, celui de Derek était tout de même forcé, un malaise commençait à l’envahir, il ne pouvait s’empêcher de la regarder, serait il en train de tomber amoureux de la femme de son meilleur ami. Non il ne pouvait pas penser ça, c’était inconcevable. Il se changea vite les idées en partant dans la cuisine décidant de s’ôter de l’esprit cette idée persistant, décidant d’être plus attentionné avec sa femme, ce qui lui ferait vite oublier ce malaise de plus en plus envahissant.
Le repas se déroula dans la joie et la bonne humeur, l’effet de l’alcool en aidait plus que d’autres, Derek toujours mal à l’aise, il était assis à côté de Meredith, l’odeur qu’elle dégageait l’enivrait de plus belle, ce n’était pas le superficiel d’un parfum hors de prix qu’utilisait sa femme, mais une douceur odorante des plus naturelles mais tellement envoutante.
 
Addie : on parle que de vous à l’hôpital ! vous allez être des stars demain !
 
Meredith : Mark oui mais moi à part Richard je suis une totale inconnue !
 
Derek : Richard te connais !
 
Mark : oui ! tu ne connais pas toute l’histoire de Meredith encore !
 
Addie : moi je suis impatiente de l’entendre !
 
Meredith : en fait Richard m’a vu grandir ! Ma mère et lui étaient très proche !
 
Derek : ta mère est médecin !
 
Meredith : était oui ! Chirurgien en fait !
 
Mark : dis leur mon cœur ! ils l e seront demain de toute façon étant donné que tu veux garder ton nom pour exercer !
 
Meredith : tu es encore vexé pour ça ! S’il te plait Mark je t’ai donné mes raisons !
 
Derek : désolé de vous déranger les amoureux ! mais nous sommes largués là !
 
Meredith : euh oui pardon !  ma mère qui est décédée depuis peu s’appelait Elis GREY !
 
Derek : tu es la fille d’Elis  Grey !  c’est pas possible !
 
Mark : si elle est devant toi !
 
Addie : quel surprise ! moi je comprends maintenant que tu veuille vers perdurer ce nom !
 
Derek : oui je suis d’accord ! un nom au combien symbolique pour tout chirurgien qui se respecte !
 
Mark : merci de votre soutien ! mais je comprends… je me suis usé a courir après le Docteur Grey à New-York pendant toute une année … je suis pas prêt de l’oublier !
 
Derek : pendant un an tu lui a couru après ! je veux les détails !
 
Addie : Derek ca nous regardes pas là !
 
Derek :  je veux tout savoir moi ! un an j’y crois pas tu a perdu de ton charme Mark l
 
Mark:  non, cela a été le plus grand défi de ma vie, et quel résultat !
 
Addie : Meredith, qu’est ce qui vous a fait changé d’avis après avoir repoussé Mark si longtemps !
 
Derek : là c’est toi qui pousse un peu loin chérie !
Mark : oui moi-même je ne le sais toujours pas !
 
Meredith : et je n’y répondrai pas désolée… euh je me sens un peu fatiguée là, je crois que je vais aller me coucher, demain est un grand jour pour nous !
Derek en voulait beaucoup à Addie, elle avait cassé l’ambiance et mis dans l’embarras Meredith, mais curieux de connaître la véritable réponse à cette question, se laissant une nouvelle divaguer à plusieurs possibilités, sans trop de conviction, Addie le ramena une nouvelle fois à la réalité.
 
Addie : Chéri tu m’entends ! tu m’aide à débarrasser oui ou non !
 
Derek : oui bien sûr !
 
Meredith : je vais vous aider aussi ou faire la vaisselle !
 
Derek : allez vous reposer tous les deux ou… enfin bref, nous verrons demain comment nous nous organiserons pour une parfaite cohabitation !
 
Meredith : d’accord alors à demain Docteur Shepherd et bonne nuit à tous les deux !
 
Addie : Bonne nuit !
 
Une nuit totalement différente d’un étage à l’autre, la fougue et la passion des jeunes mariés au rez-de-chaussée, et é l’étage un devoir conjugal accompli sans aucune étincelle, une flamme éteinte qui aura bien du mal à se rallumer au moins un des deux en était persuadé.
Tôt dans la matinée, Meredith était réveillée avant tout le monde, l’angoisse de son premier jour au SGH, de remettre les pieds dans cet hôpital dans lequel elle avait trainé tant de fois attendant encore et encore que sa mère puisse la ramener à la maison à des heures trop tardives à chaque fois. Elle farfouillait tant bien que mal dans les placards de la cuisine pour tenter de faire un café, breuvage obligatoire pour émerger et se donner du tonus.
 
Derek  ayant très peu dormi mais pour des raisons différentes que Meredith, l’observait du haut de l’escalier, plutôt il était en train de l’admirer, le sentiment de la veille n’avait pas disparu, mais ne ressentait à cet instant aucune gêne, il la dévorer toute entière du regard, tel l’objet fragile d’une vitrine avec une étiquette « interdiction de toucher ».
 
Derek : bonjour Meredith !
Meredith : (sursautant) : bonjour ! tu m’as fais peur !
Derek : navré ! tu cherches quelque chose apparemment !
Meredith : le café ! pourquoi tu souries !
Derek :  tu n’a pas vu que les capsules sont juste à côté de la machine !
Meredith : un vrai expresso ! oh je sens que je vais me plaire ici !
Derek : j’en suis ravi ! mais il te faut une tasse ! c’est juste au dessus de toi !
Meredith : tu me montres comment marche cet engin !
Derek : autant commencer dès maintenant ! je vais passer toute la journée à te montrer beaucoup de choses !
Meredith  : pardon ?
Derek : en chirurgie je veux dire !
Meredith : ah oui ! désolée sans mon café je suis un vrai zombie !
Derek : un zombie des plus jolies alors ! voilà y a plus qu’à appuyer et laisser opérer la technologie !
Meredith : merci ! je vais l’apprécier celui là !
 
Le premier regard, seuls sans retenue,  ses magnifiques yeux verts ont fusionné avec le bleu incomparable de ceux de Derek, un mélange de couleur qui donnerai surement la perfection d’un regard infini,  le temps s’est arrêté cette fois-ci pours les deux, ne sachant trop ce qui était en train de se passer, un retour à la réalité brutal dès l’arrivée du nouveau marié.
 
Mark : bonjour mon ange ! pourquoi tu ne m’as pas réveillé tu sais bien que j’adore !
 
Meredith : tu dormais si bien que j’ai préféré venir te faire un café !
Derek : bonjour Mark !
Mark : salut mon frérot !  Addie n’est pas réveillée !
Derek : elle est déjà partie ! un vraie droguée de l’hôpital !
Mark : mon ange surtout ne le laisse pas te faire devenir accro !!
Meredith : rassures toi mon cher mari ! j’ai mes priorités !
Derek : bon je vous laisse ! je vais me préparer !
 
Derek monta dans sa chambre se préparer, désemparé sur ce qu’il était en train de vivre, et ce regard intensément partagé, il en gardait déjà un souvenir inoubliable, il décida de prendre une douche froide pour se remettre les idées en place.
 
Ils partirent tous les trois à l’hôpital, mais cette fois-ci Derek s’abstenu de regarder dans son rétroviseur, la douche froide lui avait prendre conscience qu’il ne pouvait en aucun cas continuer sur ce terrain bien trop glissant et dangereux pour le bonheur de tous.
Richard les attendait dès leur premier pas au SGH, pour leur souhaiter la bienvenue, certes professionnellement au regard de tous, mais avait tant de joie à retrouver sa petite Meredith qu’il avait vu grandir, ils avaient tous deux partager de très bons moments, s’en souvenait t’elle….
 
Meredith : Richard je suis trop heureuse de vous revoir après toutes ces années !
 
Richard : c’est réciproque Meredith ! Pourquoi n’as tu pas voulu faire ton internat ici ! tu étais en tête de liste sur les admissibles !
 
Meredith : oui je ne voulais pas subir trop de pression et voulais changer d’air surtout !
 
Mark : et elle a bien fait ! Chef je suis très heureux de faire partie de votre équipe !
 
Richard : et moi donc ! j’ai les meilleurs dans toutes les spécialités ! je jubile là ! je tenais à vous remettre officiellement vos blouses et vos badges ! vous passerez signer vos contrats dans la journée !
 
Mark : Derek tu me fais visiter avant que je saute sur un scalpel !
 
Derek : Bien sûr ! Meredith le vestiaire des résidents est au 2ème  j’ai chargé le Docteur Yang de t’accueillir et de te briffer !
 
Mark : à tout à l’heure ma puce ! tu admires ta blouse ou tu vérifies qu’il n’y a pas d’erreur sur le nom !
 
Meredith : en fait les deux ! je crois que tu ne t’en remettra jamais !
 
Mark : non ça va ! au Boulot Docteur Grey objet de mes pensées !
 
Derek : on y va !
 
Mark : le neurochirurgien a parlé ! c’est parti cher confrère !
 
Meredith n’eut pas de mal à trouver son vestiaire, elle connait trop bien chaque recoin de cet hôpital, en entrant une jeune femme de type asiatique, lui transmis un sourire en guise de bienvenue.
Meredith : vous êtes le docteur Yang !
 
Christina : Appelles moi Christina s’il te plait, alors c’est toi Meredith Grey !
 
Meredith : en personne !
 
Christina : si tu es aussi douée que ta mère on va bien s’entendre ! Je vais commencer par te faire visiter l’hôpital, t’es en neuro  c’est ça ? moi en cardio et pas touche au titulaire, c’est mon petit ami !
 
Meredith : n’ai rien à craindre je suis mariée ! avec Mark Sloane !
 
Christina : la vache !!! je n’avais pas percuté mais bien sûr vous arrivez tous les 2 de NY, ouah ! bizarre que t’es pas pris la chirurgie plastique !
 
Meredith : ça me passionne pas vraiment !
 
Christina : je te crois là ! mais tu es gâtée ! Derek Shepherd ton titulaire c’est un vrai canon ! bon il est marié avec un manche à balai mais elles sont toutes folles de lui ici, tu vas en faire des jalouses ! tu vas voir et tu ne diras pas le contraire, bon même si t’es mariée..
 
Meredith :oui je suis mariée et très heureuse,  mais je connais déjà Derek ! je vis chez lui !
 
Christina : seigneur marie joseph ! explique en détail !
 
Meredith : on n’est pas censé travailler !
 
Christina : nos internes ont commencé les corvées, explique moi tout en route alors !
 
Meredith : en Fait Mark et Derek sont amis depuis leur enfance, alors en attendant que nous trouvons notre maison, nous vivons chez eux !
 
Christina : le pied total ! mis à part Cruella à supporter ! putain ! Tu as le privilège de voir le Shepherd dans son intimité ! Elles vont toutes pleurer là !
 
Meredith : si tu peux éviter pour le moment ! je viens d’arriver, rien que le fais de porter ce nom là sur ma blouse engendre beaucoup de jalousie alors on va s’en tenir là pour l’instant !
 
Christina : comme tu veux ! mais pourquoi tu ne porte pas ton nom de mariée ?
 
Meredith : en hommage à ma mère !
 
Christina : j’ai pas percuté encore ! je suis trop nulle parfois, mais sache que j’excelle en cardio ! tiens voilà le Docteur Mamour avec tes internes ! Bonne journée !
 
Meredith : Docteur Mamour? quel  surnom stupide !
 
Derek : Docteur Grey je vous présente vos internes, vous avez les meilleurs apparemment, ils ont déjà bouclé les visites, finit les dossiers en cours, et m’ont soumis un cas chirurgical !
 
Meredith : parfait, je suis ravie qu’ils soient opérationnels de si tôt, je ferai connaissance avec eux plus tard ! Voyons notre premier cas Chirurgical Docteur Shepherd !
 
Le fait qu’elle ait employé le nous réactiva ce qu’il était arrivé à calmer ce matin, puis revint vite à la raison, ils allaient travailler ensemble donc tout à fait normal, autant retrouver vite son esprit professionnel et lui démontrer surtout tout son talent, sa passion, pouvait-il tout lui transmettre une question des plus complexes à résoudre.
Il testa rapidement son niveau de médecine et de neurochirurgien en devenir, la laissant interpréter le scan, commentaire, interprétation, diagnostic et conclusion… elle n’avait rien oublié, il aurait pas fait mieux, prêts à inaugurer leur première opération, mais qui l’eu crut, la fébrilité envahit l’expérimenté et la maîtrise celle de l’initiée.
 
En chambre stérile …
 
Derek : Excellent travail Meredith, tu es douée !
 
Meredith : Merci, mais vous me jugez sur une seule intervention je ne pense pas que ce soit suffisant !
 
Derek : je croyais qu’on se tutoyait !
 
Meredtih : pas à l’hôpital ! vous êtes mon titulaire !
 
Derek : ou tu euh vous avez raison ! mais je maintien que tu es douée , je n’en ai aucun doute !
 
Meredith : je vais m’occuper de notre patient maintenant !
 
Derek : c’est le boulot des internes ! je vais te montrer comment je rédige mes comptes rendu d’opérations et après je t’offre un café, euh vous !
 
Meredith : d’accord, j’oublie déjà que je ne suis plus interne ! je passe signer mon contrat et je vous rejoins !
 
Derek : parfait ! à tout de suite !
Derek lui sourit quand elle s’éclipsa, il repensait à la fébrilité au début de son intervention, au tremblement de ses mains, comme si il avait tout à prouver, une faiblesse surprenante de sa part, le laissant dubitatif sur ses capacités à côtoyer jour après jour, cette femme qui lui fait perdre toute lucidité, tellement tiraillé qu’elle soit inaccessible.
 
Richard : Meredith ! tiens voilà ton contrat tu n’as plus qu’à signer ici !
 
Meredith : voilà ! euh j’ai signé Grey au lieu de Sloane c’est pas grave !
 
Rcihard : non le contrat est au nom de Grey ! je te félicite au fait pour ton mariage ! Surprenant je l’avoue !
 
Meredith : que je sois mariée ou que ce soit avec Mark ?
 
Richard : à vrai dire les deux ! mais c’est ton choix et je le respecte !
 
Meredith : je vais vous laisser le Docteur Shepherd m’attends !
 
Richard : le boulot ! Derek est le meilleur j’ai beaucoup d’estime pour lui! Ne le répète pas surtout ! Tu vas très vite progresser et surtout il va faire de toi un excellent chirurgien !
 
Meredith : j’en suis persuadée, je l’apprécie déjà ! à bientôt Richard !
 
Mark : tu t’en vas déjà mon cœur !
 
Meredith : oui je viens de signer mon contrat ! Derek m’attends, et j’ai assurée dès ma première opération je suis super contente !
 
Mark : tu es la meilleure, je le sais déjà… tu crois que Derek peut t’accorder une pause café !
 
Meredith : justement on la fait une fois le compte rendu rédigé, rejoins nous !
 
Mark : oui femme ! à mon tour de signer.. à tout de suite !
 
Meredith rejoignit Derek à la cafétéria, son dossier à la main, elle l’aperçut rapidement, en pleine conversation avec sa femme, elle avait senti dès son arrivée que leur couple n’était pas au mieux, elle en eu confirmation quand elle entendit leur conversation des plus tendues Du coup elle n’osait plus s’approcher. C’’est Addie qui lui fit signe de se joindre à eux !
 
Meredith : bonjour Addison ! je ne vous dérange pas j’espère !
 
Derek : non nous avons terminé ! tu as le dossier de notre patient !
 
Meredith : le voilà ! je vais prendre un café et je reviens !
 
Addie : moi je n’avais pas fini Derek !
 
Derek : on en reparlera ce soir s’il te plait ! c’est vraiment pas le moment et l’endroit pour reparler de çà !
 
Addie : c’est jamais le moment de toute façon ! tiens voilà Mark !
 
Mark : salut les Shepherd ! je cherche ma petite femme !
 
Derek : elle est juste derrière toi !
 
Meredith : tiens je t’ai pris un capuccino !
 
Mark : hum je t’adore !
 
Addie : alors ce premier jour comment ça se passe !
 
Mark : tranquille ! pour le moment !
 
Meredith : moi génial ! j’ai déjà opéré une craniotomie !
 
Derek : à merveille en plus !
 
Addie : c’est une Grey ne l’oublie pas !
 
Mark : y a pas de risque qu’on l’oublie c’est écrit sur sa blouse !
 
Meredith :  chéri, s’il te plait !
 
Addie : Mark arrêtes un peu ave ça ! moi à sa place j’aurai fait pareil !
Derek : et j’en aurai pas fait toute une montagne !
Meredith : merci à vous deux de votre soutien !
Mark : je me sens seul là !
 
Addie : tu n’avais qu’à nous inviter à ton mariage !
 
Derek : oui j’aurai aimé être ton témoin quand même et boire à ton bonheur !
 
Meredith : ils nous en veulent vraiment tu avais raison !
 
Mark : je te l’avais dit ! mais j’ai une idée pour me faire pardonner !
 
Addie : ah oui laquelle ?
 
Mark : une grande fête pour célébrer notre arrivée et notre mariage !
 
Derek : excellente idée ça !
 
Addie : oui ! je suis d’accord avec mon mari pour une fois ! je m’occupe de tout ! on fera ca à la maison voir au bord du lac si le temps le permet !
 
Meredith : ça serait super ! merci à tous les deux !
 
Addie : je vais appeler de suite le traiteur, m’occupe des invités et demain on danse jusqu’au bout de la nuit !
 
Derek : quel enthousiasme !
 
Mark : ah mon bip c‘était trop beau !
 
Addie : je vous laisse aussi à plus !
 
Derek : enfin seuls ! au boulot alors !
 
Meredith : euh voilà le dossier !
 
Derek se rapprocha d’elle, lui expliquant en détail sa manière rapide et efficace de rédiger un compte rendu, mais pris un temps fou, tellement de l’avoir tout prêt de lui faisait naître des sensations terribles qui s’accentuèrent quand leurs mains se frôlèrent  pour attraper leur bipper…
Meredith fut appelé en renfort aux urgences, elle rejoignit la seule résidente qu’elle connaissait jusqu’à maintenant, en grande conversation avec une autre femme en blouse blanche.
 
Christina : Meredith ! je parlais de toi justement ! je te présente ma grande copine Izzie !
Izzie : ravie de faire ta connaissance, on parle que de toi depuis ce matin et de ton beau docteur Glamour!
Meredith : enchantée ! vous donner des surnoms à tous les médecins !
Christina: que les beaux gosses ! ca te gênes pas au moins ?
Meredith : Docteur Glamour ! c’est déjà plus classe que Docteur Mamour ! ca me va !
Izzie : tant mieux c’est moi qui l’ais trouvé celui là !
Christina : alors raconte ta première opération avec Mamour ! c’est le pied hein !
Meredtih : l’opération était géniale ! et le Docteur Shepherd est un super enseignant !
Izzie : moi je regrette de plus en plus de ne pas avoir choisi la neuro ! me tape la Cruella un enfer !
Meredith : je la trouve gentille moi !
Christina : ben ma pauvre ! tu va vite changer d’avis ! je sais pas comment il fait Mamour !
Izzie : aucune n’a réussi à se le faire, j’ai tout essayé moi, trop fidèle , trop beau trop parfait !
Meredith : mais qu’est que vous avez toutes ! ca me rassure au moins on laissera mon mari tranquille !
Christina : ouh là je serais toi je me méfierai de toutes ces vautours, et contrairement à Mamour ton cher mari à une réputation vraie tombeur !
Izzie : Christina ! pourquoi tu lui dis ça ! ca va pas !
Meredith : c’était l’ancien Mark ça ! j’ai confiance en lui ! on m’a bippé pourquoi au fait !
Christina : pour rien surement ! ils s’affolent vite ici ! je viens de finir une suture et je ne vois aucun cas chirurgical .
Meredith : je vais remonter en neuro alors !
Izzie : tu parles ! moi je préfère rester ici et éviter le serpent ! ca te dit d’aller boire un coup ce soir ! je te présenterai mon petit ami !
Meredith : non ce soir c’est pas possible mais je vous invite tous à une méga fête demain soir chez les Shepherd !
Chrisitina : chez les Shepherd ! ca va être mort l’ambiance !
Meredith : mais non c’est en l’honneur de notre mariage ! on va s’amuser, boire, danser ….
Izzie : moi je viens, trop curieuse de voir où habite Mamour !
Christina : si y a à boire alors c’est d’accord !
Meredith : super ! je retourne bosser ! à plus les filles !
Christina : tu veux que je te dise ! je la trouve super, mais je ne sais pas ce qu’elle fout avec Sloane !
Izzie : je pense la même chose ! ils ne vont pas du tout ensemble !
Christina : je te fais le pari qu’elle divorce dans l’année !
Izzie : non j’ai mieux ! j’ai un pressentiment ! je te parie que le premier adultère de Mamour va bientôt avoir lieu !
Christina : tu délires là !
Izzie : non !  je les ai observés tout à l’heure à la cafétéria, ils étaient sur un dossier, il la dévorait des yeux !
Christina : ouhh ! va enfin y a voir de l’action ! Je tiens le pari alors !
 
La journée était des plus calmes, Meredith avait pris le temps de faire connaissance avec ses internes qui la trouvait gentille, compréhensive et très professionnelle. N’ayant aucun cas elle finit par s’entrainer sur une procédure complexe en salle d’études, Derek l’observait sans se faire voir, très attentif sur le moindre de ses gestes, même ses mains l’envoûtaient, il saisi la première occasion d’une hésitation pour lui venir en aide, comme tout enseignant digne de sa profession.
 
Derek : difficile comme procédure ! besoin d’aide !
 
Meredith : oui ! je veux bien, j’ai du mal à passer sans déchirer un vaisseau !
 
Derek : il faut que tu passes ton doigt en dessous ! laisse moi te guider !
 
Il se positionna derrière elle, prenant sa main lui faisant accomplir le geste parfait à deux reprises, il était tout trop prêt, tout contre elle, son visage frôlait le sien, il se sentait perdre le contrôle, et décida de lâcher sa main et de reculer, en lui demandant de le refaire toute seule, elle avait réussi haut la main, son sourire lui valut plus qu’un merci.
Mark ne s’était pas encore procuré de voiture, il était tributaire des horaires de ses hôtes, il attendait Derek et Meredith pour rentrer à la maison, impatient dans le hall, il ne put s’empêcher de dévisager toutes les infirmières qui passaient devant lui, une habitude qu’il se forçait à perdre, mais plus difficile à dire qu’à faire.
 
Derek et Meredith sortirent de l’ascenseur ensemble, Mark s’empressa de le rejoindre et surtout d’embrasser enfin sa femme, sous les yeux de Derek constatant l’évidence de ce baiser passionné, préférant ne pas attendre la fin de ce baiser trop long à son goût, il s’en va les attendre dans la voiture.
 
Meredith raconta tous les détails de sa journée à Mark qui avait pris place derrière avec elle, Derek avait branché son Ipod et n’entendait ni ne voulait voir ce qu’il se passait derrière lui. Arrivés à la maison, Derek s’enfuit prendre une douche, proposant de commander du chinois en attendant le retour tardif d’Addison.
 
Une heure plus tard le repas avait été livré, mais toujours pas d’Addie, décidés tous à patienter, ils ouvrirent une bouteille de vin, Meredith en profita pour laisser les deux amis se retrouver, sortant se ballader au bord du lac, elle trouvait cet endroit magnifique, au loin, dans le noir, elle vit une silhouette s’approcher vers elle.
 
Meredith : Chéri viens admirer, c’est tellement paisible !!!
Derek : ce n’est que moi désolé !
Meredith : ah désolée Derek  !
Derek : il fait tellement nuit ! ca ne te fais pas peur !
Meredith : non ! où est Mark !
Derek : je suis venu te prévenir qu’il a du repartir à l’hopital ! Addie vient d’avoir une femme enceinte brûlée à 70%, ! je crois que nous allons pas les attendre pour manger !
Meredith : ah le métier de chirurgien !
Derek : qu’on ne changerait pour rien au monde !
Meredith : c’est merveilleux comme endroit ! Je vais avoir du mal à rentrer, mais j’ai faim !
Derek : tu n’es pas pressée, personne nous attends ! si tu veux on peut manger là !
Meredith : j’adorerai, mais je ne veux pas te déranger !
Derek : je suis abandonné aussi moi ! alors autant dîner ensemble ! bouge pas je reviens !
Derek fit un aller retour éclair, une lampe à la main, un panier dans l’autre avec le dîner et le vin déjà bien entamé !
Derek : voilà Madame est servie !
Meredith : c’est génial ! merci Derek, tu as même pensé à ramener le vin !
Derek : oui j’ai vu que tu appréciais les grands crus français !
Meredith : à la folie ! tu peux éclairer par terre que je ne m’assois pas n’import où !
Derek : juste derrière y un gros rocher on pourra s’asseoir pour manger !
 
Il l’aida à escalader ce petit rocher, une occasion de plus pour lui prendre la main. Meredith avait réellement faim, elle dévora tout son repas en peu de temps, appréciant ensuite le vin tout en admirant le ciel étoilié qui se reflétait sur l’eau, ils parlèrent beaucoup, de l’amitié si forte qu’existait entre Mark et Derek, de médecine, de leur enfance, de leurs passions, mais aucun n’aborda le sujet de leur couple, on ne sait pas pourquoi d’ailleurs, un oubli quelque peu révélateur ….
Ils finirent pas rentrer, par dépit, le froid eurent raison de leur liberté retrouvée le temps d’une soirée.
Meredith : il fait meilleur à l’intérieur !
Derek : je fais réactiver un peu le feu !
Meredith : pas de message ! je crois que je ne vais pas l’attendre et aller me coucher !
Derek : finissons au moins ce bon vin !
Meredith : oui ca serait du gâchis !
Derek : tu veux un dessert ! du moins je crois qu’il nous reste des fruits, des yaourts ou de la glace !
Meredith : si c’est de la glace au café je ne dis pas non !
Derek : c’est incroyable ! encore un point commun ! c’est mon parfum préféré !
Meredith : qui sait je suis peut-être ta petite sœur tout compte fait !
Derek : non je préfère de loin le Derek au féminin ! tiens, une double dose !
Meredith : merci ! je vais me régaler !
Derek : allons dans le salon près du feu ! alors maintenant que je sais à peu près tout de toi, il me reste une dernière question à te poser ! en espérant que tu ne la trouves pas trop indiscrète !
Meredith : nous sommes amis maintenant ! vas y je t’écoute !
Derek : qu’est ce qui t’a plus chez Mark pour effacer sa réputation et l’épouser ! enfin je veux dire à part que tu l’aimes bien sûr !
Meredith : justement je l’aime ! voilà !
Derek : d’accord ! alors à tes amours je te souhaite vraiment tout le bonheur du monde !
Meredith : merci ! moi aussi j’ai une question indiscrète !
Derek : je t’écoute !
Meredith : tu aimes toujours ta femme !
Derek : (sans voix) : euh curieux comme question 
Meredith : non pas du tout, je vous observe depuis hier, d’accord vous êtes mariés depuis des années, mais je vois encore de l’amour dans son regard, mais rien dans le tien !
Derek : non bien sur que je l’aime toujours sinon nous ne serions plus ensemble.
Meredith : tant mieux alors ! en tout cas je suis ravie de pouvoir discuter avec toi en toute sincérité et sans retenue, c’est bien la première fois que je me confie à une homme.
Derek : moi aussi, alors trinquons à cette amitié naissante !
Mark : c’est moi chérie nous sommes rentrés !
Meredith : nous sommes là dans le salon !
Addie : pff quelle soirée ! un verre de vin bonne idée ! mais y en a plus !
Derek : je vais en ouvrir une autre ! avec le chinois c’est excellent ! on vous en a gardé un peu !
Mark : moi j’ai pas faim, je vais me coucher direct ! tu viens chérie !
Meredith : je n’attendais que toi pour me coucher ! bonne nuit à tous les deux
Addie: bonne nuit ! je ne pense pas qu’ils vont dormir de suite !
Derek : ils sont peut être fatigués de leur journée qui sait ! on le sera bien assez vite ! tiens ton verre ! tu veux manger ?
Addie  : non merci, j’ai grignoté à l’hôpital ! on peut peut être reprendre notre conversation de ce matin !
Derek : je n’y ai pas suffisamment réfléchis encore ! laisse moi du temps !
Addie : y a pas à réfléchir Derek, c’est oui ou non tu veux qu’on adopte un bébé !
Derek : non alors ! bonne nuit !
Addie : mais Derek……….
Derek : bonne nuit !
 
Accélérant encore plus sa montée quand les premiers soupirs se fit entendre, ceux d’une femme comblé de plaisir, il aurait tant donner à cet instant pour la faire gémir de ses propres caresses… il se coucha  enragé mais qu’elle en était la principale raison, lui seul le savait.
Seuls Derek et Meredith, durent se lever aux aurores, un réveil difficile pour nos deux médecins mais pas du tout pour les mêmes raisons , ils arrivèrent tels des métronomes en même temps à la cuisine, un sourire angélique envahit et effaça tout le désarroi de Derek, surtout quand elle s’avança vers lui pour l’embrasser sur les joues en guise de bonjour !
 
Derek : ouah surprenant au réveil !
Meredith : ben quoi nous sommes amis maintenant ! j’embrasse mes amis pour leur dire bonjour !
Derek : oui je ne suis pas habitué c’est tout !
Meredith : laisse moi te préparer le café et voir si j’ai bien retenu la leçon !
Derek : la je crois que c’est la plus facile ! mais je te laisse faire !
 
Meredith sortit deux tasses du placard, les positionna au bon endroit, inséra deux capsules, se retourna toute fière vers Derek, et appuya sur le bouton ! malheureusement elle avait oublié de verrouiller ce qui compacter la capsule, le café commencer à gicler partout !
 
Meredith : c’est pas vrai y en a partout ! comment ca s’arrête ! Derek arrêtes de rire arrêtes la machine !
Derek : désolé, mais là j’ai pas pu me retenir !
Meredith : un vrai carnage, j’ai plus qu’à me changer là !
Derek : tu en as aussi sur la figure !
 
Sans aucune hésitation il s’approcha d’elle et posa sa main sur ce visage parfait, il essuya d’un manière des plus tendres la trace de café, il lui sourit et ne put retirer sa main, la caressant à nouveau, Meredith lui rendi son sourire très vite effacé tellement l’intensité du regard de Derek la déstabilisa, elle préféra y mettre fin et regagna sa chambre pour se changer à nouveau.
 
Derek attendait Meredith pour partir à l’hôpital, il appela Richard pour le prévenir que Addie et Mark arriveraient plus tard, ils étaient rentrés tellement tard la veille, Richard donna son aval pour Addie mais fut étonné pour Mark, il  ne l’avait pas vu de la soirée. Enormément déçu , des agissements de son ami, il ne pouvait que penser au mal qu’il faisait à Meredtih.
 
Meredtih : je suis prête on peut y aller !
Derek : allons y !
Meredith : Derek , tu fais une drôle de tête tu vas bien !
Derek : oui ca va ! on va être en retard !
 
Meredith surprise du ton de Derek, n’insista pas, le trajet se fit dans un silence de mort. Derek se tourna la t^te plusieurs fois, désemparé ne pouvant s’imaginer qu’on puisse trahir une femme si merveilleuse, il ne savait pas quoi faire, lui parler, parler à Mark, ou ne rien dire du tout…
 
Ils arrivèrent à l’hôpital, Meredith voyant Derek toujours contrarié, osa lui demander une nouvelle fois ce qui n’allait pas, il esquiva la question l’entraînant dans l’ascenseur, mais son regard le trahit, il n’en fallu pas plus à Meredith insister une nouvelle fois.
 
Meredith : j’ai fais quelque chose de mal !
Derek : non je te dis que tout va bien
Meredith : tu mens très mal Derek ! je croyais que nous étions amis !
Derek : oui bien sûr que nous le sommes !
Meredith : les amis se disent tout tu sais !
Derek : oui mais là je ne peux pas ! tu es concernée !
Meredith : vide ton sac maintenant !
Derek :  je ne peux pas Meredith , tu vas m’en vouloir !
Meredith : et si je te promets que non !
Derek : je ne peux pas faire ça !
Meredith : alors écoutes moi bien ! elle stop l’ascenseur ! tu ne sortiras pas d’ici tant que tu ne m’auras pas tout dit !
Derek : Mark n’était pas à l’hôpital hier soir ! il nous a menti ! voilà t’es contente maintenant !
 
Les larmes envahirent les yeux de Meredith, Derek culpabilisait déjà d’avoir était le déclencheur de cette tristesse, il l’a pris dans ses bras, la serrant tendrement.
 
Derek : je suis désolé ! tu comprends pourquoi je voulais rien te dire !
Meredith : j’étais certaine qu’il avait changé, je me suis plantée en  beauté !
Derek : je ne sais pas quoi dire à par que je suis désolé une nouvelle fois !
 
Il ne voulait lâcher son étreinte, la consolant du mieux qu’il pouvait, mais fut rapidement pris dans un élan, joue contre joue, il commença à s’imprégner de ce contact d’une peau si douce, il lui déposa un baiser sur sa joue mais d’une telle douceur qu’il ressentit un frisson tonitruant, elle releva sa tête, un regard noyé mais tellement envoûtant, lui rendant deux fois plus l’emprisonnant de son envie, au ralenti leurs bouche allaient s’unir peut importe ce qui allait en ressortir, ce baiser allait bouleversé leurs vies, et quelqu’un l’avait déjà pressenti.
 
Ils ne s’étaient rien dit depuis, ils n’avaient pas reparlé de ce baiser vite interrompu, ce baiser espéré pour l’un désespéré pour l’autre, l’embarras commencer à s’installer, d’autant plus qu’ils enchainaient les opérations. Ils eurent enfin le temps de faire une pause déjeuner, ils avaient rendez-vous avec leurs conjoints qu’ils n’avaient revus depuis la veille , de quoi s’attendre au pire.
 
Addison : bon je suis débordée là ! va me falloir de l’aide !
 
Derek : de quoi tu parles !
 
Addison : de la fête ce soir ! le traiteur c’est réglé, reste la musique et les invités, un vingtaine de personnes c’est suffisant ?
 
Derek : ce n’est pas la quantité mais la qualité qui compte !
 
Addie : ah voilà Mark et Meredith !
Derek rougit instantanément, lui n’avait pas oublié une seconde de ce moment si intense pour lui, n’oubliant pas sa galanterie, en tirant la chaise et proposant à Meredith de s’asseoir à côté de lui.
 
Mark : bon appétit ! moi je suis affamé ! comment s’est passé votre matinée ! moi du tonnerre ! mise à part que je viens tout juste de rejoindre ma femme ! je regrette de ne pas être neurochirurgien maintenant !
 
Meredith : des opérations réussies, et beaucoup de tracas qui m’empêchent de me concentrer !
 
Addie : autant passer directement à l’urgence là ! n’oubliez pas que nous avons une fête ce soir ! Meredith voici la liste des invités, si vous voulez la compléter te gênes pas !
 
Meredith : non les seules personnes que j’ai pensé inviter sont déjà sur la liste ! j’avais oublié que c’était ce soir
 
Mark : ma chérie tu vas bien ? je te sens distante !
 
Meredith : non ca va aller, nous en reparlerons ce soir après la fête !
 
Derek : je sens que nous allons bien nous amuser !
 
Le bipper de Meredith sonna !
 
Meredith :  y a un problème en post op ! je vous laisse
 
Derek : je viens avec toi !
 
Addie : à ce soir !
 
Mark : un vrai coup de vent ! je ne la vois jamais à l’hôpital ca commence à m’énerver !
 
Addie : nous sommes là pour travailler Mark ! tu vas bien en profiter ce soir remercie moi au moins !
 
Mark : bien sûr que je vais le faire, dis moi juste comment tu veux que je le fasse !
 
Addie : c’est du passé Mark, une erreur que nous n’aurions jamais du commettre ! moi qui croyais que tu avais changé en épousant Meredith, je m’aperçois que c’est faux.
 
Mark :j’essaie je te jure, j’aime vraiment Meredith, mais je peux pas changer comme ça du jour au lendemain !
 
Addie : moi tout ce que je dis c’est que tu vas vite la perdre si tu te calmes pas rapidement !
 
Mark ; je sais j’en suis conscient !
 
Addie : tu l’as déjà trompée ?
 
Mark : heu…….
 
Addie : je vois ! laisse tomber Mark, je préfère retourner voir mes patients! tu me déçois à un point !!!!
 
Mark se retrouva tout seul, pensant au fait qu’il n’était pas aussi parfait que Meredith le croyait, il essayait pourtant, il espérait simplement qu’Addie ne lui en parle pas .
 
La journée touchait à sa fin, Meredith faisait comme si de rien ne s’était passé, elle avait retrouvé rapidement un ton amical avec Derek et ne sentait aucune gêne, au contraire de Derek, qui ne pouvait oublier ce baiser. Meredith n’attendit pas son mari et rentra avec Addie, une fête en leur honneur allait commencer autant faire bonne figure elle règlerait ses comptes après.
Tout était en prêt, Addie s’était surpassée sur ce coup là, les invités n’étaient pas encore arrivés, Meredith se préparait dans sa chambre, contrarié par le mensonge de son mari, elle enfila sa plus belle robe, et se maquilla légèrement juste pour effacer les traces d’un visage fatigué puis décida d’aller rejoindre Addie afin de réceptionner ses invités.
 
Addie : tu es magnifique Meredith ! Superbe robe !
 
Meredith : merci ! les invités ne sont pas encore là ?
 
Addie : ils ne devraient plus tarder ! Mark n’est pas encore arrivé, Derek  est en train de s’habiller, lui faire mettre un costume a été un vrai combat ! ah le voilà ! tu aurais pu mettre une cravate !
 
Derek : ne m’en demande pas trop quand même ! en tout cas vous êtes resplendissantes toutes les deux ca  des pyjamas de l’hôpital !
 
Les premiers invités arrivèrent, Addie se chargeait de les accueillir au fur et à mesure !
 
Derek : tu es vraiment magnifique Meredith !
 
Meredith : merci, toi aussi tu es tout beau en costume !
 
Derek : Mark n’est pas encore arrivé !
 
Meredith :  je ne crois pas !
 
Derek : tu ne luis a pas encore parlé !
 
Meredith : non !  et j’attendrai, je ne veux pas gâcher la fête ! ah voilà Christina !
 
Christina : salut ! je vois que tu ne peux plus te passer de ton charmant professeur ! tout comme moi !
 
Derek :euh..  je vous laisse entre filles je vais voir Preston !
 
Meredith : pourquoi tu as dit cà ! tu l’as mis mal à l’aise et moi aussi !
 
Christina : va falloir t’y habituer, je dis tout ce que je pense, et surtout ce qui est vrai !
 
Meredith : quoi ! qu’est ce que tu sais ..
 
Christina : ohhhh, il y a déjà quelque chose à savoir ! Izzie avait raison !
 
Meredith ! mais non y a rien à du tout ! tiens voilà Izzie !
 
Izzie : salut les filles ! Meredith je te présente Alex ! il est résident lui aussi !
 
Alex : salut,  enfin je te rencontre, on parle que de toi en ce moment !
 
Meredith : enchantée Alex ! je vous laisse mon mari est enfin arrivé !
 
Mark : désolé d’être en retard ma chérie, je me change vite et je suis tout à toi !
 
Meredith : oui, je vais en profiter pour saluer les invités !
 
Meredith salua chaque personne présente, faisant connaissance tant bien que mal, discutant plus longuement avec Richard, elle était mal à l’aise de ce faux-semblant, mais jouer très bien le jeu, le champagne l’aidait beaucoup en ce sens, elle était l’objet de toutes les conversations et de tous les regards en particulier d’un homme isolé prés du feu, qui ne pouvait la quitter des yeux jusqu’à que son mari prenne enfin part à sa propre fête.
 
Christina : Izzie tu avais raison ! j’ai observé Mamour depuis tout l’heure, il la dévore des yeux !
 
Izzie : et oui je suis douée pour sentir ces choses là !
 
Christina : et tu sais quoi je crois qu’il s’est déjà passé quelque chose !
 
Izzie : non ???
 
Christina : je vais la faire boire un peu plus et la faire parler après !
 
Izzie : tu es diabolique ! ah enfin de la musique ! Alex viens on va danse mon pti cœur
 
Alex : me m’appelle pas comme ça devant tout le monde !
 
Avant que tout le monde se mette à danser, Addie fit un petit discours en l’honneur des nouveaux mariés, ce n’était pas ce qu’elle avait préparé, après les dernières révélations de Mark, elle fut très brève et invita Mark et Meredith à inaugurer la première danse, ils furent rejoints très rapidement par tous les invités, y compris Derek et Addie.
 
Addie : ca faisait longtemps que nous n’avions pas dansé tous les deux !
 
Derek : je danse que pour les grandes occasions ! j’aime pas trop ca !
 
Addie : oui mais ce soir est une grande occasion ! allez viens on va déranger les mariés !
 
Derek : Addie !!! non..
 
Addie : puis-je avoir l’honneur d’inviter le marié à danser !
 
Meredith:  je te le laisse avec plaisir !
 
Mark : puisque j’ai l’autorisation de ma femme !
 
Addie : Derek ! tu attends quoi pour inviter Meredith !
 
Mark : mon accord ! je te la confie petit frère !
 
Derek : avec joie ! Meredith  ?
 
Il lui tendit la main en guise d’invitation, elle  accepta avec un sourire, rejoignant sa main, il se rapprochèrent pour entamer cette danse langoureuse, mais pour la première fois Meredith ressentit quelque chose, elle ne savait pas quoi, s’imprégnant peu à peu de la musique, elle se laisse transporter par le rythme de son cavalier, resserrant son étreinte au fur et à mesure, à en perdre toute discrétion, allant jusqu’à laisser échapper dans un murmure, des mots qu’il n’aurait jamais pensé lui avouer un jour, mais trop tard… choquée elle s’en est allée prendre un peu d’air frais.
Derek s’en voulait terriblement, fort heureusement personne ne s’était rendu compte de la scène, du moins ce qu’il croyait, Christina avait tout vu, il décida de s’éclipser pour retrouver Meredith. Il faisait très noir dehors, il ne la voyait pas, il l’appela une fois mais sans réponse, mais entendit des bruits dans l’eau, il se précipita en direction du lac, elle passait sa colère en jetant tous les cailloux qu’elle trouvait.
 
Derek : Meredith !
 
Meredith : laisses moi tranquille !
 
Derek : je tiens à m’excuser ! je ne sais pas pourquoi je t’ai dit çà !
 
Meredith : tu ne sais pas ? de mieux en mieux ! retournes voir ta femme ! vous êtes tous les mêmes !
 
Derek : je ne crois pas non ! je n’ai jamais trompé ma femme, jusqu’à hier quand nous nous sommes embrassés, baiser auquel il serait temps d’en parler, tu ne crois pas !
 
Meredith : j’étais en colère et tu me consolais comme un ami ! y a rien de plus !
 
Derek : tu penses vraiment ce que tu dis ! et regardes moi quand je te parle au moins !
 
Meredith : oui je le pense ! c’était amical rien de plus !
 
Derek : d’accord alors, oublions tout ce qui s’est passé depuis hier, et surtout ce que je viens de te dire !
 
Meredith : ca va pas être facile ! mais va bien falloir, je tiens à notre amitié Derek !
 
Derek : moi aussi, alors nous repartons à zéro, amis et confrères !
 
Meredith : amis et confrères !
 
Derek : allez viens rentrons !
 
Meredith : vas y ti je vais rester là un petit peu… j’ai quand même un gros problème à régler très vite !
 
Derek : écoutes d’abord ce qu’il a à te dire ! tu sais je le connais trop bien, il essaie de changer, peut pas assez vite, mais il t’aime vraiment ne l’oublie pas !
 
Meredith : merci Derek, je vais en tenir compte !
 
Derek : à tout à l’heure !
 
Il la laissa seule, repensant à ce qu’elle venait de lui dire, une baiser pareil n’avait rien d’amical, il en était persuadé, mais elle ne voulait pas encore l’admettre, il avait choisi la voie de la raison, en lui faisant ses excuses, mais au fond de lui il pensait tellement ce qu’il lui avait dit, plus il la regardait plus il la voulait, la désirait.
 
Addie : t’étais passé où !
 
Derek : Au téléphone avec l’hôpital !
 
Addie : Mark cherche Meredith tu ne l’a pas vu !
 
Derek : non ! je suis crevé, tu ne m’en veux pas si je vais me
coucher !
 
Addie : si un peu, mais la fête touche bientôt à sa fin, je te rejoindrais vite !
 
Derek : d’accord ! je t’aiderais demain pour tout ranger !
 
Addie : pas la peine j’ai engagé quelqu’un ! tiens les volà !
 
Mark : je l’ai enfin retrouvé ! elle prenait l’air !
 
Meredith :je me sentais pas trop bien !
 
Addie : comment ca ! quels  symptômes !
 
Derek : Addie ! tu n’es pas à l’hôpital !
 
Mark : j’ai fais pareil qu’elle Derek ! je l’ai harcelé de Questions,
étant donné que nous……
 
Meredith : Mark tais toi s’il te plait !
 
Mark : pourquoi ? ce sont nos amis !
 
Addie : ohhhhh, dites moi que vous allez bientôt nous annoncer un heureux évènement !
 
Meredith : je vais dire au revoir aux dernier invités !
 
Derek : c’est plus fort que toi ! tu ne peux pas te taire de temps en temps ! je vais me coucher moi ! bonne nuit à tous !
 
Mark : mais qu’est ce qu’il a en ce moment, je le trouve bizarre !
 
Addie : oui moi aussi ! alors c’est vrai vous essayez !
 
Mark : oui, j’ai tellement insisté, elle voulait attendre, mais j’ai usé tout mon charme !
 
Addie : je vais surveiller le moindre de ses symptômes !
 
Mark : je te laisse, vais m’occuper de ma petite femme un peu !
 
Meredith : te voilà ! maintenant que tout le monde est parti, j’ai deux mots à te dire !
Mark : oh tu me fais peur là !
 
Meredith : tu étais où hier soir !
 
Mark : pardon !
 
Meredith : tu n’étais pas à l’hôpital tu m’as menti !
 
Mark : ah je vois !
 
Meredith : je veux la vérité Mark !
 
Mark : et merde ! ca devait être une surprise !
 
Meredith : ah ca pour une surprise !
 
Mark : si tu savais ! j’ai visité une quinzaine de maisons, aucune ne t’aurais plus
et aucune près d’un lac, mais je persévère et je trouverai !
 
Meredith : ahhh ! tu nous cherchais une maison !
 
Mark : je vois que tu as confiance en moi ! merci.
 
Meredith : excuses moi ! allons remercier Addie et allons nous coucher !
 
Mark : enfin quelque chose d’intéressant !

Meredith alla embrasser Addie la remerciant une nouvelle fois pour cette fête, Mark fit de même, Meredith était déjà dans sa chambre.
 
Addie : Elle a peut être gobé ton histoire mais pas moi Mark !
 
Mark : je sais mais je me sens suffisamment mal comme ça, je vais y arriver, je fais tout pour !
 
Addie : tu parles ! et tu veux fonder une famille ! ca promets ! je la plains ! bonne nuit quand même !
 
Addie rejoignit Derek à moitié endormi, lui racontant les derniers détails de la soirée en particulier le gros mensonge de Mark et la naïveté de Meredith. Derek ne répondit pas faisant semblant de dormir, mais souffrait en silence de toutes ses révélations, le bébé qu’ils tentaient de concevoir, l’infidélité de Mark…. Il ne pu trouver le sommeil, et se releva une heure après boire un bon whisky pour l’aider à s’endormir. Il se retrouva devant la cheminée totalement perdu dans ses pensées consacrées depuis peu à une seule et unique personne.. il sursauta quand il entendit le son de sa voix !
 
Meredith : tu ne dors pas ?
 
Derek : toi non plus ?
 
Meredith : Mark ronfle comme un camionneur !
 
Derek : Addie ne ronfle pas !
 
Meredith : tu es contrarié ?
 
Derek : oui un peu ! mais je ne préfère pas en parler !
 
Meredith : comme tu veux ! je vais manger quelque chose, j’ai rien mangé de la soirée !
 
Derek : moi non plus ! je vais voir ce qu’il reste !
 
Meredtih : tu bois du Whisky à cette heure ci ?
 
Derek : c’est bien la première fois que ca m’arrive ! tiens y a pleins de toasts !
 
Meredith : ah au fait j’ai parlé à Mark ! je me suis inquiétée pour rien !
 
Derek : ah bon !
 
Meredith : il visitait des maisons, il voulait juste me faire une surprise !
 
Derek : si Mark le dit !
 
Meredith : tu peux exprimer le fond de ta pensée là !
 
Derek : franchement, si tu veux y croire tant mieux pour toi ! mais je le connais
trop bien !
 
Meredith : pourquoi tu me dis ça ! tout à l’heure tu me disais de lui laisser une chance ! et là tu fais tout le contraire ! je te comprends pas  là !
 
Derek : je suis sincère c’est tout, nous sommes amis, pas vrai ! mais la vraie raison de mon insomnie c’est toi, et ce baiser qui m’obsède, pour moi ça n’avait rien d’amical ! mais tu as été claire avec moi, et je respecte, je voulais que tu connaisse mon point de vue à moi, alors maintenant le sujet est clos ! amis et confrères .
 
Meredith pris le verre des mains de Derek et bu cul sec ! ne sachant quoi trop répondre…
 
Meredith : amis et confrères ! wouah il est puissant ce whisky ! qu’est ce qui te fait rire !
 
Derek : tu as la gorge en feu ! ça t’’apprendra à boire tout mon whisky !
Ils éclatèrent de rire,  afin d’oublier l’embarras, les aveux de Derek et surtout la sincérité ou pas de Mark.
Derek : je vais m’en resservir un du coup ! téquila ?
 
Meredith : oui je préfère !
 
Derek : tiens ! alors à notre amitié !
 
Meredith : Tchin docteur Mamour !
 
Derek : tu ne vas pas t’y mettre aussi !
 
Meredith : à vrai dire je le trouve ridicule ce surnom !
 
Derek : merci ! Tiens et tu me donnerais quoi comme surnom !
 
Meredith : à vrai dire.. laisse moi réfléchir !!!
 
Derek : je ne t’inspire pas beaucoup apparemment !
 
Meredith : mais si laisse moi me concentrer ! euh je cherche un adjectif qui va avec tes beaux yeux bleus !
 
Derek : ahhh  mes yeux bleus, tu les trouves beaux !
 
Meredith : je ne vais pas mentir ! Tes yeux sont magnifiques
 
Derek : je préfère de loin les tiens !
 
Meredith : ils sont verts, y a rien de comparable !
 
Derek : mais tellement déstabilisants !
 
Meredith : je crois que je vais arrêter de boire ! sinon je ne sais pas ou va nous
mener cette conversation !
 
Derek : laisse moi la diriger alors !
 
Meredith : Derek ne me regarde pas comme ça !
 
Derek : comme quoi ?
 
Meredith : comme si tu allais me sauter dessus !
 
Derek : mais non, nous sommes deux amis en train de discuter !
 
Meredith : bien esquivé là !
 
Derek : alors peut être que tu veux savoir une nouvelle fois si ce baiser n’était pas plus qu’amical !
 
Elle ne sut quoi répondre, ce qui suffit à Derek pour se rapprocher d’elle, il la sentait indécise, elle ne fuyait pas elle était en train de le regarder, il savait que cette occasion là, il ne devait pas la rater, il s’appliqua de tout son cœur pour rendre ce baiser le plus intense possible, et ce fut le cas, il commençait à s’éterniser, Derek  en ressentait un si profond plaisir qu’il osa poser ses mains sur elle et les enfouir sous son tee-shirt, erreur fatale, elle le coupa net.
 
Meredith : stop ! c’est pas vrai ! on peut pas faire ça !
 
Derek :  c’est contraire aux règles je sais, mais ne me dis pas encore que je suis le seul à ressentir autre chose que d’amical !
 
Meredith : ça n’aurait jamais du arriver ! et ca ne se reproduira plus !
 
Derek : je crois qu’il vaudrait mieux que j’aille me coucher !  bonne nuit Meredith !
 
Meredith se retrouva plantée au milieu du salon, le regardant monter, il l’avait regardé une dernière fois avant de disparaitre, mais avec un sourire révélateur. Pour la première fois, elle commençait à se poser de questions, ce baiser l’avait réellement troublée tellement elle l’avait apprécié. Elle retourna se coucher quelque peu déstabilisée.
Pour la première fois tout le monde se réveilla en même temps, ils décidèrent donc de prendre le petit déjeuner tous ensemble, reparlant de la fête qui avait été un succès, Meredith n’osait pas regarder Derek, encore toujours autant troublée, Derek lui comme si de rien n’était discutait avec Mark des opérations prévues, Addie quant à elle tentait de percer le moindre symptôme chez Meredith !
 
Mark : il va falloir quand même partir travailler ! Meredith tu pars avec Derek et Addie, j’ai un taxi qui vient me chercher !
 
Meredith : tu fais quoi là !
 
Mark : une de nos voitures est arrivée, la tienne faudra patienter mais tu vas l’adorer !
 
Meredith : tu n’as pas fais de folies  j’espère ! Tu sais très bien que je m’en fous un peu des voitures ! Tant que ca roule !
 
Derek : allez en route docteurs ! le SGH nous attends !
 
Mark : à tout à l’heure mon cœur !
 
Arrivés à l’hôpital, Derek se comporta immédiatement en professionnel, laissant le soin à Meredith de commencer les visites sans lui, et de le bipper en cas de cas chirurgical. Quelque peu troublée par son comportement des plus indifférents, elle ne comprenait plus rien, tellement pensive qu’elle n’entendit pas les premiers mots de Christina.
 
Christina : tu rêves du prince charmant ou quoi !
 
Meredith : hein quoi, non euh je pensais à…….
 
Christina : à ta danse langoureuse avec Mamour ! et votre disparition subite !
 
Meredith : tu as tout vu ! et merde …
 
Christina : juste moi ! si ça peux te rassurer ! vas y raconte ! il t’a dit quoi pour que tu t’enfuis comme ça !
 
Meredith : rien…..
 
Christina : arrête de mentir ! laisse moi deviner ! il t’a murmuré qu’il voulait s’envoyer en l’air avec toi !
 
Meredith : Christina !  à vrai dire c’est pas les termes qu’il a employé mais ça voulait dire la même chose !
 
Christina : et merde ! j’ai perdu mon pari ! c’était comment !
 
Meredith : quoi ? j’ai pas couché avec lui t’es folle et quel pari ?
 
Christina : oh c’est un truc avec Izzie, elle est sûre que Mamour va commettre son 1er adultère avec toi ! alors dis moi, il t’a fait des trucs, il t’a embrassé…
 
Meredith : nous avons parlé c’est tout !
 
Christina : Mon œil ! t’es rouge comme une tomate ! il embrasse bien ?
 
Alex : Qui, qui embrasse bien ?
 
Izzie : oui qui a embrassé qui ?
 
Meredith : mon Mari embrasse divinement bien ! je vais bosser salut !
 
Christina morte de rire, sachant son pari perdu d’avance, elle s’en foutait, ça devenait croustillant et sentait arrivait une tornade au sein des couples mariés, elle s’en réjouissait honteusement.
Meredith rejoignit ses internes, contrariée des commérages et surtout du pari engagé, elle entama ses visites, mais trop peu concentrée ce qui attira l’attention de Derek qui les avait rejoint en cours de visites.
 
Derek : Docteur Grey ?  vous avez un problème ?
 
Meredith : non pas du tout Docteur Shepherd je pensais encore au patient précédent !
 
Derek : parfait alors préparez pour l’intervention immédiatement, mieux vaut ne pas attendre la paralysie risque de progresser bien trop vite !
 
Meredith : Entendu Docteur Shepherd !
 
Derek : parfait je vous rejoins au Bloc !
 
Meredith n’osait affronter le regard de Derek, il avait tenté à plusieurs reprises de capter son regard, mais en vain, elle repensait sans cesse à ce baiser, qui lui avait procuré des sensations jamais atteintes, mais que lui arrivait –t’il, Elle qui croyait en son amour pour Mark, tout commencer à s’effondrer. Elle s’efforça de sec concentrer du mieux qu’elle pouvait, préparant son patient, et se répétant dans sa tête, toute la procédure de l’intervention à venir. Elle sut se ressaisir à temps, l’opération se déroula à merveille, et avait démontré sans fébrilité tout son talent.
 
Derek : beau travail Docteur Grey ! vous m’impressionnez de jour en jour !
 
Meredith : merci, je vais m’occupez du suivi de ce pas !
 
Derek : laissez vos internes s’en charger j’ai un autre cas à vous soumettre !
 
Meredith : ah.. très bien ! je vous suis !
 
Derek sortit du bloc se dirigeant vers l’ascenseur, Meredith le suivant pensant sûrement que le nouveau cas se trouvait aux urgences. Mais une fois les portes de l’ascenseur refermées, il s’empressa de stopper celui celui-ci.
Meredith : Derek qu’et ce que tu fais ?
 
Derek : il faut qu’on parle, et là je suis sûr que nous ne serons pas surpris !
 
Meredith : écoutes, je suis vraiment mal à l’aise par rapport à hier soir !
 
Derek : je m’en suis aperçu malheureusement et en plus ça se ressent dans ton travail ! écoutes, je suis allé trop loin, je t’ai dit des choses, je t’ai à nouveau embrassé, non pas que je n’en avais pas envie, mais bon euh.. tu as raison on peut pas faire ça, nous sommes mariés tous les deux et amis en plus…. Ça ne se reproduira plus oublions vite tous ca d’accord ?
 
Meredith : d’accord ? mais…
 
Derek : non pas de mais ! viens je t’offre un café ! (libérant l’ascenseur)
 
Meredith : je suppose qu’il n’y a pas de nouveau cas !
 
Derek : on viens de le régler ! 
 
Il sortit de l’ascenseur souriant, au contraire de Meredith qui était complètement perdue, était t’il raisonnable à ce point, un mari fidèle, elle avait du mal à le cerner, mais surtout ca ne changeait en rien de son mal être, car ce baiser pour elle avait déclenché trop de doutes.
 
Derek : Addie tu fais une pause ! qu’est ce qui t’arrive !
 
Addie : en manque de patient ! ravi de te voir
 
Meredith : c’est vrai que la journée est plutôt calme ! vous avez Mark ?
 
Addie : non c’est peut-être le seul à avoir des patients !
 
Meredith : je vais vous laisser un peu seuls tous les deux ! je vais  allez voir Christina !
 
Derek : prends ton temps, on est pas débordé 
 
Addie : quel gentil titulaire tu fais, je comprends pourquoi tout le monde te surnomme Docteur Mamour !
 
Derek : Addie, je déteste ce surnom !
 
Meredith : salut !
 
Christina : tiens ! toi aussi t’es pas débordée ! c’est la mort aujourd’hui !
 
Meredith : une opération c’est tout et la seule pour la journée je crois !
 
Christina : Izzie pareil ! elle est partie se chercher à manger, c’est un vrai goinfre cette fille ! je profites que nous sommes seules , dis moi !
 
Meredith : quoi ?
 
Christina : tu sais très bien de quoi je parle ! putain il est vraiment accro, il est avec sa femme et il continue à te manger des yeux, te retournes pas !
 
Meredith : il ne s’est rien passé ! nous sommes justes de très bons amis !
 
Christina : tu ne sais pas mentir, ma belle, tu es rouge vif encore ! allez accouche !
 
Meredith : on s’est embrassé deux fois !
 
Christina : je le savais ! et la prochaine étape c’est pour quand !
 
Meredith : jamais, nous avons parlé et avons mis fin à tout ça avant que ça n’aille trop loin, enfin.. c’est pas tout à fait… chut voilà Izzie !
 
Izzie : salut Meredith ! alors ce slow langoureux c’était comment !
 
Meredith : m’ai c’est pas vrai à la fin vous n’avez d’autres sujets de conversations que ma pseudo future coucherie avec Derek, chose qui n’arrivera jamais !
 
Izzie : mais qu’est ce qu’elle a ?
 
Christina : Ils se sont embrassés !
 
Meredith : Christina ! Merde tu pouvais pas la fermer !
 
Izzie : j’en était sûr pour lui du moins mais toi je te savais pas si rapide !
 
Meredith : on peut parler d’autres choses s’il vous plait ! le sujet est clos et définitif il ne se passera plus rien de toute façon , je suis mariée, il est marié point final ! Pourquoi vous me regardez comme ça, vous ne me croyez pas ?
 
Izzie : non !
 
Christina : y a qu’à le regarder ! il ne tiendra pas la semaine !
 
Meredith : je vous laisse ! je vais voir mon mari !!!!
 
Meredith s’en alla rapidement sous le regard étonné de Derek, à la recherche de Mark pour retrouver un peu de sérénité et surtout revenir à la réalité, elle le trouva enfin, bien sûr une nouvelle fois en charmante compagnie, elle en avait pris l’habitude maintenant, elle ne pouvait l’empêcher de parler aux infirmières mais se doutait bien que ses conversations n’étaient pas exclusivement professionnelles.
 
Mark : Meredith ! tu as pu te libérer un peu !
 
Meredith : oui !  c’est vraiment calme aujourd’hui !
 
Mark : alors je vais pouvoir profiter de ma petite femme enfin !
 
Meredith : oui ! c’est pour ça que je suis là !
 
Mark : depuis que le temps que rêve d’inaugurer cet hôpital avec ma chérie !
 
Ils se précipitèrent dans la première salle de garde, qu’ils prirent soin de verrouiller, pensant avoir été discrets mais c’était sans compter sur l’intérêt qu’avait eu Derek de suivre Meredith , la voyant contrariée  en sortant précipitamment de la cafétéria, il se sentit nauséeux rien que de penser à ce qui était en train de se passer dans cette pièce, hésitant plusieurs fois à bipper sa résidente pour interrompre son malaise à lui, mais il n’avait aucune raison valable de la faire venir en urgence, il s’en alla dépité, allant se reposer dans une autre salle, il lui suffit de fermer les yeux pour revivre encore et encore ce baiser inoubliable.
Mark, avait insisté pour manger seul avec Derek, il avait besoin de lui parler, une frayeur parcourue Derek au début mais la camouflant au mieux, soulagé de savoir qu’il voulait juste se retrouver entre frères.
 
Mark : ça fait combien de temps qu’on s’est pas retrouver seuls tous les deux ! faudrait qu’on sorte un soir comme au bon vieux temps !
 
Derek : oui pourquoi pas ! tu m’as l’ai contrarié quand même, pourtant j’aurai pensé le contraire, après ta séance en salle de garde avec Meredith !
 
Mark : tu nous a vu ?
 
Derek : juste y entrer ! tu changeras jamais !
 
Mark : impossible ! par contre ma femme a changé elle ! elle m’a un peu coupé dans mon élan, tu sais ce qu’elle a osé me faire !
 
Derek : euh Mark, les détails de ta vie sexuelle ne m’intéressent pas !
 
Mark : non, c’est pas ce que je voulais dire ! elle m’a imposé un préservatif !
 
Derek : je comprends rien là !
 
Mark : elle veut plus essayer d’avoir un bébé maintenant ! elle se sent pas prête ! elle m’a lâché ça comme ça !
 
Derek : oouh là ! oui je comprends ta contrariété maintenant ! elle t’a dit que ca elle est pas prête  c’est tout !
 
Mark : oui, hier elle l’était encore et crois moi j’y ais mis tout mon cœur !
 
Derek : Mark.. évite les détails !
 
Mark : du jour au lendemain ce n’est plus la même ! du coup ça m’a tout coupé, j’ai pas pu.. enfin..
 
Derek : oui j’ai compris c’est bon !
 
Mark : je crois qu’il se passe quelque chose et je sais pas quoi ! tu
veux pas essayer de savoir !
 
Derek : Pourquoi moi ?
 
Mark : tu l’a vois toute la journée, même plus que moi  et vous vous entendez bien en plus !
 
Derek : et que veux tu que je lui dise ! que tu ne veux pas mettre de préservatif !
 
Mark : j’ai pas envie d’être drôle là !
 
Derek : tu ne t’es pas demandé si tu n’étais pas un peu responsable !
 
Mark : moi ? mais de quoi tu parles !
 
Derek : tu penses vraiment qu’elle a gobé tes histoires de visites de maison !
 
Mark : oui je pense, sinon elle ne m’aurait pas laissé juste après lui
faire l’amour !
 
Derek : mais peut être qu’elle a quand même des doutes,  c’est ce qui l’a fait reculer pour fonder une famille !
 
Mark : non, je pense pas que ce soit ça !
 
Derek : et tu vas décider une jour d’arrêter d’être Mark Sloane ! l’infidèle notoire !
 
Mark : je fais de mon mieux ! c’est très dur, j’y arrive petit à petit, si tu savais le nombres de propositions que j’ai refusé depuis mon arrivée, tu serais fier de moi !
 
Derek : mais en as-tu accepté ?
 
Mark : qu’une seule ! mais elle était trop….
 
Derek : t’es pitoyable ! et tu veux que je sois fier de toi ! continue sur cette voie là et tu vas divorcer aussi vite que tu t’es marié !
 
Mark : plutôt mourir que perdre Meredith ! mais comment tu fais toi ! tu n’a jamais trompé Addie ?
 
Derek : non jamais ! et les occasions se présentent tous les jours ! mais non !
 
Mark : et Addie elle t’a trompé déjà ?
 
Derek : quelle question ! bien sûr que non !
 
Mark : comment peux tu en être aussi sûr !
 
Derek : là tu marques un point ! je peux pas le savoir tu as raison, mais je ne pense pas qu’Addie soit ce genre de femme.
 
Mark : en tout cas ca va très fort entre vous !
 
Derek : non ca va, c’est un peu tendu en ce moment, depuis qu’ Addie a appris qu’elle était stérile, elle ne pense qu’au boulot et à l’adoption, et moi je suis pas chaud du tout !
 
Mark : oui , pas top la situation, mais je te comprends pas, je serai pas chaud pour une adoption non plus, j’ai plus qu’à attendre que ma chère femme change d’avis.
 
Derek : depuis quand vous essayez !
 
Mark : depuis notre mariage !
 
Derek : ahhhhhh, qui sait peut être qu’elle est déjà enceinte !
 
Mark : le premier mois ca n’a pas marché, mais y a eu voyons voir, depuis une dizaine de tentatives, donc y a peut-être un espoir ! t’as raison ! je vais beaucoup mieux !
 
Derek : ravi de t’avoir remonter le moral !
 
Mark : oui y a que toi qui peut le faire ! ça ne t’ennuie pas si je t’emprunte ta résidente quelques temps, j’ai envie de finir ce que j’ai commencé tout à l’heure !
 
Derek : tant qu’il n’y a pas d’urgence !
 
Mark : t’es un vrai frère ! je te la renvoie pas trop épuisée promis !
 
Derek : file avant que je change d’avis !
 
Pour une fois, pas de nausée, sachant Meredith bientôt en salle de garde avec son mari, parce qu’il venait d’avoir des révélations qui le comblait encore plus, il commençait à penser qu’elle pouvait elle aussi ressentir la même chose que lui….
Derek ne l’avait pas revu de l’après midi, Meredith avait été réaffectée aux urgences, pour enseigner les bases des premières sutures à ses internes,  même les urgences n’étaient pas débordées, un jour à marquer, elle finit enfin sa journée et rentra avec Mark, ils firent un détour pour visiter une maison, totalement à l’opposé des souhaits de Meredith, ce fût donc très bref. Ils arrivèrent à la maison, surprenant Addie et Derek  s’embrassant dans la cuisine.
 
Mark : je crois qu’on arrive au mauvais moment ! y a des chambres pour ça ! vous savez !
 
Derek : oui ou des salles de gardes !
 
Addie : ce n’est pas ce que vous croyez ! j’emploie tous les moyens pour le faire changer d’avis, sur un sujet qui me tient beaucoup à cœur !
 
Meredith : je vais prendre une petite douche rapide ! je vous rejoins très vite !
 
Mark : je te trouve bizarre depuis ce matin ! tu es sûre que ca va ?
 
Meredith : oui je vais bien ! je vais juste prendre une douche !
 
Addie : ah les hormones !
 
Mark : tu crois que c’est ça ? 
 
Addie : je suis pas devin non plus ! mais fais lui faire un test de grossesse et tu seras fixé !
 
Derek : je ne pense pas que ce soit le moment ! enfin.. Mark par rapport à notre conversation de ce midi !
 
Mark : oui ,je préfère attendre, tu as pu lui parler ou pas !
 
Derek : non elle est restée aux urgences  tout l’après midi !
 
Addie : qu’est ce qui se passe !
 
Mark : rien !
 
Derek : rien !
 
Addie : bon très bien j’ia compris ! je vais finir de préparer le repas !
 
Mark : demain c’est moi qui cuisine ! ah non je suis de garde ! alors ce sera au tour de Meredith !
 
Addie : je suis de garde aussi ! elle n’aura pas trop de travail !
 
Derek : moi c’est la semaine prochaine, ouf, j’ai horreur de dormir à l’hôpital !
 
Mark : dis moi que tu n’as pas besoin de résident !
 
Derek : tu laisse Karev au repos demain !
 
Mark : certainement pas !
 
Addie : moi Stevens sera là obligatoirement, son chéri est de garde avec Mark !
 
Derek : d’accord je lui donnerai pas toutes les corvées et la laisserai dormir un peu ! ca te vas !
 
Mark : oui parfait !
 
Meredith : je n’ai pas besoin de traitement de faveur !
 
Mark : ca pour une douche rapide !
 
Meredith : Mark je suis là pour apprendre alors ne commence pas à me protéger, je ferai les gardes de nuits comme tous les autres !
 
Derek : Elle a raison !
 
Addie : alors bon courage pour votre première garde de nuit ! c’est quand déjà !
 
Derek : j’en sais trop rien encore !
 
Meredith : lundi et Jeudi prochain !
 
Derek : maintenant je le sais !
 
Addie : c’est prêt ! j’ai pas eu trop le temps de cuisiner, alors j’ai fais des pates à la carbonara !
 
Mark : parfait ! à table alors ! ah au fait Meredith demain c’est à ton tour de cuisiner ! mais tu t’en sors bien vous serez que tous les 2 !
 
Meredith : pauvre Derek ! t’attends pas à des merveilles !
 
Derek : au pire je ferai cuire une truite !
 
Meredith : non je trouverai bien quelque chose de pas compliqué !
 
Un repas des plus banals entre deux couples d’amis,  qui ne s’éternisa pas trop, chacun regagnèrent leurs chambres respectives, chacun tentant d’éviter le même sujet, ni de Derek, ni de Meredith n’avaient en tête l’idée d’avoir un bébé peu importe la manière, leur priorité était toute autre dès à présent.. .
 
2 heures plus tard…seul dans la cuisine avec la même insomnie...
 
Derek : te voilà ! je t’attendais …
Meredith : ah bon ! qu’est ce qui te fais croire que….
 
Derek : chut parle pas si fort ! verre de lait ou téquila ! (lui souriant)
 
Meredith : verre de lait c’est moins dangereux !
 
Derek : ok, je vais cacher mon whisky alors ! au cas ou  tu me refais le coup d’hier soir !
 
Meredith : y a pas de risque ! tout a été dit dans l’ascenseur ce matin, enfin tu a tout dit !
 
Derek : tiens !
 
Meredith : merci et bonne nuit !
 
Derek : tu t’en vas déjà ?
 
Meredith : il est 2h du matin ! oui je retourne me coucher !
 
Derek : en fait j’aurai bien aimé discuter un peu !
 
Meredith : Discuter ?
 
Derek : oui bien sûr, discuter avec mon amie !
 
Meredith : et de quoi ?
 
Derek : viens on va s’asseoir ! à vrai dire c’est relativement
important !
 
Ils s’installèrent dans le canapé, relativement très éloignés, une volonté surprenante de Derek.
 
Meredith : alors ! je t’écoute
 
Derek : Mark m’a parlé au déjeuner, il pense que quelque chose te contrarie, et surtout j’ai eu droit aux détails de l’incident en salle de garde !
 
Meredith : ohhhhhh, pourquoi il a fait ça !
 
Derek : il avait besoin de parler à un ami lui aussi !
 
Meredith : et que lui a tu répondu ? je suis curieuse de savoir !
 
Derek : j’ai été franc avec lui et lui ai dit que je te comprenais que tu ne sois pas prête pour fonder une famille immédiatement, et que…. Tu  avais aussi peut être des doutes sur sa fidélité et que c’était probablement lié !
 
Meredith : je crois que tu as bien cerné le problème ! je ne te demanderai pas ce qu’il t’a répondu.. bien entendu mais j’ai moi aussi une question indiscrète à te poser, pourquoi tu ne veux pas adopter ?
 
Derek : qui t’a parlé de ça !
 
Meredith : c’est Mark ! mais si tu ne veux pas répondre je peux comprendre …
 
Derek : non en fait, c’est que je voulais des enfants à moi, puis y a le boulot, notre couple ne respire pas le bonheur, donc je pense que ce serait une énorme erreur de m’emprisonner définitivement.
 
Meredith : oh , je vois…
 
Derek : parfois je me dis que j’ai peut être tort, mais je reviens toujours à la même évidence !
 
Meredith :  Ce qui est évident c’est que vous n’aurez jamais d’enfant à vous !
 
Derek : non, il est évident que je n’ éprouve plus rien pour elle…c’est triste de penser  ca !
 
Meredith : hey ! vaut mieux se l’avouer que se mentir à soi même !
Et cette fois ci c’est elle qui s’approcha près de lui, lui prenant la main pour lui dire à quel point elle était navrée.
 
Derek : je sais plus ou j’en suis là ! surtout depuis que tu es arrivée…..
 
Meredith : un peu contradictoire avec tes propos de ce matin ! je te sens énormément confus là !
 
Derek essaya de retirer sa main, mais elle en n’empêcha, il releva sa tête, elle lui sourit et l’attira vers lui pour laisser reposer sa tête contre son épaule, osant jusqu’à lui caresser le visage, déclenchant immédiatement une réaction réciproque des plus frissonnantes, il n’eut qu’à se relever, et se regarder, mais pour la première fois  elle fit le premier pas, et l’invita à s’emparer de ses lèvres , et tout s’évapore, seul subsiste ce qu’il désire tant,.
 
Les voilà embarqués vers un baiser encore plus intense que le précédent, il jubile quand il entend son premier soupir, il en avait tellement rêvé, elle en veut autant que lui, voir plus parce qu’elle le fait chavirer sur le canapé, se retrouvant allongée sur lui, l’instant d’une seconde il croit faire un rêve, mais réalise que tout est bien réel, quand il sent la douceur de sa main se faufiler sous son tee-shirt, un vent de panique l’envahit subitement, mettant fin brutalement à ce rêve éveillé, traumatisé il s’en est allé.
Meredith était parti aux aurores avec la voitures de Mark, préférant éviter Derek dès le matin, elle ne le comprenait de moins en moins, elle a failli commettre l’irréparable s’il  ne s’était pas enfui, mais ne ressentait aucun sentiment de culpabilité, c’est se qui l’inquiétait le plus, ironiquement elle se parlait toute seule dans la voiture, pensant commencer une nouvelle vie en revenant sur sa terre natale ! elle ne s’attendait à un tel changement.
 
Arrivée à l’hôpital elle se changea rapidement afin d’éviter ses collègues mais surtout un nouvel interrogatoire, et se retrouva à prendre son petit déjeuner toute seule, admirant le lever du soleil et méditant sur le comportement inexplicable de Derek, elle avait beau retourné le problème dans tous les sens, mis à pat le sentiment de culpabilité elle ne voyait rien d’autre qu’il l’aurait fait fuir subitement !
 
Christina : Salut Meredith ! je suis la seule en avance d’habitude ! tu as une tête à faire peur !
 
Meredith : j’ai pas beaucoup dormi ! et pas pour les raisons que tu t’imagines déjà !
 
Christina : ahhh, oui je suis j’y suis allée un peu fort avec ta vie privée depuis mon arrivée,  je vais faire un effort, si tu veux m’en parler je t’écoutes volontiers, mais je te harcèle plus de questions !
 
Meredith : merci, au moins ça !
 
Christina : ben ma pauvre, t’a pas la pêche là ! reprends toi sinon ta journée de boulot va être un vrai cauchemar !
 
Meredith : pire que ça je crois ! je sais plus quoi faire, quoi penser Christina ! il m’embrasse, il me fait des avances, et hier je l’ai embrassé et on a failli….
 
Christina : failli ?
 
Meredith : il m’a stoppé net, il est parti sans un mot ! j’y comprends rien… faut que j’arrête ces conneries , qu’est ce qui m’a pris de flirter avec lui !
 
Christina : oui bizarre comme réaction, mais connaissant l’oiseau, je pense qu’il a paniqué sur le fait qu’il est un homme comme les autres et qu’il allait être sur le point de tromper le machin qui lui sert de femme…
 
Meredith : j’y ai pensé aussi, mais j’ai le pressentiment qu’il y a autre chose !
 
Christina : tu es aussi la femme de son meilleur ami ! de quoi le  bloquer encore plus !
 
Meredith : ouais, je flippe rien qu’à l’idée de le voir maintenant dans quelques minutes en plus…
 
Christina : euh.. moi je dirais quelques secondes ! il arrive vers nous !
 
Meredith : et merde, me laisse pas seule avec lui s’il te plait !
 
Derek : Mesdames bonjour ! vous êtes bien matinales
 
Christina : bonjour Docteur Shepherd ! le monde appartient à celles qui se lèvent tot !
 
Derek :  Docteur Grey, il faut que je vous parle !
 
Meredith : je déjeune là, nous nous verrons à l’heure des visites !
 
Derek : Docteur Yang vous pouvez nous laissez s’il vous plait !
 
Christina : très bien ! je m’en vais !
 
Meredith :  qu’est ce que tu veux ?
 
Derek : te parler d’hier soir !
 
Meredith : non mais je rêve ! tu vas me sortir le même discours tous les matins, c’est bon j’ai compris, euh en fait non j’y comprends plus rien… et j’ai plus envie de chercher à le faire….ça ne se reproduira plus jamais.. jamais...jamais
 
Derek : mais vois je vais t’aider à comprendre un peu plus… juste en te posant une question !
 
Meredith : au point ou j’en suis !
 
Derek : je ne suis pas sûr de ta sincérité, et je pense plutôt que tu cherches un moyen inconsciemment de prendre une revanche sur les mensonges de Mark ! et j’ai la désagréable impression que tu te sers de moi ais-je tort ?
 
Meredith : ben dis moi, tu es allé très loin dans ta réflexion là, moi je m’en étais tenu à un sentiment de culpabilité, bravo Docteur Shepherd, vous avez percé le grand stratège de Meredith Grey ! j’ai plus faim là ! et si tu peux m’envoyer aux urgences pour la journée ça m’arrangerais ! j’aurai tout entendu … quel idiot !
 
Derek : Meredith ! attends…….   mais pourquoi j’ai dit ça… quel abruti !
 
Il s’en voulait de trop, inventer un excuse si blessante pour ne pas lui avouer à quel point elle l’obsédait, et que s’ils avaient franchi la dernière barrière, il n’aurait pas supporter d’y renoncer après…. Il s’insultait encore et toujours, il réfléchissait surtout au moyen de calmer sa colère, si elle l’avait autant mal pris c’est qu’elle éprouvait quelque chose pour lui, mais il ne savait plus quoi faire là ! à part refuser sa demande de l’envoyer aux urgences.
Les visites allaient commencer, espérant être chargé de cas chirurgicaux, parce pour l’instant aucune opération n’était programmé, voulant surtout garder Meredith près de lui, et lui faire comprendre sa maladresse, mais le regard noir qu’elle lui lança dès qu’il entra dans la chambre du premier patient anéantit tout espoir.
 
Derek : Mr Markovic bonjour ! votre retour signifie l’évolution de votre tumeur malheureusement !
 
Meredith : voilà sa dernière IRM !
 
Derek : quel est votre Diagnostic Docteur Grey !
 
Meredith : je vais laisser le soin à un de mes internes de vous l’exposer ! Stéphanie ?
 
Stéphanie : euh oui ! la tumeur a atteint le lobe frontal Et euh…
 
Derek : préparez un bloc, on peut plus attendre là ! continuez les visites Docteur Grey, je vais prendre un de vos internes !
 
Meredith : très bien ! Mike tu vas au Bloc avec le Docteur Shepherd !
 
Mike : super ! Merci Docteur Grey !
 
Meredith : les autres venez avec moi ! on continue !
 
Elle sortit sans même regarder son titulaire, encore plus enragée qu’avant, il venait de l’écarter d’une opération,  la journée allait être pénible. Elle expédia les visites sans toutefois les bâcler, pensant en permanence à Derek en train d’opérer sans elle, de plus aucun cas ne se présentait. Elle attribua des tâches à chacun de ses internes,  prit un café et s’installa dans la galerie.
 
pensant assister à une transplantation cardiaque comme c’était noté sur le tableau, mais non, la voilà en train de fixer non pas la procédure, non pas la technique, non pas l’habilité des mains de ce chirurgien en train d’exceller, son regard ne peut se détourner de ce visage, celui qu’elle avait caressé quelques heures plus tôt, pourquoi l’obsédait t’il à ce point, elle commença à y voir plus clair, Derek releva la tête se sentant observé, un regard effaçant tout ce qui avait pu être dit maladroitement, et elle le lui rendit quand il lui sourit.
 
Derek avait retrouvé un peu le sourire, elle n’avait plus l’air en colère, et avait envie de la rejoindre dès sa sortie du bloc, il l’aperçu dans unes des salles administratives, remplissant les derniers dossiers, il prit un temps fou à y entrer, la peur d’être à nouveau rejeté, il l’avait bien mérité, alors il était temps de réparer.
 
Derek : salut ! pas d’autre cas à me soumettre !
 
Meredith : non rien qui nécessite ton intervention ! juste le jeune Timmy à
surveiller, il a convulsé une nouvelle fois ! mais le dernier scan ne montre rien !
 
Derek : d’accord je lirais une fois que tu auras terminé de rédiger tout ça ! je t’offre un café ?
 
Meredith : non merci ! je suis un peu occupée là ! je cherche surtout une autre personne à embrasser pour faire oublier les mensonges de mon mari, si mensonge il y a !
 
Derek : Meredith ! je n’ai pas voulu …….
 
Meredith : tais toi Derek, il va falloir tirer un trait sur toute cette histoire, et allons devoir apprendre à travailler ensemble, sans s’agresser verbalement et rapidement !
 
Derek : on en revient toujours au même point finalement....
 
Meredith : autant s’y résoudre définitivement !
 
Derek : autant s’y résoudre !
 
Meredith : maintenant c’est clair ! au fait je peux te demander une faveur ?
 
Derek : bien sûr !
 
Meredith : juste partir une heure plus tôt ! apparamment Mark aurait trouvé la maison de nos rêves, il veut que  je vienne la visiter avant qu’il prenne sa garde !
 
Derek : bien sûr pas de problème !
 
Meredith : merci
 
Derek : mais de rien !
 
Meredith : je vais voir mes internes ! tiens les dossiers sont finis ! à plus tard !
 
Un boule s’intensifia au fond de sa gorge, il venait de gâcher l’infinie petit chance qu’il s’offrait à lui, pourquoi l’avait t’il repoussée, pourquoi l’avait t‘il blessée… il s’en tirait les cheveux et de rage, il donna un coup de pied violent dans la chaise qui se trouvait devant lui ! Mais ce qu’il ne savait pas c’est que Meredith s’était réfugié dans les toilettes, les larmes aux yeux, s’en voulant elle aussi de lui dire l’opposé de ce qu’elle pensait.
 
Ils passèrent la journée à s’éviter, autant l’un que l’autre, ironiquement ils souffraient du même mal, mais ne s’en rendaient malheureusement pas compte. Meredith partit plus tôt comme prévu, de moins en moins convaincue de l’impatience de retrouver son mari, et encore moins de choisir leur maison. Son manque  enthousiasme mis rapidement fin à la visite, Mark déposa Meredith à la maison, lui refusant pour la première fois ses avances.
Désabusé Derek rentra chez lui, aucune voiture devant la maison, il était seul, une étrange sensation s’empara de lui, lorsqu‘il regarda le canapé, il s’en voulait encore plus de l’avoir fuit…autant se changer vite les idées, il commence à se déshabiller pour prendre un douche rapide, il ente torse nu dans la salle de bain, sursautant non pas de surprendre Meredith complètement nue, mais effrayé de ses vocalises.
 
Meredith : Derek !!! qu’est ce que tu fais ici !!
 
Derek : j’allais prendre une douche ! je croyais être seul !
 
Meredith : Mark m’a déposé ! passe moi mon peignoir s’il te plaît ! Derek !!!
 
Il en avait perdu toute lucidité, ses yeux figés sur ce corps qu’il avait tant rêver de toucher, caresser, il perdait pied là !
 
Meredith : je vois ! ne te gênes pas profites du spectacle ! je vais aller prendre mon peignoir moi-même !
 
Mais elle aussi a connu l’espace d’un bref instant un moment d’égarement, fixant un torse masculin qu’elle avait commencé hier à s’accaparer… elle dut se rapprocher trop près de lui pour attraper son peignoir pendu derrière la porte, et l’espace d’une seconde ils se sont frôlés, mais là, ce sont deux corps dénudés, une autre sensation, une tout autre dimension.
Chacun  se demandait ce qu’allait faire l’autre, voulant éviter le moindre regard, ils le savaient que ça ne tenait à rien pour que tout bascule, mais aucun des deux ne voulut en prendre la lourde responsabilité. Meredith enfila son peignoir, et ramena Derek à la réalité !
 
Meredith : la place est libre !
 
Derek :  euh……. J’y vais !
 
Meredith : je vais préparer à manger c’est mon tour ! tu veux quelque chose de particulier !
 
Derek : non, rien de particulier, fais ce que t’a envie !
 
Meredith : ok ! 
 
Derek se précipita sous la douche, en prenant soin de ne faire couler que de l’eau froide, étant dans l’état d’excitation qu’il était, il s’en est fallu d’un rien pour qu’il lui prouve à quel point il la désirait…. Il se demandait maintenant comment allait t’il pouvoir résister le reste de la soirée.. ..
 
il finit par penser  qu’il se devait de ne plus se défiler, à quoi bon se torturer, il y succomberai obligé maintenant ou après, certain que ça se produirait.
 
C’est déterminé, qu’il a enfilé une tenu des plus décontractée, la rejoignant à la cuisine en train de préparer leur dîner, il en était tout retourné, prêt à l’empêcher de continuer et lui démontrer enfin qu’il était prêt à tout lui donner.
 
Meredith : tiens tu es là ! c’est pas encore prêt ! ne t’attends pas à des merveilles !
 
Derek : je suis sûr que tu vas m’étonner ! tu veux boire un verre !
 
Meredith : double scotch pure malt servi sur le comptoir !
 
Derek : tu vois je te l’avais dit ! tu m’étonne déjà ! on trinque à quoi alors !
 
Meredith : bonne question!
 
Derek : à ton corps parfait que j’ai du mal à chasser de ma tête là !
 
Meredith : Derek Shepherd !!!! 
 
Derek : au moins tu en souris ! Tchin alors !
 
Meredith : à mon joli corps alors.. qui…
 
Derek : qui quoi ?
 
Meredith : non rien ! la salade est prête !
 
Derek :  j’ai pas faim !
 
Meredith : tu ne pouvais pas me le dire avant !
 
Derek : oui ca fait bien longtemps que j’aurai du te le dire ! se rapprochant d’elle…
 
Meredith : Derek, tu fais quoi là !
 
Derek : je vais manger ce qui me donne envie !
 
Meredith :  à quoi tu joue là ! j’ai pas compris les règles de ton jeu trop cruel à mon goût!
 
Derek : ce n’est pas un jeu Meredith ! j’avais peur jusqu’à maintenant, peur des conséquences, peur que ça n’arrive qu’une seule fois, peur de détruire ton mariage, mais là je m’en fous de tout, tout ce que je veux maintenant c’est toi, tant pis si ce n’est que pour une nuit, je ne veux pas penser à demain, ce soir je veux un festin mais tu en es le menu tout entier !
 
Meredith : et à quel moment compte –tu t’enfuir cette fois-ci !
 
Derek : n’y compte pas !
 
Meredith : tu attends quoi pour …………..
 
Il ne la laissa pas finir sa phrase qu’il prit possession de sa bouche, plus rien ne les retenait, un baiser des plus sensuels, qui commençait à faire monter d’un cran leur envie irrésistible de passer le cap tant redouté, lui prouvant la véracité de ses dires, en lui enlevant son tee-shirt et le sien par la même occasion, redécouvrant ce qu’il venait de voir, mais là il s’empressa de toucher, de caresser, déclenchant leur premiers soupirs, du plaisir et rien que du plaisir, il la porta sur le canapé, finissant de la déshabiller, elle tenta de lui dire quelque chose mais l’en empêcha, trop pressé de la posséder, hurlant leur joie à la seconde même de leur totale unisson.  l’espace d’une nuit il se sont sentis enfin libres de s’unir,  libres de s’aimer….
 
Reste à les réveiller, revenir à la réalité et constater les faits….
Ils avaient même pris le risque de ne pas se quitter de la nuit, ils s’étaient endormis dans le lit de Meredith, enlacés comme soudés, Derek se réveilla le premier, du temps que tout se remette en place dans son esprit, aucun remord, il était heureux plus que jamais, il l’a serra encore plus dans ses bras et commença à la réveiller d’une tendresse déboussolante.
Meredith fut submergée par une vague de caresses tellement délicieuse, que son réveil pour une fois la rendait immédiatement de bonne humeur.
 
Derek : bonjour ! heureux de ne pas m’être enfuis !
 
Meredith :  Bonjour ! quelle heure il est ?
 
Derek : bien trop tôt pour se lever ! je veux une dernière fois sentir ton corps frémir !
 
Meredith : une dernière ? sois plus clair là !
 
Derek : pour aujourd’hui ! on travaille toute la journée après, et…………tu regrettes rien alors ?
 
Meredith : t’es sexy à mourir le soir, mais le matin t’es vraiment bizarre !
 
Derek : il est temps que ca change alors ! tu vas voir si je suis pas aussi sexy le matin !
 
Meredith :  viens là toi ! je crois que tu vaux 100 fois plus que tous les cafés du monde pour réveiller tout mes désirs  …
 
Un réveil qu’ils avaient tant redouté mais qui prenait une tournure bien au-delà de leur espérance, remettant à plus tard la conversation obligatoire à laquelle ils allaient devoir faire face.
 
Ils achevèrent leur nuit de rêves sous la douche là où le désir avait pris le dessus la veille, ils devaient partir travailler, mais Derek ne pouvait s’empêcher de la câliner, il savait qu’arrivés à l’hôpital tout prendrait fin, incertain de l’issue de ce double adultère, mais lui certain maintenant qu’il la voulait peu importe les dégâts qu’il allait causer.
 
Le trajet en voiture fut très silencieux, n’osant ni l’un ni l’autre entamer le sujet délicat, Derek s’arrêta un peu avant l’hôpital, sur un parking isolé. Voulant la cajoler une dernière fois et tenter un début de conversation.
 
Derek : on a un petit peu de temps ! autant profiter encore un peu !
 
Il  lui décroche sa ceinture et l’attire vers lui pour l’embrasser tendrement, Meredith intensifie cette étreinte  en le rejoignant un position quelque peu inconfortable qui aurait pu aboutir à une excitante nouvelle partie de plaisir, Mais Derek  du stopper à contre cœur les ardeurs de Meredith.
 
Derek : arrête, s’il te plaît, on aura jamais le temps ! Dans quel état je vais arriver à l’hôpital !
 
Meredith : c’est toi qui a commencé, assume maintenant !
 
Derek : je me suis arrêté surtout pour parler !
 
Meredith : oh non pas ça ! ne me gâche pas ma journée s’il te plaît !
 
Derek : pourquoi je le ferai ! je veux juste savoir comment.. .. euh on fait quoi maintenant ?
 
Meredith : j’ai pas encore réfléchi à tout ça ! c’est un peu trop compliqué, alors je vis l’instant présent pour l’instant, je suis assise sur toi et j’ai très envie de reprendre là où tu m’as arrêté ! je peux être très persuasive si tu résistes…
 
Derek: ah oui l’instant présent ! Alors persuade-moi que j’ai tort de résister !
 
Sans aucune difficulté elle lui a déclenché ses pulsions les plus folles, ils arrivèrent bien sûr en retard à l’hôpital, prétextant une crevaison, quand Mark accueillit sa femme trop pressée de rejoindre son vestiaire, il n’eut même pas droit à un baiser.
 
Mark : j’y crois pas, j’ai rêvé d’elle toute la nuit, et elle ne m’embrasse même pas à son arrivée !
 
Derek : elle est beaucoup en retard ! c’est de ma faute je suis un peu nul pour changer une roue !
 
Mark : oui mais quand même ! hier  je l’ai ramenée à la maison après encore une visite infructueuse, elle m’a repoussé, c’est la première fois qu’elle me fait ça ! faut vraiment que tu saches ce qu’il ne va pas ! aide moi Derek !
 
Derek : je vais essayer de savoir, mais je ne te promets rien !
 
Mark : peut être qu’elle panique pour le bébé ! je l’ai trop brusqué !!! je vais rentrer me coucher je suis ko ! à ce soir ! et c’est moi qui cuisine !
 
Derek eut comme un électrochoc, quand Mark prononça le mot bébé, il réalisa subitement ! tellement pris dans leur folie, ils n’avaient tous deux pensé à se protéger,  pour des raisons totalement différentes ils avaient chacun pris l’habitude de ne plus le faire, il allait devoir en parler rapidement à Meredith… même si au plus profond de lui il espérait…
 
Addie : tu es en retard et dans la lune !
 
Derek : oui j’ai crevé ! faut que j’y aille et surtout débarbouiller ces mains crasseuses (qu’il avait pris soin de salir )
 
Addie : bonne journée alors ! moi je vais me coucher ! ko !
 
Derek : oui je viens de croiser Mark ! Très mouvementée cette nuit apparemment !
 
Addie : on peut le dire oui ! à ce soir mon cœur !
 
Derek : s’était déjà faufilé dans l’ascenseur, évitant également un baiser forcé et bien trop fade !
L’avantage du retard de Meredith c’est qu’elle n’allait pas devoir affronter l’interrogatoire de d’Izzie et Christina, parce que  les connaissant trop fortes elles l’auraient percée rapidement mettant fin à ce pari, elle en souriait maintenant, repensant surtout à cette nuit inoubliable, elle qui croyait que Mark était doué de nature, la manière dont Derek l’avait transcendée était incomparable et bien au-delà. Son bipper sonna déjà, normal, ses internes devaient trépigner d’impatience.
 
Elle arriva enfin en cours de visite, Derek était déjà là lui, un sourire angélique l’accueillit, mais se reprit vite, aucune émotion ne devait laisser s’échapper..
 
Derek : Bonjour Docteur Grey ! en retard, mais moi aussi je l’étais alors je ne dirais rien cette fois-ci !
 
Meredith : désolée Docteur Shepherd, ca ne se reproduira plus !
 
Meredith laissa ses internes expliquer cas par cas, n’osant lancer le moindre regard à son titulaire, elle n’aurait pas pu simuler un regard simple, banal ou professionnel, ca devenait de plus en plus difficile, elle le désirait à chaque instant, elle se rendit à l’évidence qu’elle partageait les mêmes sentiments que lui, et qu’une discussion s’imposait, parce qu’elle le savait ce n’était pas qu’une aventure d’un soir, ils n’allaient pas pouvoir en rester là.
 
La journée était intense tellement les opérations s’enchaînaient, ils ne se sont pas quittés de la matinée certes, mais ne se sont pas retrouvés une seule minute en toute intimité, ce qui commençait sérieusement à les agacer.
 
Derek : enfin la dernière opération de la matinée ! je suis épuisé là !
 
Meredith : et moi donc ! un sourire malicieux qui voulait tout dire.
 
Derek : je t’invite à déjeuner ?
 
Meredith : j’en connais qui vont commencer à se poser des questions si on s’affiche que tous les deux à la cafétéria !
 
Derek : on s’en fout de ces infirmières surexcitées, on prends des dossiers, et on fera semblant de travailler !
 
Meredith : après tout je suis ta résidente et très affamée !
 
Derek : allez viens, en plus on a beaucoup de choses à se dire !
 
Meredith : je crois que oui !
 
Une fois leur plateau en mains ils s’installèrent  un peu à l’écart une pile de dossier au milieu de la table, Derek laissa Meredith manger un peu et décida qu’il était temps de faire le point.
 
Derek :  Meredith il va falloir que nous parlions sérieusement maintenant !
 
Meredith : je sais, c’est inévitable ! alors ? qu’est ce qui va se passer maintenant ?
 
Derek :  j’en sais rien là, tout ce que je sais c’est que je ne veux en aucun cas que ça s’arrête, je viens de vivre la plus belle nuit de ma vie, tu m’obsèdes nuit et jour Meredith depuis la minute ou je t’ai vu à l’aéroport, mais nous avons commis tous deux un adultère, pourtant d’avoir trompé Addie ne me perturbe pas du tout, c’est plutôt d’avoir trahi mon ami et toi l’homme que tu viens à peine d’épouser.
 
Meredith :  alors pour commencer, saches que cette plus belle nuit de ta vie je l’ai partagé avec toi et tout autant que toi j’ai jamais vécu ça. Les sentiments que j’éprouve pour toi je n’arrive pas à la décrire, tout ce que je sais c’est que tu est constamment présent dans mon esprit, et que je réalise maintenant que pensais aimer Mark, mais ce n’est pas le cas…
 
Derek : en parlant de lui il se pose beaucoup de questions, il veut que je l’aide à découvrir ce qui ne va pas !
 
Meredith : il va falloir que je lui parle je peux pas continuer à lui mentir…
 
Derek : tu vas lui dire quoi !! tu vas le quitter !!!!
 
Meredith : j’en sais rien, je vais lui dire que j’ai besoin de temps que tout est allé trop vite, et que m’a confiance en lui est très incertaine, je sais pas trop en fait !
 
Derek : moi de toute façon, bien avant que tu arrives dans mon cœur, mon mariage était déjà fini, alors je crois qu’il est temps d’agir !
 
Meredith : ca va être terrible pour Addie, elle t’aime encore tu sais !
 
Derek : je ne pense pas, elle s’accroche juste à l’idée d’éviter l’échec de son mariage, mais je ne peux plus continuer comme ça, cela fait longtemps que j’aurai du le faire.
 
Meredith :  ca va être compliqué tout ça, trop je crois…
 
Derek : je serais là pour t’épauler, quoiqu’il arrive ! je t’embrasserai bien pour te le confirmer, mais beaucoup trop risqué !
 
Meredith : je pense qu’il va me falloir beaucoup de patience et de courage, mais si tu me promets d’être là !
 
Derek : toujours,  je suis totalement fou de toi.. euh  ce que je veux dire c’est… oui je suis fou de toi.
 
Meredith : j’avais bien compris !!! l bipper de Derek s’affola !
 
Derek : rrr les urgences !! finis ton repas, je t’appellerai si j’ai vraiment besoin de toi !
 
Meredith : d’accord à tout de suite !
 
Derek : je t’embrasse tendrement en pensée là , à tout à l’heure ….
 
Christina n’avait pas perdu une miette du spectacle, et se précipita vers Meredith dès le départ de Derek.
Christina : qu’est qu’il vient de te chuchoter qui t’a fais tressaillir à ce point !
 
Meredith : arrêtes de m’espionner un peu ! y a rien d’autre à faire dans cet hôpital !
 
Christina : non écouter toutes les rumeurs, assister à des amours naissants et surtout pratiquer beaoucoup d’intervention.
 
Meredith : de toute façon quoique je dis tu ne lâcheras pas le morceau .
 
Christina : jamais, et tu veux connaître la dernière rumeur en date ! ca va te plaire !
 
Meredith : je suis concernée j’imagine !
 
Christina : indirectement oui ! tu n’auras aucun regret avc mamour comme ça !
 
Meredith : traduit là !
 
Christina : il paraît que Cruella s’est envoyé en l’air cette nuit !
 
Meredith : quoi ! ca m’étonnerait !
 
Christina ! on sait pas avec qui, mais une infirmière a reconnu sa voix quand elle gémissait …
 
Meredith :  c’est vrai alors ?
 
Christina : tu vois t’as meilleure mine déjà ! Tu peux t’envoyer en l’air avec Mamour maintenant !
 
Meredith baissa les yeux, et son hésitation à répondre fit sourire Christina.
 
Christina : vous l’avez fait !!! regarde moi ! oui elle l’a fait !
 
Meredith : moins fort ! s’il te plait !
 
Christina : je perds mon pari mais je t’avoue que j’espérais le perdre !
 
Meredith : ne le dis à personne s’il te plait ! c’est vraiment trop compliqué là !
 
Christina : je suis une tombe ! alors, où, quand, comment c’était ?
 
Meredith : hier soir chez lui, c’était……… magique !
 
Christina : ouhhhh, je suppose que je n’aurai pas plus de détails ! alors et maintenant 
 
Meredith : on sait pas encore trop nous même alors !!!
 
Christina : Shepherd va quitter sa femme c’est sûr ! il est complètement accro lui, ça se voit !
 
Meredith : oui il me l’a dit !
 
Christina : de mieux en mieux ! il t’a dit quoi !
 
Meredith : qu’il était fou de moi !
 
Christina : et tu lui a répondu pareil j’espère !
 
Meredith : sauvée par le bip de Derek je n'ai pas eu le temps de lui répondre ! et du mien maintenant ! faut que je te laisse il a besoin de moi !
 
Christina : soit silencieuse au moins !!!!!
 
Meredith : je travaille Christina ! et tu ne dis rien par pitié !
 
Meredith se précipita pour rejoindre Derek aux urgences, totalement perplexes sur la rumeur qu’il courait, pouvait-elle le révéler à Derek, encore  fallait-il que ce soit vrai.
Meredith : Docteur Shepherd vous avez besoin de moi ?
 
Derek : oui, c’est un trauma crânien sévère, il faut opérer immédiatement, occupez vous du patient je vous rejoins au bloc !
 
Meredith : très bien ! allez dépêchez vous faut faire vite !
 
Malgré tous leurs efforts, le patient ne put être sauvé, ce qui déstabilisa un peu Meredith, elle venait de perdre son premier patient au SGH, un jeune homme d’un vingtaine d’années, Derek s’en aperçut et la réconforta du mieux qu’il pouvait mais sans pouvoir la toucher devenait une vraie torture.
 
Derek : son état était bien trop critique à son arrivée, j’ai saisi la petite chance qu’il lui restait mais ça na pas suffit, malheureusement ça arrive , faut faire avec, tu t’y habitueras t’inquiètes pas !
 
Meredith : oui je sais, mais il était si jeune ! 
 
Derek : je me trompe où ce n’est pas que le décès de notre patient qui te perturbe !
 
Meredith : non tu te trompes pas ! mais je sais pas si je dois t’en parler !
 
Derek : ah non ! on se dit tout maintenant !
 
Meredith : ce n’est qu’une rumeur qui court !!!
 
Derek : Mark a encore fait parler de lui ! je me trompe ?
 
Meredith : oui tu te trompes ! en fait la rumeur qui court… c’est…ta femme qui…
 
Derek : je te crois pas là !
 
Meredith : moi aussi j’ai eu du mal à y croire ! mais ce n’est qu’une rumeur !
 
Derek : c’est impossible je te dis !
 
Il sortit du bloc en claquant la porte, laissant Meredith perplexe de sa réaction, pour quelqu’un qui n’aimait plus sa femme, sa réaction était quelque peu troublante, laissant apparaitre une déception dans les yeux de Meredith, elle commençait à douter de la sincérité de ses mots, qui l’avaient touché bien plus loin qu’il ne le sait encore.
 
Elle décida de l’éviter pour le reste de la journée, trop déçue et désemparée pour l’affronter de si tôt et ne pas lui dire ses quatre vérités, le téléphone la sortit de sa torpeur, c’était Mark, il venait de se réveiller, elle pensa immédiatement  au lit dans lequel il était en ce moment, et avec qui elle l’avait partagé toute la nuit durant, il ne s’éternisa pas étant donné son monologue, lui promis de lui préparer son repas préféré pour son retour.
 
La fin de journée approcha enfin, elle avait réussi à zapper Derek de ses pensées et de son champ de vision, mais ca n’avait duré qu’un temps, elle était dans son vestiaire en train de se changer, Derek arriva au moment où elle enlevait sa tenue se retrouvant en soutien-gorge.
 
Derek : dommage que les vestiaires n’ont pas de verrou ! habille-toi vite parce que je vais avoir du mal à résister !
 
Meredith : qu’est ce que tu fais ici !
 
Derek : je suis venue te chercher pour rentrer ! et pourquoi tu me parles sur ce ton ?
 
Meredith : devines !!! 
 
elle passa devant lui furieuse claquant la porte de son vestiaire pour lui faire comprendre !
 
Là il venait de comprendre ! préférant qu’elle se calme il la rejoignit tranquillement sur le parking, lui ouvrant la portière mais n’espérait pas un sourire, il s’éloignèrent le plus possible de l’hôpital, voyant la mine triste et colérique de Meredith Derek s’arrêta subitement au bord de la route.
 
 
Derek : tu ne crois tout de même pas que je suis furieux que ma femme m’ais trompé !
 
Meredith : tu m’a crié dessus et tu m’a claqué la porte au nez ! mais à part ca tu n’étais pas en colère, tout compte fait tu l’aimes encore sinon tu n’aurais pas réagis comme ça !
Derek éclata de rire et l’embrassa furtivement !
 
Meredith : y a rien de drôle Derek !
 
Derek :  j’avais pas pensé que tu pouvais être jalouse de ma femme que j’aime plus !!!!
 
Meredith : n’inverse pas les rôles là ! pourquoi tu as réagis comme ça ?
 
Derek : même pas tu le nies ! c’est intéressant, et si tu m’embrassais au lieu de raconter des idioties !
 
Meredith : non je ne t’embrasserai pas tant que je n’aurai pas de réponse !
 
Derek : j’ai bien peur que si je te la donne c’est toi qui risque de t’énerver et je peux dire adieu au moindre baiser à venir !
 
Meredith : quoique que tu me dises, je promets de te faire chavirer par un merveilleux baiser juste après !
 
Derek : c’est promis ?
 
Meredith : oui, mais je vais de donner un avant goût pour t’encourager !
 
Derek : ah ! ca va beaucoup mieux là ! alors voilà en fait une désagréable intuition m’est passé par la tête quand tu m’a annoncé pour Addie !
 
Meredith : que ta femme te trompe ca ne peut être que désagréable, j’arrive pas trop à te suivre là !
 
Derek : Réfléchis un peu Meredith ! qui étaient les titulaires de garde hier soir ?
 
Meredith : oh Merde ! tu crois que … non… ils auraient pas osé nous faire çà !
 
Derek : nous l’avons bien fait nous, et pour tout te dire j’ai toujours pensé qu’il s’était passé quelque chose à NY au début de notre mariage, mais j’ai jamais voulu savoir !
 
Meredith : qu’est ce qu’on va faire maintenant !
 
Derek : à cet instant je veux qu’une chose, ce que tu m’as promis ! alors dépêche- toi de t’exécuter !
 
Elle tenu haut la main sa promesse, prenant le plus de plaisir possible en si peu de temps, ils devaient rentrer affronter beaucoup de trop de  mensonges, mais préféraient faire le plein de tendresse avant tout affrontement.
Ils arrivèrent devant la maison, relativement nerveux il l’embrassa une dernière fois avant d’ouvrir la porte.
 
Mark : voilà les neurochirurgiens de retour ! alors cette journée !
 
Meredith : épuisante ! beaucoup d’opérations et un décès en plus !
 
Derek : oui on a rien pu faire ! je suis claqué aussi ! où est Addie ?
 
Mark : sorti faire des courses je crois !
 
Meredith : hum ça sent bon ! je reconnais cette odeur que j’aime tant !
 
Mark : je te l’ais dit au téléphone ce midi que je te préparais ton plat préféré !
 
Meredith : oui j’ai un léger doute là ! à quel traiteur tu l’as commandé !
 
Derek : oui Mark à quel traiteur ?
 
Mark : oh ca va ! c’est l’intention qui compte non ?
 
Meredith : je vais quand même me régaler ! merci quand même !
 
Mark lui sourit et s’approcha pour la prendre dans ses bras et l’embrasser, sous les yeux de Derek,  qui sentit à ce moment là que lui était réellement jaloux du Mark, il ne pouvait supportait dès à présent qu’un autre homme que lui puisse la toucher. Meredith embarrassée également mit vite fin à ce baiser.
 
Meredith : je vais prendre ma douche avant le dîner !
 
Mark : je crois que je vais te rejoindre !
 
Meredith : tu as le repas à surveiller ! évite qu’il brûle au moins !
 
Derek : là elle a raison ! t’es de corvée ce soir Mark !
 
Meredith s’était rapidement enfuie dans sa chambre, et revit tous les instants magiques qu’elle avait partagé avec Derek, mais une odeur incommodante l’irritait, et réalisa subitement que ce parfum était féminin. Elle rassembla avec hâte quelques affaires dans un sac et  sortit comme une furie !
 
Meredith :  Derek tu peux m’emmener n’importe où mais loin d’ici !
 
Derek : qu’est ce qui se passe ?
 
Mark : qu’est ce que tu as mon ange !
 
Meredith : ton ange te dis de la fermer !  la prochaine fois pense à ventiler la chambre pour faire disparaitre le parfum de tes pétasses ! tu me dégoûtes !
 
Mark : Meredith  attends ! je vais t’expliquer !
 
Meredith : tu expliqueras  ça à mon avocat ! Derek s’il te plait !
 
Derek : on y va !
Addie arriva à ce moment là.
 
Addie : tout le monde est là ! parfait j’ai racheté du champagne !
 
Meredith : super vous pourrez fêtez notre divorce comme ça !
 
Addie : ouh la ! qu’est ce qui ce passe ?
 
Derek : demande à Mark faut que j’y aille là ! ne m’attends pas je vais essayer de la calmer et la raisonner !
 
Ils partirent laissant Mark effondré, il l’avait bien cherché certes, mais s’il savait tout ce qu’il s 'était passé dans cette chambre…..
 
Derek : Ca va ? tu m’as l’air bien secouée !
 
Meredith : non ca va ! je suis vraiment une lâche ! j’ai profité de la situation pour accélérer ce que j’avais à faire c’est tout ! moi au moins c’est fait ! je suis libre… mais c’est pas la direction du centre ville ! y a pas d’hôtel en pleine forêt !
 
Derek : je suis toujours chez moi là, le terrain est immense ! je t’emmène de l’autre côté du Lac, la ou je viens me ressourcer, c’est mieux que l’hôtel tu verras !
 
Meredith : ohhhh, une cabane de trappeur ! génial ! au moins il ne me retrouvera pas !
 
Derek : mieux que ça ! regardes, et pour la première fois je vais y faire l’amour dedans ! ah et une chose importante tu n’est pas libre ! tu es à moi ….
 
Il arrêta la voiture devant une si jolie caravane, Meredith un peu surprise en sourit puis sortit toute légère elle venait de se débarrasser d’un poids trop lourd, aucun remord, aucune tristesse, elle respirait le grand air admirant ce cadre qu’elle aimait tant, Derek l’enlaça, restant des minutes au milieu de ce terrain vague, appréciant juste ce moment, heureux tout simplement.
 
Mais leur premier baiser déclencha d’autres envies bien plus excitantes, ils ne prirent pas la peine de visiter les lieux, il la dirigea directement vers ce qui ressemblait à une chambre, et laissèrent aller leur passion naissante au combien intense, tellement partagée à l’unisson qu’il en perdait leur souffle, une émotion jamais atteinte pour ces deux êtres si sensibles au moindre de leur soupirs.
Derek  du la laisser malgré lui, ne voulant pas trop s’attarder, de plus que son téléphone ne cessait de sonner, tous les appels provenant de Mark et Addie, il était temps de rentrer , enfin il avait lui aussi des comptes à régler. Câlinant une dernière fois Meredith lui promettant de revenir bien vite.
 
Mark et Addie étaient en plein conversation dans le salon à son retour, Mark était dans un état de tristesse impressionnante, pour la première fois Derek se sentait mal à l’aise, pris de remords d’être  en partie responsable de son état.
 
Mark : Derek ! dis moi qu’elle s’est calmée et qu’elle va revenir !
 
Derek : pas trop non ! enfin Mark !  qu’est ce qui t’as bon sang !
 
Mark : mais j’ai rien fait ! je te le jure ! ca n’est arrivé qu’une seule fois depuis mon arrivée et vous m’avez bien fais comprendre tous les deux qu’il fallait que j’arrête et c’est ce que j’ai fais !
 
Derek : alors expliques-moi , non plutôt ,va lui justifier le parfum qui lui appartiens pas dans votre chambre !
 
Addie : c’st moi qui suis passée après ma douche pour lui emprunter un pince à épiler c’est tout ! et puis  je l’aurai jamais laissé ramené une femme ici Derek !
 
Mark :, ça n’est arrivé qu’une seule fois  y a deux jours et crois moi c’est pas prêt de se reproduire !
 
Derek : qu’une seule fois ? j’ai du mal à te croire !
 
Mark : je te le jure sur notre amitié Derek ! qu’une seule fois !
 
Addie : fais lui confiance quand même , tu le connais bien assez pour savoir qu’il te dit la vérité là !
 
Derek : ce n’est pas moi qu’il faut convaincre là !
 
Mark : je sais, mais je vais avoir besoin de toi Derek ! ramènes moi là par pitié !
 
Derek : comment veux tu que je fasse !  elle est vraiment furieuse, tout ce qu’elle m’a dit c’est qu’elle n’a jamais cru que tu arriverais à changer,
 
Mark : je vais aller la voir ! dis moi dans quel hôtel elle est !
 
Addie : attends demain Mark, ce ne fera qu’empirer les choses si tu y vas ce soir !
 
Derek : Addie a raison laisse la se calmer un peu !
 
Mark :  dis moi quel hôtel je vais l’appeler au moins !
 
Derek : calme toi Mark, laisse lui un peu de temps !
 
Mark : comment veux tu que je me calme ! ma femme est partie !
 
Addie : bon Mark ca suffit maintenant ! ca ne serait jamais arrivé si tu t’étais comporté en homme marié, tu draguais ouvertement les infirmères sous ses yeux, c’est normal qu’elle ait perdu toute confiance ! alors tu va aller te coucher et demain à l’hôpital j’essaierai de lui parler avec Derek !
 
Derek : allez va te coucher !
 
Mark : très bien !
Addie : je monte aussi ! tu viens !
 
Derek : oui je grignote un bout et j’arrive !
 
Derek  avait cru à la version de Mark, il le connaissait trop bien et savait reconnaître lorsqu’il mentait, mais là ce n’était pas le cas ! ce qui l’amena à pensé inévitablement à cette rumeur concernant Addie, qui pouvait elle aussi être que pure invention. Il savait plus trop là s’il devait lui parler ou percer le faux du vrai. Il monta se coucher il aurait tant aimé rejoindre Meredith à cet instant, au lieu de ça il allait devoir partager un lit avec une femme qu’il ne pouvait même plus regarder.
 
Derek : ton ordinateur dans le lit maintenant de mieux en mieux !
 
Addie : non c’est pas du travail ! c’est un film ! tu te souviens de Marjorie , ma petite cousine ! et bien elle joue dedans !
 
Derek : fais voir ! houa  dis donc c’est un porno ou quoi !
 
Addie : mais non ! c’est juste une scène d’amour ! j’avais commencé à le regarder hier soir pendant ma garde, mais j’ai été interrompue par une urgence ! elle joue bien tu trouves pas !
 
Derek : là elle est nue et très sonore ! baisse un peu le son quand même sinon je vais pas arriver à m’endormir
 
Addie : tant mieux alors, j’ai pas sommeil moi !
 
Derek : Addie ! je suis crevé là, regardes ton film ! bonne nuit 
 
Derek se sentait un peu mal d’avoir été si brutal, conscient que sa femme ne l’avait pas trompé la nuit dernière, mais regardait juste un film, il s’en foutait en fait qu’elle fasse ce qu’elle veut, il ne pouvait plus la toucher et encore moins lui faire l’amour, seule Meredith  était son désir… il ferma les yeux s’imaginant s’endormir près d’elle, rien de tel pour trouver rapidement le sommeil.
Derek se réveilla deux heures plus tôt que prévu, se préparant rapidement en silence, laissant un mot à Addie l’informant qu’il allait tenter de ramener Meredith pour le petit déjeuner. Il sortit avec hâte parce que la vérité était toute autre, tellement la réveiller et la couvrir de baiser était son unique pensée.
 
Un  thermo de café à la main il rentra tout doucement dans la caravane, s’approchant d’elle, il ne put s’empêcher de la regarder dormir, un elle ressemblait vraiment à un ange, son ange qui lui était destiné dès son arrivée, admiratif au point de ne plus oser réveiller cette beauté endormie. Il décida de la rejoindre, s’allongeant à ses côtés tout habillé, l’enlaçant de tout son corps, unissant leurs mains, ils se firent face pour leur plus grand plaisir, leurs sourires attendrissants, valaient bien mieux que tous les bonjours du monde.
 
Derek : tu as bien dormi ?
 
Meredith : non je me suis sentie un peu seule ! ca m’a permis de beaucoup réfléchir !
 
Derek : je vais te servir un café après faut que je te raconte pas mal de choses !
 
Meredith : un café d’abord alors ! et Mark il t’a pas trop harcelé de questions !
 
Derek : tiens bois !  il est dans un piteux état et le pire c’est qu’il ne s’est rien passé entre Addie et Mark !
Il lui raconte tous les détails des faits de la soirée, sans ne rien omettre, persuadé que tout est vrai,  elle en est quelque peu déstabilisée, elle avait trouvé un moyen bien trop facile d’apaiser sa conscience, mais tout lui revenait en pleine figure.
 
Meredith : qu’est ce que je vais faire maintenant ! la poisse !
 
Derek : je sais pas ! et les mensonges commencent à me dévorer tellement je me sens mal !
 
Meredith : je vais parler à Mark ! et tout lui dire et toi pareil !
 
Derek : tu es folle ou quoi !
 
Meredith : tu as une meilleure idée !
 
Derek : on peut pas faire ça ! ca va anéantir Mark ! si tu l’avais vu
dans l’état qu’il était hier !
 
Meredith : tu te soucie de Mark maintenant ! tu t’en soucie quand tu me fais l’amour ?
 
Derek :  Meredith ! s’il te plait ne commence pas à t’énerver ça ne va pas nous aider !
 
Meredith : dis moi ce que tu veux le plus au juste ! moi ou ne pas faire souffrir mon mari !
 
Derek : t’en as d’autres des questions comme ça ?  que veux tu que je te réponde !
 
Meredith : c’est facile pourtant ! mais je commence à penser que maintenant que tu as obtenu ce que tu cherchais depuis le début , tu vas vite retourner vers ta petite femme et faire comme si de rien n’était !
 
Derek : tu veux vraiment que je me fâche ! je suis sensible à la souffrance de mes proches surtout si je vais en être le responsable, Je t’aime Meredith, et tu me compares à n’importe quel mec adultère et menteur, c’est terrible…et
 
Meredith : tu peux répéter !
 
Derek : quoi ?
 
Meredith : j’ai mal entendu ce que tu éprouvais pour moi ! redis le moi sans la colère ! (lui souriant)
 
Derek : tu le sais déjà que je t’aime comme un fou ! mais je suis toujours en colère !
 
Meredith : bon ! très bien je vais me faire pardonner alors !
 
Elle déposa sa tasse à café sur la table de nuit et déboutonna sa chemise, déposant son premier baiser sur son cœur qui battait à mille à l’heure, le déstabilisant en le déshabillant tout doucement, l’invitant sous les draps une fois en tenue d’Adam et lui murmurant pour doper son élan des mots auxquels il n’oubliera jamais.
 
Meredith : Aimes-moi autant que t’aime ….
 
Il lui prouva certes physiquement l’intensité de son amour, mais pour le reste tout restait encore bien trop compliqué, la solution Meredith l’avait trouvée, mais il ne pouvait s’y remédier, il commençait à redouter malheureusement que c’était la seule issue.
Une heure plus tard, ils se préparèrent pour partir..
 
Derek : j’ai prévenu Addie que j’essaierai de te ramener pour le petit déjeuner ! on  a le temps d’y aller si tu te sens d’affronter Mark !
 
Meredith : pas trop non ! tant que nous n’aurons pas pris de décision, je vais l’éviter !
 
Derek : comme tu veux ! mais il faut qu’on parle d’un sujet bien plus important là !
 
Meredith : c’est pas suffisamment complexe comme sujet !!!
 
Derek : si et ca risque de le devenir encore plus ! assieds  toi !
 
Meredith : qu’est ce qui va me tomber dessus encore !
 
Derek : écoutes, c’est juste que je m’aperçois et m’en inquiète qu’après je tiens à le préciser, que nous faisons l’amour sans aucune protection… tu ne prends plus la pillule il me semble !
 
Meredith : Merde ! Merde ! Merde !
 
Derek : bon ca va j’ai compris là ! faudra y penser à l’avenir c’est tout !
 
Meredith : c’est tout ! parle pour toi ! mais quelle abrutie ! manquerait plus que je tombe enceinte de père indécis ! merde ! merde !
 
Derek : ok, arrête de paniquer, on verra bien en temps voulu ! mais il fallait vraiment que je t’en parle !
 
Meredith : au moins nous sommes prévenus pour la prochaine fois ! tu as des préservatifs ici !
 
Derek : ben non ! à quoi ca m’aurait servi !
 
Meredith : dommage pour toi alors ! autant partir à l’hôpital alors ! Mais on s’arrête en route en acheter !
 
Derek : je m’en veux d’avoir parlé là ! et si je fais attention tu vas peut être me laisser te faire frissonner encore un petit peu.
 
Meredith : non,  on y va ! tu es prévenu maintenant et achète en un bon stock ! parce que mon envie grandi de minute en minute…
 
Derek : vite  la pharmacie alors !
 
Ils  partirent pour l’hôpital sans passer par la maison, laissant Mark encore plus désespéré, Addie tentait tant bien que mal de le raisonner et d’être patient mais en vain.
Comme prévu ils avaient fait une halte rapide à la pharmacie, Derek avait dévalisé le rayon convoité, il n’eut pas de mal à la convaincre d’en inaugurer le premier avant  leur arrivée. Vite perturbés une fois garés devant l’hôpital  Mark posté aux aguets, les attendait.
 
Derek : c’était à prévoir !
 
Meredith : vas y je vais m’en sortir toute seule !
 
Derek : tu es sûre ! tu vas lui dire quoi !
 
Meredith : pas la vérité, rassures toi ! il arrive je te retrouve tout à l’heure et ne m’engueule pas si j’arrive en retard !
 
Derek : compris !
 
Mark : mais tu te caches où bon sang j’ai téléphoné à  tous les hôtels de Seattle ! Derek t’a parlé ?
 
Meredith : oui si on veut !
 
Mark : comment ça si on veut ! il ne s’est strictement rien passé Meredith ! il faut que tu me crois !
 
Meredith : peut être pas hier, mais je doute de plus en plus là ! tu n’as jamais été sincère avec moi, et je crois que tu ne le seras jamais !
 
Mark : c’est faux Meredith ! je t’aime et je t’ai épousé, tu veux quoi de plus !
 
Meredith : justement rien ! je crois qu’on a fait une belle erreur ! et qu’il est  temps d’y remédier !
 
Mark : je te crois pas ! je ne te reconnais plus depuis notre arrivée ! mais bon sang qu’est ce qui t’arrive ! nous venons de nous marier, nous essayons d’avoir un bébé et là tu me balance que c’est une erreur ! ca ne l’est pas pour moi et pour toi non plus, tu m’aimes j’en suis sûr !
 
Meredith : je croyais t’aimer Mark, mais c’était faux, alors je pense qu’il vaut mieux arrêter ce faux semblant, avant qu’il n’empire !
 
Mark : conneries ! je te laisserais pas faire ça ! tu vas vite réaliser que tu te trompes !
 
Meredith : non c’est clair et net pour moi ! je t’aime pas et je crois ne t’avoir jamais aimé !
 
Mark : vas y  achève moi ! manquerait plus que tu me dises que tu en aimes un autre !
 
L’expression de son visage et le silence de Meredith l’acheva effectivement, mais sa réaction fut brutale et sans appel, l’intensité et la force de la gifle qu’elle reçue la propulsa contre la vitre de l’hôpital, choquée et meurtrie Meredith s’enfuit  dans l’hôpital, la douleur persistait mais savait que celle de Mark était bien plus insupportable, malgré que son geste soit impardonnable elle venait de lui briser le cœur, son mariage venait de prendre fin dans des circonstances qu’elle n’aurait jamais imaginé et surtout à ne jamais le revivre.
 
Elle arriva en cours plein milieu des visites, le visage douloureux et  tuméfié, tentant de passer inaperçue, mais n’avait pas pris soin de regarder l’ampleur de sa blessure, et compris qu’elle était bien visible, à en voir la tête de ses internes et le regard choqué de Derek souffrant en silence de ce qu’elle venait de recevoir en pleine figure.
Derek : Mike ! Vous terminez les visites !  Docteur Grey ! vous avez besoin de soins ! suivez moi !
 
Meredith : non ca va, ca peut attendre la fin des visites !
 
Derek : c’est un ordre Docteur Grey vous avez une plaie ouverte !
 
Meredith : ouverte !!!
 
Elle passa sa main sur son visage, et se rendit vite compte ironiquement  que l’alliance de Mark avait causé beaucoup plus de dégâts ! et sentait la colère de Derek pas loin d’exploser ! il l’entraîna rapidement dans une salle de soin.
 
Derek : me dis pas que c’est Mark parce que sinon ….
 
Meredith : non je me suis cognée dans un poteau ! bien sûr que c’est lui !
 
Derek : je vais aller lui dire deux mots pire que ça même je crois !
 
Meredith : calmes toi ! il s’est effondré quand je lui ais dit que notre mariage était terminé, que je ne l’aimais plus et que je ne l’avais jamais aimé et…
 
Derek : seigneur ! tu y es allée un peu fort là ! mais il avait pas le droit de te faire ça !
 
Meredith : en fait, il a deviné qu’il y avait quelqu’un d’autre !
 
Derek : quoi ! Merde ! pourquoi tu lui as dit !
 
Meredith : j’ai rien dit ! il m’a demandé si j’aimais quelqu’un d’autres et j’ai perdu mes moyens et rien dit il l’a vu et c’est là qu’il m’a giflé ! et l’alliance à marqué de mon visage la fin douloureuse de ce mariage furtif.
 
Derek : tu as besoin de points !  et tu dois avoir mal 
 
Meredith : non ça va !
 
Mark : Derek ! laisse moi réparer ce que j’ai abîmé !
 
Meredith :  va t’en Mark ! il est hors de question que tu me touche !
 
Mark : pardonnes-moi,  j’ai honte de t’avoir fait ça ! mais j’ai vu rouge quand j’ai compris !
 
Derek : je suis perdu là ! Mais Mark bordel ! regardes là ! tu as du taper de toutes tes forces pour faire ça !
 
Mark : je suis calmé là, laisse au mon ton visage entre les mains du meilleur plasticien, après je disparais !
 
Derek : là il n’a pas tort ! ca fait longtemps que je n’ai pas fais de suture moi !
 
Meredith : d’accord ! Mais après tu disparais ! et si tu pouvais le faire à New-York ça m’arrangerais !
 
Mark : je parlais pour la journée ! je ne vais pas renoncer Meredith ! laisse moi une chance de t’aimer, personne ne t’aimera autant j’en suis sûr !
 
Derek : Mark !!! son visage ! que son visage !
 
Mark : oh ca va , laisse nous seuls un moment s’il te plait ! j’ai besoin de lui parler !
 
Derek : Meredith ?
 
Meredith : nous n’avons plus rien à nous dire Mark ! Derek ne me laisse pas seul avec lui s’il te plaît !
 
Mark : et bien moi si ! tu crois que je vais abandonner si facilement la femme de ma vie tu te trompes là !
 
Derek : Mark concentres toi sur ce que tu fais ! 
 
Mark : qui c’est ce type ! il est à l’hôpital  c’est sûr !
 
Meredith : mon visage Mark  et rien d’autre !
 
Mark : un interne sûrement, tu voulais te faire un petit jeune pour comparer !
 
Derek : Mark ! arrêtes tu vas trop loin !
 
Mark : Ta gueule !!!!  occupe toi de ta femme qui en a bien besoin !
 
Meredith : Ca suffit maintenant ! tu veux savoir qui sait ! d’une, il est pas à l’hôpital, de deux, peu importe son âge il me fais jouir comme jamais ! et pour finir je suis raide dingue de lui, c’est réciproque et je sais que lui ne me tromperas jamais ! alors où tu finis de me recoudre comme il faut où tu t’en vas de suite, mais je ne veux plus t’entendre !
Il posa tout de rage, et sortit en claquant la porte. Derek s’empressa de la verrouiller.
 
Derek : alors comme ça tu es raide dingue de moi !
 
Meredith : qui a dit que c’était toi !
 
Derek : vu comment tu criais tout à l’heure dans la voiture je pense que je me suis reconnu !
 
Meredith : tu devrais finir ce qu’il a commencé, elle tarde cette mini suture ! j’ai mieux à faire après !
 
Derek : c’est comme si c’était déjà fait !
 
Pendant qu’il prenait grand soin de soigner son visage endolori, elle ne put s’empêcher en évitant de faire sursauter ses mains, de caresser son torse, attendant qu’il finisse le dernier point pour l’inviter sur elle, il en demandait pas tant, il la voulait tout autant, mais du l’arrêter.
 
Derek :  on peut pas..  tes internes sont tous seuls ! Mark va surement casser quelque chose et le plus important, nous n’avons pas de préservatif !
 
Meredith : tu viens d’en acheter pour l’année entière !
 
Derek : ils sont dans la voiture !
 
Meredith : Bravo! Bon alors au boulot Docteur In love !
Ils reprirent rapidement leur travail, espérant que Mark ne ressurgisse pas de si tôt ! Derek ordonna à Meredith de prendre des anti douleurs, il la voyait souffrir et en était trop contrarié.  Il avait décidé de ne pas la quitter des yeux aujourd’hui, voulant la protéger au mieux des impulsions d’un homme désespéré.
 
C’était l’heure du déjeuner, il appréhendait ce moment, mais contre toute attente Mark n’était pas là, ils s’installèrent tranquillement et soulagés, mais pas pour longtemps !
 
Addie : et bien il ne t’a pas raté ! pour une fois la rumeur disait vrai !
 
Derek : Addie ! évite le sujet.
 
Addie : Bonjour mon cher Mari, je ne t’ai pas vu depuis hier et ce matin tu as disparu comme un voleur !
 
Derek : j’ai voulu aider mais pour ce que ça a servi !
 
Meredith : je ne vois pas ce que Derek aurait pu me dire pour me faire changer d’avis ! je viendrai prendre le reste de mes affaires ce soir ! et resterai à l’hôtel en attendant !
 
Addie : tu ne repars pas à New-York ?
 
Meredith : non pas du tout, je compte devenir chirurgien au SGH  comme ma mère !
 
Derek : c’est un des meilleurs hôpitaux ! tu fais le bon choix !
 
Addie : bon courage alors ! parce qu’aux dires de Mark, il compte rester ici près de Derek et te réexpédier illico à  New-York !
 
Meredith : qu’il fasse et qu’il dise ce qu’il veut ! je m’en fous !
 
Addie : et on peut savoir qui est cet homme ?
 
Derek : Addie !
 
Meredith : à quoi bon ! vous ne le connaissez pas ! et je pense que ça ne regarde personne, il y a assez de ragots dans cet hôpital !
 
Derek : c’est sûr !
 
Addie : j’ai essayé Mark m’a supplié d’en savoir plus ! Derek, tu devrais le soutenir un peu plus, il a vraiment besoin de toi là !
 
Derek : je sais ! mais je vais aller le voir, mais je n’ai pas du tout apprécié la façon dont il a réagit, regardes Meredith et ne me dit pas que ce qu’il a fait est pardonnable !
 
Addie : oui c’est impardonnable ! Mais c’est ton ami Derek le seul que tu es jamais eu, c’est ton rôle de le soutenir là peu importe ce que tu lui diras mais essaie de le raisonner et de lui faire relever la tête, il est au plus bas là !
 
Derek : je vais faire de mon mieux,  j’irai le voir après notre intervention !
 
Addie : bonne chance alors ! à vous aussi Meredith ! Mark est mon ami mais je respecte votre choix !
 
Meredith : merci  Addie ! à ce soir ! je viendrai chercher mes affaires !
Ils partirent tous les deux perturbés, une intervention facile, qui les libéra rapidement, tous les deux nerveux en chambre stérile, ne voulant commencer ni l’un ni l’autre à ouvrir les débats. Meredith s’assura qu’ils étaient bien seuls et se lança.
 
Meredith : tu comptes parler à Addie un jour ?
 
Derek : oui je vais le faire ! mais je voulais attendre un peu pour ne pas éveiller les soupçons ! je ne vais pas la quitter le même jour que tu quittes Mark ! ils vont comprendre c’est sûr !
 
Meredith : oui tu as peut être raison ! mais rien que de penser que tu vas passer toutes tes nuits avec ta femme me donnent la nausée.
 
Derek : je vais trouver un moyen, parce que je n’ai qu’une hâte c’est de m’endormir et me réveiller près de toi, entre les deux je ne l’imagine même pas tellement ca va me perturber le reste de la journée.
 
Meredith : va falloir être patients, ca va être très dur. Tu vas voir Mark là !
 
Derek : oui ! Mais franchement je me sens très mal sachant que je vais lui mentir tout du long !
 
Meredith : surtout ne craques pas, en voulant être honnête, ne lui révèle rien !
 
Derek : je ferai mieux de me taire, sinon c’est toi qui va me recoudre bientôt ! bon j’y vais ! je te tiendrais au courant ! tu es responsable de la neuro  jusqu’à mon retour !
 
Meredith : super ! je vais vite en abuser alors ! file !
 
Derek, plus nerveux que jamais se mit à la recherche de Mark, il le trouva en salle de garde, la tête enfoui dans son coussin, se laissant aller à pleurer sa tristesse, et cela devenait bien plus terrible à supporter pour Derek, la culpabilité commençait à prendre le dessus, la qualité de Derek Shepherd honnête et sincère qui à cet instant se transforma en une faiblesse peut-être lourde de conséquences.
Mark : va t’en Derek, je veux pas que tu assistes à ça !
 
Derek : Mark te ne mets pas dans un état pareil !
 
Mark : facile à dire, c’est pas toi qui viens de perdre la femme de ta vie ! je m’en remettrai jamais ! mais qu’est ce qui c’est passé bon sang !
 
Derek : ça arrive plus qu’on ne peut l’imaginer ! tu ressens là ce que tu as fait subir à toutes les femmes que tu as trompé, maintenant tu sais ce que ça fait !
 
Mark : c’est pas pareil ! c’est ma femme Derek, je n’ai eu qu’une seule relation sérieuse dans ma vie, c’est ma femme bordel !
 
Derek : mais tu as fais pareil qu’avec les autres, tu ne t’es pas gêné pour la tromper elle aussi !
 
Mark : c’est arrivé qu’une fois, elle ne le sait même pas en plus !
 
Derek :  peut-être qu’elle ne le sait pas, mais tu n’as pas changé, tu ne peux t’empêcher de draguer tout ce qui porte un paire de seins , devant ses yeux en plus !
 
Mark : oui je suis un con ! je sais, mais un con malheureux ! faut que je trouve un moyen de la récupérer !
 
Derek : pour l’instant il faut que tu te calmes, n’oublies pas dans quel état tu l’a mise !
 
Mark : oui ! je regrette honteusement d’avoir levé la main sur elle !
 
Derek : laisse tout ça s’apaiser pour l’instant, sinon ça ne pourra qu’empirer !
 
Mark : là ça ne peut pas être pire ! parles lui Derek, et je veux savoir qui sait ce mec !
 
Derek : parce que tu crois qu’elle va me le dire ! et ça servirait à quoi ! lui refaire le portrait et après !
 
Mark : au moins je me sentirais mieux !
 
Derek : et tu pourras dire Adieu définitivement à Meredith !
 
Mark : Dis moi à quel hôtel elle est !
 
Derek : je peux pas faire ça Mark tu le sais très bien !
 
Mark : juste pour savoir, tant que j’aurai pas mis un visage sur le salop qui a piqué ma femme je ne pourrais pas me calmer !
 
Derek : je sais plus quoi te dire d’autre là ! acceptes ce qui t’arrive un bonne fois pour toutes, je sais que tu n’es pas prêt pour l’instant, mais il le faudra un jour ou l’autre.
 
Mark : c’est pas pour maintenant alors ! où elle est là elle est partie ?
 
Derek : non elle me remplace en attendant, elle souffre mais elle
encaisse bien !
 
Mark : tu t’es appliqué au moins pour la recoudre !
 
Derek : je pense que oui ! bon je vais y aller, toi tu devrais rentrer t’es pas en état de travailler !
 
Mark : non ca va aller ! ca m’a fait du bien de te parler ! même si j’en suis toujours au même point !
 
Derek : crois moi ca fait longtemps que j’en suis là moi aussi !
 
Mark : oui j’ai constaté ça malheureusement ! qu’est ce qui vous est arrivé ?
 
Derek : la flamme s’est éteinte, définitivement je crois, du moins de mon point de vue !
 
Mark : Elle t’aime toujours Addie, et elle souffre aussi !
 
Derek : je le sais très bien, mais j’en ai marre de faire semblant !
 
Mark : pourquoi continuer alors ! parles lui une bonne fois pour toutes, tu ne l’aimes plus, mais toi au moins tu ne l’as pas trompé, je sais pas comment tu fais, elles sont toutes folles de toi, tu n’aimes plus ta femme, et tu reste là sans rien faire, bouge toi un peu  redécouvre les plaisirs de la vie bordel !
 
Derek : je retrouve enfin Mark !
 
Mark : oui profites ça ne vas pas durer !
 
Derek : merci de tes conseils, mais je suis pas prêt pour tout ça ! je sais pas en fait !
 
Mark : arrête de te torturer, elle ne souffrira pas plus qu’en ce moment !
 
Derek : je ne suis pas convaincu là !
 
Mark : bon je crois qu’on va s’y remettre sinon nous allons déprimer tous les deux !
 
Derek : tu n’as pas tort !
 
Mark : va rejoindre ma femme ! c’est encore la mienne pour le moment et essaie de savoir au cas où ! encore mieux essaie de la raisonner et dis lui que je suis le seul qui lui faut !
 
Derek : bien sûr Mark ! dans une heure elle court vers toi !
 
Mark : si ce miracle arrive tu seras le parrain de tous mes enfants !
 
Derek s’en alla, souriant maladroitement, il se sentait vraiment trop lâche, jamais il n’avait menti à ce point, jamais il avait autant trahi son ami, sa femme, il fallait rapidement que tout cela cesse… et vite.
Le reste de l’après midi se déroula sans incident, Mark et Meredith ne s’étaient pas croisés, elle a fait tout pour,  elle avait pratiqué deux interventions avec Derek, mais n’avaient pas encore pu trouvé un moment pour s’isoler, se parler voir plus…
 
La nouvelle faisait le tout de l’hôpital, quelques uns surpris, désolés, mais d’autres ravies du nouveau célibat de Mark Sloane, que dire De Christina, forcé d’admettre qu’elle avait perdu son pari, mais encore plus avide de détails, elle voulait la version de la principale intéressée, sachant pertinemment qu’elle allait devoir cravacher pour la faire parler, mais trop gourmande pour ne pas lâcher prise ! elle l’attendait de pied ferme dans le vestiaire.
 
Christina : te voilà ! je t’attendais de pied ferme ! putain la gueule ! tu devrais porter plainte là !
 
Meredith : pitié Christina ! je suis morte là ! ni sarcasmes ni interrogatoire !
 
Christina : oh que non ! je viens de perdre une partie de mon salaire là, alors j’ai au moins droit à la version officielle !
 
Meredith : une autre fois je te raconterais tout ! mais là il faut que je rentre récupérer mes affaires avant de tomber sur Mark, Derek m’attends !
 
Christina : tu vas dormir où !
 
Meredith :  euh…. à l’hôtel  !
 
Christina : dis moi lequel comme ça je viens te tenir compagnie et tu pourras tout me raconter.. j’apporterai de quoi boire.
 
Meredith : non pas ce soir je ne peux pas !
 
Christina : ouhhhh  tu vas faire des folies de ton corps avec Mamour !
 
Meredith : chutttttttt, putain sois discrète !
 
Christina : y a personne !  profites alors, et n’oublies pas que tu me doit une longue conversation bien détaillée ! bye !
 
Elle repris deux antalgiques, son visage avait enflé et la douleur persistante lui rappelait en permanence la situation bien trop compliquée dans laquelle elle s’était mise, elle rejoignit Derek qui l’attendait avec Addie.
 
Meredith : je suis prête, faut que je pense à me trouver une voiture, je pense que vous devez en avoir marre de me servir de chauffeur !
 
Addie : ça ne nous gêne pas ! autant y aller Mark n’a pas fini d’opérer, tu auras le temps de rassembler tes affaires avant qu’il ne rentre !
 
Meredith : oui, il vaut mieux éviter toute nouvelle confrontation pour le moment !
 
Derek : tu n’as pas l’air d’aller bien , Ca va ?
 
Meredith : ca va aller ! la douleur se réveille et elle est persistante !
 
Derek : en plus c’est enflé maintenant !
 
Addie : c’est pas beau à voir, je l’avoue, a part des anti douleurs et une poche de glace y a rien d’autres à faire !
 
Derek : allez, ne nous éternisons pas ! en route !
 
Meredith rassembla ses affaires en un temps record, deux valises étaient déposées devant l’entrée, Derek la rejoignit et lui tendit un verre de Téquila.
 
Derek : tiens ça te fera du bien ! pour tout tes maux ! et pour te rappeler ce que la dernière t’a déclenché !
 
Meredith : Derek ca va pas ! où est Addie !
 
Derek : en haut !(à l’oreille) tu me manques de trop !
 
Meredith : je suis prête à partir ! ! (à l’oreille) moi plus que ça, j’ai envie de toi !
 
Derek : je préviens Addie que nous partons ! !(à l’oreille) et après je vais combler toutes tes envies !
 
Derek n’eut pas besoin de l’appeler, elle était en train de descendre, mais à ce moment là la porte s’ouvrit, sur un mari au cœur meurtri.
 
Meredith : Derek je suis prête à partir !
 
Derek : euh … d’accord très bien !
 
Mark : je suis vraiment désolé Meredith de t’avoir frappé ! j’espère
que tu pourras me le pardonner un jour !
 
Meredith : c’est  pas prêt d’arriver !
 
Mark : Derek ! tu n’as pas besoin de l’accompagner ! j’ai ramené sa voiture !
 
Meredith : j’en veux pas de ta voiture ! je veux plus rien qui vienne de toi !
 
Mark : d’accord ! j’ai décidé de ne plus m’énerver après toi ! comme tu veux , mais tu l’aurais adoré !
 
Derek : bon je fais quoi moi !
 
Addie : évites de parler !
 
Mark : passes un bonne nuit alors même si la douleur risque de te réveiller ! moi elle va me tenir éveillé toute la nuit !
 
Meredith : bonne nuit Mark ! Derek s’il te plait !
 
Mark : ah une dernière chose ! si tu comptes le rejoindre et t’envoyer en l’air, fais moi un dernier plaisir, enlève ton alliance !
 
Il s’en alla dans sa chambre, Addie ne sachant plus quoi dire, Derek le regard figé sur son alliance et Meredith furieuse prit ses valises et sortit.
Derek : ça va ?
 
Meredith : oui j’ai eu un peu peur au début ! mais je l’ai trouvé relativement calme !
 
Derek : je crois que lui avoir parlé ça lui a fait du bien !
 
Meredith : c’est vrai au fait, tu ne m’en a pas parlé ! comment ça s’est passé !
 
Derek : très dur de mentir, mentir, toujours mentir, mais j’ai réussi à le calmer un peu !
 
Meredith : je vois ça ! tu es très persuasif quand tu veux !
 
Derek : ouais ! mais je me sens toujours aussi mal !
 
Meredith : je sais, j’aimerai pas être à ta place ! 
 
Derek : mais il est ressorti quelque chose de bon de notre conversation !
 
Meredith : ah oui !
 
Derek : je lui ai parlé de moi et d’Addie ! il s’en était déjà aperçu de toute façon !
 
Meredith : laisse moi deviner ! il t’a dit de profiter des plaisirs de la vie et de toutes les infirmières qui te dévorent des yeux !
 
Derek : je vois que tu le connais bien ! c’est ça !  pratiquement mot pour mot !
 
Meredith : c’est bien alors ! il n’aura pas de soupçons comme ça !
 
Derek : tu crois ! faut vraiment être patients et prudents ! il veut vraiment savoir avec qui tu t’envoie en l’air !
 
Meredith : je ne m’envoie pas en l’air ! je fais l’amour avec un amant fabuleux !
 
Derek : heureusement qu’on est arrivés, sinon j’allais encore m’arrêter sur le bord de la route !
 
Meredith : oui ! et la le stock de préservatif est dans le coffre !
 
Derek aida Meredith porter ses valises, il l’observait passionnément en train d’essayer de ranger tant bien que mal quelques affaires dans ces mini placards, mais ces dernières minutes sa main gauche l’obsédait, plutôt son annulaire, autour duquel une alliance n’avait plus sa place, il se forçait à penser que ce n’était qu’un oubli et non une volonté cachée.
 
Meredith : voilà j’ai rangé le minimum ! va vite falloir que je me trouve un appart !
 
Derek : tu peux rester là autant que tu veux, pour toujours même !
 
Meredith : comme ça tu as ta maîtresse à portée de mains ! t’es un petit malin !
 
Derek :  tu n’es pas ma maîtresse tu es juste la seule femme de toutes mes pensées ! et je suis ton amant responsable de notre adultère !
 
Meredith : je suis libre moi maintenant !
 
Derek : par officiellement !
 
Meredith : tu crois qu’un divorce peut se régler en 24H ! à vrai dire j’en sais trop rien ! tu connais un avocat ?
 
Derek : je ne parlais pas de ça !
 
Meredith : mais de quoi alors ?
 
Derek : Mark te l’a clairement fait remarqué !
 
Meredith : ah je vois !!!  ohh vu ta tête, j’ai l’impression d’avoir commis une faute bien grave !
 
Derek : non.. mais c’est que… tu comptes la retirer bientôt !
 
Meredith : un détail insignifiant pour moi ! et je vais y remédier sur le champ !
 
Derek : attends ! viens t’asseoir près de moi et écoutes moi !
 
Meredith : tu sais que tu me fais peur à chaque fois que tu veux me parler !
 
Derek : oubli ce Derek là ! je veux juste que tu m’autorise à retirer ce bout de métal qui va te libérer juste l’espace d’une seconde parce qu’à l’instant où il aura disparu, toutes les alliances sur cette terres ne suffiront pas pour prouver que tu vas m’appartenir  jusqu’à mon dernier souffle de vie, tu m’a volé mon cœur et je ne veux pas le retrouver parce que toi seule sera le faire battre, voilà c’est fait, alors je te promets de t’aimer, de ne jamais cesser de t’aimer  contre vents et marées .
 
Meredith en avait le souffle coupé, les yeux brillants et humides, elle ne sut quoi lui répondre, préférant jeter balancer son alliance et embrasser ses lèvres qui venait de l’émouvoir à tel point, qu’elle ne put trouver une réponse de la même intensité, alors elle préfère lui transmettre le bonheur qu’elle ressent de la meilleur des façons , mais le bruit d’un voiture les interrompu ce baiser qui commençait à les mener là où ils perdaient pied.
 
Derek :  merde ! c’est la voiture de Mark !
 
Meredith : c’est pas vrai comment il a fait pour me trouver ! il  nous a suivi !
 
Derek ! non il serait déjà là !
 
Meredith : peut être qu’il a attendu pour nous surprendre…
 
Derek : nous sommes habillés et pas décoiffés rien à craindre ! je vais aller le voir !
 
Mark : putain mais qu’est ce tu fous là !
 
Derek : c’est plutôt à moi de te demander ça ! comment tu es arrivé jusqu’ici ?
 
Mark : désolé j’ai mis la balise Gps de mon portable dans ta voiture pour la suivre !
 
Derek : mais tu veux aggraver les choses ma parole ! rentre il vaut mieux !
 
Mark : je comprends maintenant pourquoi elle n’est enregistré dans aucun hôtel de la ville !
 
Derek : oui j’ai eu cette idée sur le coup hier ! Au moins elle est pas loin et on peut veiller sur elle !
 
Mark : il n’est pas là j’espère !
 
Derek :  Mais non ! je viens juste de la déposer et décharger ses valises ! je vais voir s’il lui manque rien et on rentre ! tu fais quoi là ! restes ici !
 
Meredith : ah mais c’est pas vrai tu m’a suivi jusqu’ici !
 
Mark : oui !!! mais juste pour te parler ! tu ne réponds pas à ton téléphone !
 
Meredith : j’ai plus rien à te dire tu va le rentrer dans ta petite tête !
 
Mark : s’il te plaît ! je me suis calmé !
 
Meredith : encore heureux ! ah tiens j’ai assouvi ton dernier plaisir ! (lui jetant l’alliance en pleine figure) !
 
Mark : je ne pensais pas ce que je disais ! ne fous pas tout en l’air ! je m’en fous que tu ais couché avec un autre, je veux juste que tu me reviennes !
 
Meredith : jamais c’est terminé, fini, notre mariage est mort et enterré !
 
Derek : Mark allez remonte dans ta voiture, j’arrive !
 
 
Derek : je suis désespéré de t’abandonner, mais là j’ai pas le choix !
 
Meredith : ca va aller ! je vais finir de tout ranger et me coucher, j’ai encore mal j’ai l’impression que ma joue va exploser !
 
Derek : j’essaierai de passer plus tard mais je ne te promets rien !
 
Meredith : réveilles moi en douceur alors ! et au fait je t’aime encore plus !
 
Derek : je vais pas pouvoir partir là ! non, faut que j’y aille !
 
Derek se résolut à rentrer, suivant Mark, mais soulagé d’être arrivé si tôt, quelques minutes après  le choc aurait été insoutenable. Mark récupérant honteusement sa puce Gps qu’il avait camouflé sur un essuie-glace.
 
Addie : Derek déjà de retour ! tant mieux …
 
Derek : oui ! Mark a eu la très bonne idée de suivre Meredith ! ca a failli mal finir encore !
 
Mark : il faut bien que je me batte ! je vais pas abandonner comme ça, je veux pas et je peux pas !
 
Addie : alors bats toi mais en douceur cette fois-ci !
 
Derek : et maintenant que tu sais où elle se cache ! ne fais pas de conneries ! promets le moi !
 
Mark : d’accord je n’y retournerais pas, pas tout de suite je veux dire !
 
Derek : ne la fais pas fuir de nouveau ! laisse là tranquille un bon moment du temps que ça se calme et ne mets pas les pieds de sitôt à la caravane !
 
Addie : la caravane ?
 
Derek : oui !
 
Mark : d’accord ! d’accord ! je vais vous laisser, avaler deux somnifères et essayer de dormir tout seul ! Derek n’attends pas plus longtemps toi non plus ! autant crever l’abcès une bonne fois pour toutes ! bonne nuit !
 
Addie : il parle de quoi là !
 
Derek : rien d’important ! je vais me faire un sandwich et monte me coucher !
 
Addie : je suis invisible ou quoi ! j’existe bordel !
 
Derek : Addie j’ai eu ma dose pour la journée ! Mark et Meredith ! j’ai subi ça toute la journée ! je veux souffler là !
 
Addie : va souffler ! évite toute conversation comme d’habitude !
 
Derek : demain nous aurons une longue conversation puisque tu y tiens ! bonne nuit !
La nuit s’annonça bien longue, un sommeil difficile à trouver pour nos quatre médecins, le premier à se lever de son insomnie fût Mark, il ne pouvait se faire à l’idée d’avoir perdu Meredith ! il ne prit pas la peine de se réveiller pris les clés de sa voiture , décidé coûte que coûte à se faire pardonner et la convaincre de son erreur.
 
Meredith dormait à point fermé assommée par touts les antalgiques qu’elle avait prit, elle n’entendit ni la voiture ni la porte s’ouvrir, mais sentit la chaleur d’un corps qui se collait à elle. Trop heureuse qu’il ait pu la rejoindre.
 
Meredith : Derek ! Tu es là enfin !
 
Mark : DEREK !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
Meredith fit un bond de frayeur, Tellement les décibels avaient atteints leur maximum !
 
Meredith : Mark !!! merde qu’est ce tu fous là
 
Mark : Derek !!!!!!!!!!!!! c’est lui ! non non pas ça ! comment il a pu !!!!!!
 
Meredith : calmes toi de suite !
 
Mark : comment veux tu que je me calme !! Derek putain ! je vais le tuer !!!!!
Il s’enfuit moins discrètement qu’il était arrivé. Meredith affolée se précipita sur son téléphone priant qu’il n’ait pas éteint le sien !
 
Addie : c’est pas vrai qui peut bien t’appeler à cette heure ci !
 
Derek : humm, j’en sais rien !!! l’hôpital sûrement !
 
Addie : ton bipper n’a pas sonné ! réponds ! s’il te plait ! ta sonnerie est atroce en plus !
 
Derek : moui allo ! Meredith calmes-toi !
 
Addie : ah c’est pas vrai c’est reparti !
 
Derek : quoi ! Merde ! il est où là ! Restes où tu es pour l’instant !
 
Derek se leva en trombe, complètement affolé et surtout inquiet de ce qui allait lui arrivait d’ici quelques minutes, non secondes il entendit la porte claquer ! il ferma la porte de sa chambre pour éviter ce spectacle à Addie, sans trop y croire, respira un bon coup et décider affronter une dernière fois son ami, assumer ce qu’il avait détruit, prêt à recevoir le châtiment qu’il méritait.
 
 
 
 
 
 
 
*****************************************************************
*****************************************************************
*****************************************************************
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quelques temps…. plus tard……
 
2h du matin, Meredith fut réveillée par un air musical qu’elle reconnaissait dès le 1ère seconde, agréable mais bien plus bruyant que son réveil !
 
Meredith : Derek ! c’est à ton tour !
 
Derek : ah non ! tu dis ça toutes les nuits !
 
Meredith : allez s’il te plait, t’auras droit à mon plus gros câlin après !
 
Derek : j’ai trop sommeil, vas y s’il te plait ! te ferai mon câlin à moi !
 
Meredith : Derek !!  Ta fille hurle de faim là !
 
Derek : d’accord j’y vais ! Bizarrement c’est ma fille que la nuit !
 
Meredith : oui et la notre pour le reste de la journée !
 
Derek : mouais ! je me fais avoir à chaque fois ! allons calmer cette petite princesse !
 
Il fut de retour quelques minutes plus tard, avec leur petit ange dans les bras qui avait déjà bien entamé son biberon.  Comme chaque nuit, ils la terminèrent tous les trois ensemble, chérissant cette belle brunette au regard dévastateur tellement le bleu intense de ses yeux faisaient déjà chavirer leurs parents, heureux à présents, libérés de tout engagement.
 
Bien sûr, ça n’a pas été sans difficulté, à commencé par un combat physique mettant une fin tragique à une si longue amitié, un combat légal pour arriver à bout de deux divorces non sans laisser des traces à pour ceux qui ne voulaient perdre la face et surtout un combat moral, lorsqu’il a fallu faire un choix quant à l’avenir d’un petit être dont l’hérédité restait à prouver.
 
L’une en était traumatisée, l’autre en était plus qu’excité, certain de leur destinée, certain que l’amour en était l’unique responsable. Elle se laissa facilement convaincre tellement elle croyait en cet amour, à y repenser un amour qui n’aurait jamais du naître vu les circonstances, et les dégâts que cet amour a dû causer pour voir le jour, un amour maintenant totalement libre, scellé à jamais, non pas par deux alliances, parce qu’lls ne voulaient s’enfermer de nouveau,  mais par ce petit ange, enlacé au milieu de leurs parents en émoi , un symbole de leur amour, bien plus représentatif que deux anneaux dorés.
 
******************************************************************
******************************************************************
 
D'avoir passé des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
Et un jour une femme dont le regard vous frôle                                    
recouvre de son écorce Vos plaies les plus profondes
Puis un jour cette femme Met sa main dans la votre                                           
Et jusqu'au bout d'elle-même vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde
Jour après jour vous redonne confiance                                                             
De toute sa patience Vous remet debout
Et un jour cette femme Dont le regard vous touche
Porte jusqu'à sa bouche Le front d'un petit monde
Et jusqu'au bout de soi Lui donne tout ce qu'elle a
Chaque pas chaque seconde Et jusqu'au bout du monde.....

Extrait de la chanson : Et un jour une femme …
(Lionel Florence, Pascal Obispo)
 
 
 
FIN
À ce jour, 4631 visiteursont visité ce site
Sondage  
 

Comment trouvez-vous ce site ?
Excellent 70%
Très bien 30%
Bien 0%
Boff 0%
Je n'aime pas 0%
10 Votes totaux


 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement