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Le plus beau des combats...
Par Valderek
Qui l’eut cru, qu’un jour ma vie allait basculer, je suis un chirurgien réputé, j’étais marié depuis 11 ans, un amour sans faille, c’est ce que je croyais, jusqu’au jour ou elle m’a trompée, alors qu’elle m’aimait.
 
Je n’ai pas pu lui pardonner, alors je m’en suis éloigné, à commencer par divorcer, puis j’ai traverser tout le pays, pour changer de vie, un nouveau poste un nouveau défi, auprès d’un ami, mais chef de mon service, au moins j’en suis averti.
Je viens de débarquer à Seattle, demain je prends mon poste de chef de la neurochirurgie, le manque me ronge, voilà des semaines que je n’ai pas opéré, trop occupé à panser mes blessures, je me relève peu à peu de ce cauchemar, c’est ici que tout recommence.
 
Je suis époustouflé par la beauté des lieux, je suis au milieu de nulle part au bord d’un lac, j’en suis l’heureux propriétaire, merci internet. J’ai fait installé une caravane en attendant d’être sur de me plaire ici, et qui sait peut être qu’un jour une fois mon bonheur retrouvé, j’y construirai une belle demeure.
 
Ma première nuit sans aucun trouble, serein enfin, je suis bien en avance, je me prépare tranquillement,  je vais devoir affronter les banalités d’usage avant de commencer d’opérer, enfin bon c’est obligé, alors autant m’y faire à l’idée, mais je me languis tellement d’ouvrir les portes d’un bloc, de prononcer ma phrase fétiche, et ainsi exceller autant que la médecine me le permet.
 
Me voilà enfin arrivé, je suis devant le SGH, et Richard m’attends déjà, au moins je ne me perdrais pas.
 
Richard : je vois que tu es à l’heure pour ton premier jour ! ravi de te revoir Derek !
 
Derek : et moi donc ! ca fait bizarre quand même, la dernière fois j’étais votre interne alors ! 
 
Richard : en tout cas j’ai bien fait mon boulot, je suis fier de ce que tu es devenu !
 
Derek : je me défends, tant que je reste dans le top 5 des neurochirurgiens du Pays, rien ne peut me rendre plus heureux !
 
Richard : désolé de te presser, mais on va éviter les présentations habituelles, tu as déjà une urgence, et en plus il s’agit d’une de nos internes qui a eu un grave accident de la route…
 
Derek : oh là ça n’a pas l’air d’aller Richard !
 
Richard : non c’est que je suis encore trop secoué, c’est une personne qui m’est très chère, c’est bien plus qu’une interne, je la considérais comme ma fille…
 
Derek : oh là si tu en parles déjà au passé c’est que son état est vraiment critique, autant y aller tout de suite, et on en reparlera après une fois que je l’aurai examinée.
 
Et voilà, je suis la depuis deux minutes à peine, et j’ai déjà un cas critique, une personne très importante aux yeux de Richard, la pression est déjà là, mais j’aime ça, elle me rend bien plus performant. Il est temps d’aller sauver une vie, ma première à Seattle.
...
 
C’est une sensation bizarre, je ne sais pas où je suis, tout est vraiment sombre, mes yeux ne veulent pas s’ouvrir, j’entends difficilement des voix, je sens que beaucoup de monde s’agite autour de moi, je comprends tous ces termes médicaux, oui bien sûr je me souviens je suis interne en chirurgie.
 
Mais qu’est ce qui vient de m’arriver, je n’en n’ai aucune idée, tout est si confus, je n’entends que des murmures, et le son d’un électrocardiogramme, au moins mon cœur bat toujours.
 
 
Richard : voilà C’est ici ! Docteur Yang, une évolution ?
 
Christina : rien n’a changé chef ! elle est toujours dans le coma ! on attend l’IRM !
 
Richard : je vous Présente Derek Shepherd ! votre nouveau titulaire en Neuro !
 
Christina : bonjour ! il va s’occuper d’elle ? parce que ca fait un moment que j’attends l’autre … euh le Docteur Savoy,
 
Derek : oui, je prends le relais, donnez moi son dossier, et faîtes moi un bilan complet,  pour accélérer ma lecture ! nous n’avons plus de temps à perdre !
 
Christina : Enfin ! Meredith Grey ! interne en chirurgie, victime d’un accident de voiture cette nuit, voiture contre camion, trauma crânien important, choc violent au niveau des jambes, nous l’avons stabilisée !
 
Derek : bon en attendant l’IRM, l’immédiat est son trauma crânien, nous nous occuperons de ses jambes une fois qu’elle sera réveillée, montrez moi son premier scan !
 
Christina : le voilà ! rien de précis ! c’est pour ca que le Docteur Savoy voulait une IRM.
 
Derek : voyons ça !
 
C’est trop flippant, je les entends parler de moi, je suis rassurée parce que mon amie est prêt de moi, mais une voix que je ne connais pas prends les choses en mains, mais il n’a pas l’air très serein en ce qui me concerne.
 
Derek : je ne vais pas attendre l’IRM pour me le confirmer ! préparez un Bloc on l’emmène !
 
Richard : tu vas l’opérer ? qu’est-ce qu’ils ont manqué !
 
Derek : rien à vue d’œil, mais une blessure pareille et ses constantes que je viens de lire me font conclure avec quasi certitude qu’une hémorragie doit être résorbée rapidement !
 
Richard : dépêchons nous alors !
 
Derek : Chef, avec tout mon respect, je vous crois bien trop concerné pour m’assister, le Docteur Yang me suffira ! mais il me faut rapidement l’IRM !
 
Richard : allez-y vite tous les deux ! je me charge de l’IRM !
 
Christina : génial !!! euh .. je veux dire ..je la prépare pour le bloc !
 
Génial, on va m’ouvrir la tête, en plus par un inconnu, mais il à l’air de savoir ce qu’il fait, en tout cas je l’espère, mais au moins Christina sera à mes côtés, oh là je sens que je flotte, tout me semble si léger, je m’endors je crois.
 
 
Me voilà de retour, c’est le grand jour, j’ai fini de me préparer, je vais rentrer dans le bloc, ma patiente est déjà anesthésiée, il ne me reste plus qu’à tout donner, parce qu’elle semble être beaucoup appréciée cette Meredith Grey, un nom qui m’est familier, mais ce n’est pas le moment de m’en préoccuper. Il est temps d’entrer en scène.
 
Derek : bonjour à tous ! c’est une matinée idéale pour sauver une vie ! alors allons y !
 
Richard me ramena en un temps record l’IRM, ce qui confirma mes dires, je savais où aller, où inciser et où réparer, une opération de routine, bien réussie. Je me laissais à penser que son cas allait me prendre plus de temps que je ne le pensais, son état me préoccupait.
 
 
Je me réveille enfin, si on peut dire, toujours la même sensation, mais tout est un peu moins sombre, les voix sont plus audibles, je pense être sur la bonne voie, l’opération doit y être pour quelque chose, mais je ne peux toujours pas bouger et encore moins ouvrir les yeux.
Derek : Docteur Yang, vous restez avec elle, et suivez l’évolution, son coma peut tout de même perdurer ! prévenez moi à la moindre activité !
 
Christina : très bien Docteur ! et merci de me permettre de rester auprès de mon amie !
 
Derek : de rien ! mais je ne le savais pas,  sa famille a été prévenue au moins ?
 
Christina : c’est moi sa famille ! elle n’a que moi ! sa mère est décédée depuis peu !
 
Derek : ah je vois ! c’est désolant de n’avoir personne à ses côtés, mais attendez, je fais le rapprochement maintenant, c’est la fille D’Elis Grey ?
 
Christina : en chair et en os, mais pas au mieux de sa forme ! et pour ses jambes ? je programme une autre IRM ?
 
Derek : on va lui laisser le temps de se remettre de l’intervention, mais il faudra le faire rapidement ! Apparemment il n’y a plus aucun réflexe !
 
Je vais ma m’accorder ma première pause, tout s’est bousculé ce matin, je n’ai pas même pas signer mon contrat, mais je ne m’empêche pas de penser à cette Meredith, la fille de l’immense Grey, la meilleure à ce jour, je l’ai croisé quelques mois pendant mon internat, je savais fort bien qu’elle avait une liaison avec Richard, et je m’amuse à penser d’avoir déjà croisé une jeune adolescente timide et renfermée, je viens tout juste de l’opérer malgré que ce soit un succès je suis toujours inquiet.
 
Je bois tranquillement un café, tout seul, je n’ai pas eu le temps de rencontrer quelques confrères, mais je vois quelques internes à une table, l’air abattus, sûrement des amis à elle, autant les informer et essayer de les rassurer, et puis de toute façon je n’aime pas rester seul.
 
Derek : bonjour vous tous ! je ne veux pas vous déranger, je suis votre nouveau titulaire en neuro, Derek Shepherd !  et je viens vous donner des nouvelles de Meredith Grey que je viens tout juste d’opérer !
 
Izzie : enchantée Docteur Shepherd, comment va-t-elle ?
 
Je leur fais un rapide compte rendu technique de mon opération, j’essaie de les rassurer mais je ne sais pas moi-même quand elle va se réveille, ni la gravité de ses autres blessures, le plus est important à été fait, alors je les encourage à patienter et espérer qu’elle se réveille rapidement. Mon bip retentit.
 
Derek : je vous tiendrais informés du suivi, je dois vous laisser, à très bientôt alors !
 
Georges : oui ! Merci docteur Shepherd !
 
J’espérai que ce soit une bonne nouvelle de Christina, mais non,  il faut que j’aille aux urgences, je suis totalement perdu, incapable de me repérer, autant demander sa route, sinon l’urgence risque de mal tourner.
 
Une jolie infirmière m’a bien aidé, je n’ai pas encore la tête à flirter, elle aurait bien aimé que je l’invite à boire un verre, mais non je préfère pour l’instant me concentrer uniquement sur le boulot, Je suis pas encore prêt, même si le sexe me manque comme à tout homme, mais je peux m’abstenir et je verrais venir.
 
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cet état, ça me parait une éternité, mais quelque chose a changer, j’ai mal partout, surtout dans le dos, j’entends de mieux en mieux, j’essaie d’ouvrir les yeux, mais là ça bloque toujours, mais je sens mes paupières bouger, je vais finir par y arriver, j’y suis tout prêt !
Christina n’est plus toute seule, je reconnais la voix de Richard, il semble inquiet de mon état, mais le bruit de cet électrocardiogramme m’empêche toujours de savoir ce qu’il m’est arrivé, ah revoilà l’inconnu, je ne sais toujours pas qui sait, sauf qu’il m’a opéré, mais j’aime bien sa voix, je la trouve apaisante, je divague là !!! il faut que je sorte de cet enfer, allez Meredith essaie de te réveiller.
 
Derek : du nouveau Docteur Yang ?
 
Christina : état stables, les constantes sont bonnes !
 
Richard : au moins ça !
 
Derek : il nous reste plus qu’à  attendre que notre marmotte se réveille ! je vais vérifier de plus prêt , voyons ses pupilles ! aucune dilatation, c’est bon signe !
 
Ouah je viens de me prendre un de ses flash, une lumière éblouissante, je sens quelqu’un tout prêt de moi, je sens son souffle, c’est lui toujours, mais.. il me touche, je le sens, c’est bon signe, le flash a disparu mais la lumière ne s’évanouit pas, serait ce enfin la sortie, oui j’arrive à mieux bouger mes paupières.
 
Christina : oh .. docteur ! je crois qu’elle a bougé ses paupières !
 
Derek : c’est peut être l’effet de ma lampe, mais autant vérifier ! Meredith vous m’entendez ?
 
Je ne sais pas pourquoi, mais j’espère tant qu’elle réagisse de suite, qu’elle se réveille, je ne la connais même pas, c’est une patiente parmi tant d’autres, mais je veux à tout prix qu’elle ouvre les yeux maintenant, je lui prends la main dans l’attente d’un quelconque mouvement.
 
Le voilà qui me parle, qu’il m’appelle par mon prénom, peut être qu’il sent que je vais me réveiller, il vient de me prendre la main en plus, mais elle me rassure, bizarre, c’est vraiment étrange, mais la douleur me ramène aussitôt à la réalité, je sens mes doigts bouger, et je luis serre sa main, enfin mes yeux s’ouvrent.
 
Derek : on y est ! voilà notre miraculée !
 
Christina : merci merci ! Meredith ca va ?
 
Derek : elle est intubée Docteur Yang ! 
 
Richard : elle peut respirer seule ! je vais m’en occuper !
 
Derek : bonjour ! je suis Derek Shepherd, votre neurochirurgien !
 
Richard : voilà c’est fait !
 
Quel dur retour, mais je peux enfin respirer et demander ce qu’il vient de m’arriver, pourquoi il me lâche pas la main, il s’appelle comment déjà, Derek She.. quelque chose, en tout cas il a des yeux de folie, et en plus il me sourit, allez dit quelque chose Meredith.
 
Meredith : Aie j’ai trop mal !!! qu’est ce qui m’est arrivée ?
 
Derek : Votre amie va tout vous raconter !  DocteurYang !  pompe à morphine et IRM d’ici Une heure ! j’ai une intervention rapide et je reviens dès que possible !
 
Christina : c’est comme si c’était fait !
 
Richard : Derek !
 
Derek : oui !
 
Richard : merci de me l’avoir ramenée !!
 
Derek : c’est mon boulot Richard ! c’est pour ça que je suis là non !
 
Quelle journée, je suis amplement satisfait, j’ai réussi mes deux interventions, j’ai commencé à faire connaissance avec quelques confrères, les internes me sont reconnaissants d’avoir sauvé leur amie, je sens que je vais beaucoup me plaire ici !
 
Je suis bipé par le DrYang, je la rejoins en salle D’IRM, tout est prêt reste plus qu’à interpréter, oh mon dieu, finalement ce n’est pas une si belle journée.
J’ai enfin repris mes esprits, je sais maintenant que je n’ai plus de voiture, aux dire de Christina elle est partie direct à la casse, et moi j’ai survécu je ne sais pas comment, la douleur s’est apaisée, la morphine fait son boulot, mais je suis tout de même inquiète, je ne ressens plus rien à partir de mon bassin, et la tête qu’ils font de l’autre côté n’est pas pour me rassurer.
 
Christina : mon dieu c’est foutu elle ne remarchera plus !
 
Derek : oh là ! vous voulez qu’elle apprenne comme ça ? et rien n’est jamais foutu, pas avec moi !!!
 
Christina : non mais y a qu’à regarder les dégâts, et la moelle épinière ?
 
Derek : c’est ce que je fixe de puis tout à l’heure, un compression spinale mais ça ne me semble pas irréversible, ce qui m’inquiète c’est le nombres de vertèbres en miettes, et au moins deux disques sont touchés.
 
Richard : oh.. c’est si mauvais que ça ?
 
Christina : j’avais jamais vu pire !
 
Derek : moi aussi au contraire, et faut garder espoir !
 
Richard : je pense qu’il faut quand même contacter Ethan !
 
Derek : Ethan ? c’est qui !
 
Christina : son fiancé ! il est pilote de chasse, il doit rentrer dans 3 jours !
 
Derek : Fiancée à un pilote de chasse ! elle doit en faire des jalouses !
 
Christina : les chirurgiens c’est bien aussi !! bon je me tais chef !
 
Derek : j’ai un peu de mal à suivre !
 
Richard : le Docteur Yang a une relation avec Preston Burke ! enfn bref, je vais
essayer d’appeler les parents d’Ethan, il doivent savoir où il est et comment le joindre !
 
Derek : vous le connaissez bien alors !
 
Richard : oui ils ont grandi ensemble, ils sont inséparables depuis leur tout jeune âge, ils ont prit des chemins différents, mais ne se sont jamais séparés.
 
Derek : bon, je vais examiner cette IRM de plus prêt, ramenez Meredith dans sa chambre je viendrai lui parler dès que je serai fixé !
 
Ah voilà Christina, je commençais à me sentir seule dans ce caisson, vu sa tête les
nouvelles ne sont pas bonnes, je préfère continuer d’observer les réactions de .. comment il s’appelle déjà.. ma mémoire me joue des tours, ah oui Derek quelque chose, mais lui non plus ne me rassure pas, mais il a l’air très concentré à étudier en détail mon anatomie de l’intérieur.
 
Meredith : alors ! vu ta tête je dois m’attendre au pire !
 
Christina : c’est pas joli en effet, mais rien d’irréversible, le Docteur Shepherd continue d’observer minutieusement, il viendra te voir bientôt, pour t’en parler !
 
Meredith : tu mens mal Christina, et d’où il sort au fait ce Shepherd !
 
Christina : c’est le nouveau chef de neuro ! il vient d’arriver aujourd’hui, mais j’en sais pas plus !
 
Meredith : ca peut pas être pire que Savoy !
 
Christina : il vient de t’opérer Meredith ! et crois moi il est vraiment doué, tu es entre de bonnes mains !
 
Meredith : encore faut-il qui puisse le faire, doué ou pas ! je peux voir mon Irm au moins ?
 
Christina : il va venir te voir , sois patiente ! ah au fait, le chef essaie de joindre Ethan, tu sais comment le contacter ?
 
Meredith : non ! ses plans de vols sont secrets défense !! je doute qu’il y parvienne ! nous ne sommes pas officiellement ensemble, donc l’information ne sera pas transmise !
 
Christina : je m’en doutais un peu ! il rentre bientôt de toute façon !
 
Meredith : oui, dans 3 jours ! il va pas aimer j’ai détruit sa voiture !
 
L’un dans l’autre c’est pas plus mal qu’Ethan ne soit pas informé, inquiet comme il est, il serait capable de déserter pour rentrer au plus vite, et je suis certaine aussi qu’il ne m’en voudra pas pour la voiture, il m’aime bien plus que ce tas de ferraille.
 
La journée a été longue, très longue, je ne compte pas mes heures, je suis chirurgien, je suis seul depuis un moment, devant cet ordinateur, j’étudie scrupuleusement cette IRM, y a tant à faire, tant à réparer, un défi à relever, je m’en sens capable, je ne doute pas de mes capacités, mais je n’ai pas droit à l’erreur, malgré qu’elle soit sans famille, beaucoup de personnes tiennent à elle, et je les comprends, je ne la connais pas, mais je l’apprécie déjà.
Ça fait un moment que je suis bloqué sur ces clichés, mon ventre commence à gargouiller, je n’ai rien avalé de la journée de consistant, je mangerai une fois rentré. Je vais passer la voir avant de rentrer et lui dire ce qu’il en est, elle est médecin et se doute très bien que son état n’est pas au mieux.
 
Voilà plus d’une heure que je suis seule, Christina est en train d’opérer, Richard est venu me saluer avant son départ, les souvenirs de cet effroyable accident me reviennent peu à peu, mais je préfère ne pas trop y penser, je suis plutôt préoccupée par le fait que mes jambes en bougent pas, je n’ai toujours va vu Mon IRM.
 
J’attends patiemment mais qu’est ce qu’il fait ce Shepherd, bon je sais je ne dois pas être sa seule patiente, mais je suis bloquée dans ce lit je vais vite péter un câble à ne pouvoir rien faire, ah le voilà enfin, mon dossier à la main et enfin mon IRM, mais son expression me rassure pas, je vais devoir me préparer à l’éventualité que je redoutais tant.
 
Meredith : docteur Shepherd ! enfin je vous attendais !
 
Derek : désolé du retard, mais j’ai préféré examiner minutieusement vos clichés avant de venir vous en parler !
 
Meredith : je peux enfin les voir !
 
Derek : comme vous voulez ! tenez ! après je vous dirai ce qu’il en est !
 
Meredith : je sais interpréter une IRM, pas besoin qu’on m’explique ! c’est pas vrai,  non… !!!  suis foutue là plus jamais je remarcherai !
 
La voilà qui se met à pleurer, et je suis là à la regarder, pourtant je suis habitué à ce genre de situation, mais là je n’arrive pas à réagir, même si je sais que rien n’est perdu, qu’elle a une infime chance de s’en sortir, pourquoi je suis là à la regarder s’effondrer, elle est seule, face à cette terrible nouvelle, je lui prends les clichés des mains, et je m’assois tout prêt d’elle.
 
Derek : Meredith ! si je peux vous appeler ainsi ! ne jamais dire jamais avec moi !
 
Meredith : si vous croyez au miracles !
 
Derek : voilà des heures que je suis sur votre cas, il faut tenter de réparer étape par étape, ca va être des opérations très lourdes , mais je pense que nous avons une chance de réussir !
 
Meredith : nous ? je ne pense pas intervenir dans votre miracle, mais expliquez moi quand même ce que vous comptez faire !
 
Derek : d’abord j’ai besoin de vous, vous devez y croire très fort, c’est vital, ensuite, je vais commencer par les vertèbres fracturés en solidifiant par des plaques de métal, puis ce sera au tour des disques, espérant qu’entre temps la moelle épinière résiste, pour l’instant c’est juste une compression, mais la moindre erreur peut être fatale.
 
Meredith : je vois, je n’ai pas le choix de toute façon, je suis obligée de vous faire confiance ! je ne vous connais pas en plus, en tant que médecin je veux dire !
 
Derek : vous êtes entre de bonnes mains rassurez vous, les meilleurs mêmes !
 
Meredith : vous allez pas dire le contraire de toute façon !
 
Derek : c’est vrai, mais vous pouvez toujours vous renseigner ! si vous êtes d’accord, la première opération est pour demain !
 
Meredith : si tôt que ça ? j’aurai préféré attendre, ne pas être seule pour affronter tout ça !
 
Derek : mais vous ne l’êtes pas, vous avez pleins d’amis ici, et je suis là aussi !
 
Pourquoi il me sourit, il a l’air bien sûr de lui, j’espère qu’il est aussi doué qu’il le prétend, je vais devoir lui confier mon avenir entre ses mains, celui de pouvoir remarcher un jour, il va falloir que je lui fasse confiance alors, mais pourquoi continue t’il à me regarder comme ça, il me trouble là, à quoi peut-il penser.
 
J’ai fais de mon mieux pour la rassurer et la laisser espérer, je vais tout tenter, tout donner, mais je ne peux m’empêcher de la regarder, et ne quitter ses yeux, je ne sais comment l’expliquer, mais je la sens troublée.
Derek : bon je vais vous laisser, ne tardez pas trop pour vous décider, le temps nous est compté !
 
Meredith : oui je sais, y a pas à réfléchir, vous êtes mon seul espoir ! alors ne me décevez pas !
 
Derek : je n’y compte pas ! je vais m’occupez de vous jusqu’à ce que vous soyez debout ! bonne nuit Meredith !
 
Meredith : à demain ! Docteur Shepherd !
 
Derek : Appelez- moi Derek ! à demain !
 
Je rentre enfin chez moi, je conduis sans prêter attention à la route, je en peux que penser à ce qui m’attends demain, une opération risquée, difficile, certains de mes confrères auraient hésité et n’auraient pas tenté d’opérer, mais je veux la voir marcher un jour, non pas pour en tirer le bénéfice et augmenter ma réputation, mais parce qu’elle commence à m’obséder, serai-je attiré par cette beauté, il faut tout de suite que je me sorte cette idée, parce que je n’oublie pas qu’elle est déjà fiancée. La sauver est déjà un de mes souhaits.
 
J’ai du mal à trouver le sommeil, pas étonnant j’en conviens, ma vie est sur le point de tourner au désastre, d’accord je suis encore envie, mais à quoi bon, plus de chirurgie, je risque de ne plus marcher, et Ethan, comment va-t-il réagir, faut que j’arrête de me torturer et espérer, demain est le début long combat, mais c’est lui qui le mènera, il faut que je fasse confiance à ce Derek, mais quelque chose en lui me perturbe, et la seule chose qui me vient à l’esprit pour le moment c’est que je ne le laisse pas indifférent.
 
Christina : alors comment va notre miraculée ?
 
Meredith : au pire de ma forme ! Derek est passé il m’a tout dit !
 
Christina : Derek ?
 
Meredith : oui il veut que je l’appelle par son prénom, nous allons passer beaucoup de temps ensemble pour les semaines à venir apparemment !
 
Christina : je crois que tu lui a tapé dans l’œil !
 
Meredith : oui je pense aussi, mais c’est le cadet de mes soucis, Ethan sera bientôt de retour, et il comprendra !
 
Christina : il est au courant déjà !
 
Meredith : ah bon ! très bien ! il m’opère dès demain au fait !
 
Christina : oui je sais, je vais y assister, il a tenu que je sois près de toi !
 
Meredith : c’est sympa de sa part ! tu sais quoi de lui au juste ! tu t’es renseignée depuis, telle que je te connais !
 
Christina : oui tu me connais trop bien, en fait il arrive de NY, c’est un des meilleurs voir le meilleur, c’était l’interne de Richard à l’époque et je crois même qu’il a connu ta mère, ah et oui, il a débarqué ici parce qu’il vient de divorcer.
 
Meredith : je comprends mieux son air triste parfois maintenant ! au moins j’ai toutes mes chances, heureusement qu’il a divorcé alors !
 
Christina : hein !!! t’a craqué pour lui aussi !
 
Meredith : mais non je parlais d’un point de vue médial !
 
Christina : pourquoi tu rougis alors ! mais bon je te comprends, il est vraiment beau gosse ! mais tu n’es pas la seule sur la liste..
 
Meredith : ne dis pas n’importe quoi ! mon avenir est tout tracé, et c’est Ethan mon avenir, debout ou dans un fauteuil !
 
Christina : si tu le dis ! allez il faut que tu dormes, tu est la première au bloc demain !
 
Meredith : et ben dis donc il perd pas de temps !
 
Christina : c’est un pro je te dis ! à demain frangine !
 
Meredith : bonne nuit Christina !
 
Allez, maintenant il faut que j’arrive à dormir, ne plus penser à ces jambes qui sont inertes, je ferme les yeux et j’essaie de m’imaginer un conte de fée, mais non rien n’y fait, c'est au bout de minutes interminable qu''une  image m'apparait, mais j’en suis étonnée, c’est lui, il me sourit, je me sens apaisée et enfin je me mets à rêver.
Je fais un bon dans le lit quand le réveil se met à sonner, ma deuxième nuit était bien plus agitée, c’était trop beau pour oublier d’un trait, mes souffrances reviennent, mais s’estompent peu à peu, vite une bonne douche, j’ai une opération capitale qui m’attends, de la réussite de celle-ci dépendra les autre à venir, et je pourrais peut-être lui offrir un avenir, et enfin la faire sourire.
 
J’avais oublié l’heure inconcevable des pré-visites, quelle horreur, en plus j’ai mal à la tête, fallait s’y attendre je viens de me faire ouvrir le cerveau, au moins je me rends compte qu’il a épargné mes cheveux, j’ai juste un joli trou là ou il a incisé, on me prépare déjà pour le bloc, je n’ai pas le temps de me réveiller que je vais vite replonger dans un sommeil profond, il n’est pas venu ce matin, il doit déjà se préparer en chambre stérile.
 
Voilà tout je suis prêt, elle vient d’arriver, et je suis un peu stressé, ce  n’est pas mon habitude, mais je vais aller la rassurer avant qu’elle soit endormie, ce m’aidera moi aussi je pense, je rejoins toute l’équipe, et je m’approche d’elle, c’est terrible cette sensation qui m’envahit et je commence à comprendre ce qu’il m’arrive…
 
Derek : prête pour le premier round Meredith ?
 
Meredith : oui ! et gardez moi en vie !!
 
Derek : j’y compte bien ! à tout à l’heure alors !
 
Voilà déjà deux heures que je m’applique, à réparer les dégâts causés, du travail de mécanicien, consolider au mieux, afin de poursuivre et d’espérer, je viens de me rendre compte que pour la toute première fois, je n’ai pas prononcé ma phrase fétiche, bon sang qu’est ce qui m’arrive, je fais une pause et lâche un soupir, je la regarde, et ça me suffit me voilà reparti.
Comme je disais, de la pure mécanique, des plaques, des vis, mais du travail d’orfèvrerie, millimétré, sinon s’en est fini, je montre quelques signes de fatigue, voilà 5 heures que j’y suis, mais j’ai enfin fini, je laisse son amie refermer, et je sors soulagé, satisfait mais la route sera longue mais au moins je serais près d’elle pendant tout ce temps.
 
Je me réveille enfin, la douleur est insoutenable, je m’y étais préparée mais ne m’imaginer pas souffrir autant, j’ouvre les yeux, et il est là, il attendait mon réveil, il me sourit, bonne nouvelle l’opération a du être un succès.
 
Derek : je te l’avais bien dit, que je te ramènerai parmi nous !
 
Meredith : la pompe à morphine s’il vous plait, au maximum !
 
Derek : la douleur ne va pas trop durer, en attendant j’exécute ton ordre !
 
Meredith : comment ça s’est passé ?
 
Derek : une vraie réussite, nous ferons une Irm en fin de journée pour voir si tout s’est bien solidifié ! et jusque là interdiction de trop bouger !
 
Meredith : où voulez vous que j’aille ! et ca vous arrive souvent de tutoyer vos patients !
 
Derek : non jamais, mais vu le temps que nous allons passer ensemble, je trouve que c’est une bonne idée, et puis tu es ma future interne en plus !
 
Meredith : bon, je vais essayer d’en faire autant, je dois bien ça à mon sauveur !
 
Derek : nous n’en sommes pas encore là, mais je suis vraiment optimiste, tu seras mon miracle de l’année !
 
Meridith : et vous euh tu n’a qu’un seul patient dans cet hôpital, je n’ia jamais vu un titulaire s’occuper des post op !
 
Derek : pour l’instant je me consacre qu’à toi ! ordre du chef , tu en as de la chance !
 
Meredith : si on peut appeler ca de la chance ! j’aurai préféré être ton interne et t’assister pour une telle opération !
 
Derek : ca viendra, j’en suis convaincu !
 
Christina : salut ! te voilà réveillée ! pas trop douloureux !
 
Meredith : si mais madame morphine commence à me soulager !
 
Derek : je vais vous laisser ! je vais aller manger un peu ! à tout à l’heure !
 
Christina : vous vous tutoyez déjà ! oh la !
 
Meredith : c’est lui qui a insisté, mais ca ne me gêne pas ! pourquoi tu souris comme ça !
 
Christina : pour rien ! et merde mon bip, je reviens dès que possible ! et pas bouger !
 
Meredith : mais qu’est ce que vous avez tous à me dire ça où voulez vous que j’aille !
 
A peine réveillée et je suis déjà seule, mais pourquoi a-t-elle sourit, et lui aussi, mais qu’est ce qu’ils peuvent bien s’imaginer, c’est vrai qu’il est charmant et très attentionné alors qu’il ne me connait que de puis hier, et pourquoi je ne fais que penser à lui, et pourquoi je me pose tant de questions, mais qu’est ce qu’il m’arrive bordel…
Je suis seul à la cafétéria, d’un hôpital à l’autre ca ne change pas, la nourriture est immangeable, mais je me force, cette opération m’a lessivé, je devrais plutôt aller m’allonger, je vais d’abord m’occuper des formalités administratives, je ne fais pas encore officiellement partie de cet hôpital, mais je m’en affole pas, ce n’est qu’un détail, je suis déjà concentré sur ma prochaine opération, ça devient mon obsession, ou serait-ce plutôt ma patiente qui m’obsède.
 
Derek : Richard ! j’ai enfin penser à venir signer ces papiers !
 
Richard : alors comment va-t-elle ! Il parait que tu as fais des miracles ce matin !
 
Derek : j’ai fais de mon mieux, je préfère attendre un peu et attendre l’IRM de contrôle !
 
Richard : tiens voilà t’a plus qu’à signer là ! je vais passer la voir, j’ai une bonne nouvelle pour elle ! Ethan a pu être averti
et a pu se libérer, il devrait arriver ce soir !
 
Derek : tant mieux, ca va lui faire plaisir !
 
Je sors du bureau de Richard, déçu de ce que je viens d’entendre, je vais aller m’allonger, faire le vide, et tout oublier, oublier quoi, je ne le sais même pas, je me rends compte que je l’envie ce pilote, je suis jaloux en fait, je l’ai vu hier, et voilà elle m’obsède, il n’y a rien entre nous il ne s’est rien passé, et je suis contrarié de l’arrivée de celui qu’elle aime.
 
Elle est mon unique patiente pour le moment, la prochaine IRM est prévue dans quelques heures, il faut que je me repose, et que je dorme un peu, j’ai beau fermer les yeux, mais je me torture de trop, ce n’est plus mes souffrances du passé qui me hantent mes celles de mon avenir, je sais maintenant que je vais souffrir parce qu’elle est hélas inaccessible.
 
Meredith : Richard ! heureuse de te voir !
 
Richard : et moi donc ! alors comment tu te sens après deux opérations coup sur coup !
 
Meredith : je m’accroche comme je peux, mon médecin m’a obligé à être optimiste !
 
Richard : il a bien raison ! et quelqu’un va pouvoir t’y aider !
 
Meredith : il m’aide bien déjà je suis son unique patiente, c’est à toi que je le dois !
 
Richard : bien mieux que ça ! Ethan devrait être là dès ce soir !
 
Meredith : C’est vrai !!!  merci Richard de t’en être occupé, j’avais tant besoin de lui !
 
Richard : tu remercieras ses parents, moi je n’y suis pour rien ! ils comptent venir aussi, ils prennent l’avion demain je crois !
 
Meredith : maintenant je ne suis plus seule, impatiente de ne plus l’être !
 
Richard : tu as besoin de soutien, et moi je suis là pour toi, ne l’oublie jamais !
 
Meredith : je le sais Richard ! merci !
 
Richard : je te laisses récupérer, je viendrai en temps voulu , après ton IRM ! reposes toi bien !
 
Meredith : oui, oui !  je ne bouge pas je sais !
 
Je me sens tout d’un coup bien plus forte, prête à tout affronter, Ethan sera bientôt prêt de moi, j’ai tant besoin de lui pour affronter cette dure réalité, mais je doute qu’il soit là pour très longtemps, pas grave il me donnera suffisamment d’énergie pour continuer après, et Derek sera là pour m’aider, c’est ce qu’il m’a dit. Et voilà j’en reviens encore de lui. Vivement ce soir, un baiser d’Ethan et tout reprendra sa place.
Je ne sais pas qu’elle heure il est, mais j’ai réussir à dormir, au moins ça de pris, allez, il est temps de se bouger, je vais aller la retrouver, au passage j’emporte deux cafés, il est encore un peu tôt pour l’IRM, autant discuter avec elle, et apprendre à la connaître, avant qu’elle ne soit plus seule.
 
Derek : alors comment va ma patiente préférée, café ?
 
Meredith : si c’est autorisé ! volontiers !
 
Derek : n’oublie pas que je suis ton médecin ! oh tiens, un manuel de neurochirurgie !
 
Meredith : autant étudier, je n’ai plus que ça pour l’instant !
 
Derek : c’est la voie que tu as choisie ?
 
Meredith : je  crois que oui !!
 
Derek : nous ne sommes pas prêts de nous lâcher alors ! si tu as la moindre question n’hésite pas !
 
Meredith : ah oui ! j’aimerais bien lire les comptes rendus de tes deux opérations, celles me concernant bien sûr !
 
Derek : c’est contraire au règlement ça ! mais si tu y tiens je te les apporterai !
 
Meredith : c’est gentil merci ! c’est l’heure de mon IRM ?
 
Derek : non c’est encore trop tôt ! Christina viendra te chercher, je me la suis un peu accaparé, mais elle est ravie, un
peu moins son petit ami !
 
Meredith : je le comprends, mais elle est accro à la cardio, autant que tu sois prévenu !
 
Derek : une férue de neurochirurgie me suffit amplement, et je crois que je vais avoir la meilleure des internes !
 
Meredith : je l’étais jusqu’à hier ! mais je suis pas prête de reprendre du service là et je crois bien qu’il va falloir que je refasse mon internat !
 
Derek : tu risques de rater 1 ou 2 mois, mais tu passeras touts les examens, et la pratique tu la rattraperas vite je ne me fais pas de soucis, et Richard pensera comme moi ! alors étudie tu n’as que ca à faire pour le moment !
 
Meredith : c’est la journée des bonnes nouvelles, je me sens de mieux en mieux !
 
Derek : alors tant mieux ! tu devrais boire ton café, il va être froid !
 
Meredith : tout compte fait ca ne me dit rien ! j’ai beaucoup mal à la tête !
 
Derek : c’est un peu normal, l’hémorragie était tout de même importante, mais je vais quand même vérifier tout ça !
 
Je m’applique avec soin pour lui faire les tests d’usage, je prends mon temps, parce que je suis tout prêt d’elle, à commencer par surveiller sa cicatrice, elle est parfaite, je continuer de l’ausculter mais quand j’entame le contrôle de ses réflexes, je la touche, et j’en frissonne, contrôle toi Derek, c’est une patiente et rien d’autre, mais sa peau est si douce, que je divague à m’imaginer..mon dieu je réalise qu’elle est totalement nue sous sa blouse de patiente, je repose immédiatement sa jambe, il faut que je me contrôle, et je ne suis pas discret en plus elle s’en est aperçue.
 
 
 
Je crois que Christina avait raison, il n’est pas insensible, il me touche mais pas comme un médecin, il est tellement délicat au moindre contact qu’il n’arrive pas à le cacher, et je m’en rends compte au moment où il soulève ma jambe, réalisant surtout que je suis totalement à poil, il a paniqué et a vite reposé ma jambe et moi je me retiens de rigoler.
 
Derek : euh..tout à l’air parfait, je vais te laisser, je reviens te ramener les comptes rendus et mes propres mémos de neuro, tu auras de quoi faire comme ça !
 
Meredith : génial !! je te remercie Derek ! reviens vite alors !
 
J’ai un sérieux problème, je l’admets, je ne sais pas ce qu’il m’arrive, je n’ai jamais ressenti ça, dès que je l’approche je perds de plus en plus le contrôle, elle m’attire tellement que je vais perdre pied, et là y a danger.
 
Et pourquoi je ne peux m’empêcher de le regarder, espérant qu’il se retourne avant de s’en aller, mais qu’est ce qu’il m’arrive, je repense au moment où il m’a touché si délicatement, j’avoue avoir frissonné et je me languis déjà de son retour, non non , pense à Ethan, le seul homme et l’unique que j’ai connu, celui avec qui je vais continuer à avoir une belle vie.
Voilà une heure que je ne suis pas retourné la voir, son IRM est pour bientôt, j’en ai profité pour regrouper quelques manuels ainsi que les compte rendus de ses opérations, mais je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un œil à son dossier d’interne, les éloges sont nombreuses, elle est vraiment douée, mais je m’informe surtout sur les éléments de sa vie privée juste pour en savoir un peu plus, je me rappelle déjà la date de son anniversaire, et je sais surtout où elle habite.pas très professionnel tout ça, je l’avoue.
 
Je suis vraiment pas très bien, la douleur commence à prendre le dessus sur la morphine, mais je préfère ne pas augmenter la posologie, je me suis un peu assoupie, après les visites en coup de vent de mes amis internes, je commence à avoir faim, c’est plutôt bon signe, mon Irm est pour bientôt, je patiente devant mon bouquin, en attendant qu’il revienne.
 
Derek : me voilà de retour ! toujours en train d’étudier, je suis impressionné là !
 
Meredith : je ne vois pas ce que je peux faire d’autres !
 
Derek : et bien avec tout ça tu a de quoi faire !
 
Meredith : que des bouquins ! génial !
 
Derek : tu voulais autre chose ?
 
Meredith : à vrai dire je commence à être affamée ! j’ai le droit de manger maintenant non ?
 
Derek : bien sûr ! je vais appeler une aide soignante pour qu’elle se charge de t’apporter un plateau repas ! quoi d’autre ?
 
Meredith : tu comptes honorer toutes mes demandes ?
 
Derek : si c’est réalisable, oui !
 
Meredith : je ne vais pas abuser quand même ! mais j’ai vraiment besoin de mon ordinateur ! il faudrait demander à Izzie de me le ramener !
 
Derek : c’est comme si c’était fait !
 
Christina : c’est l’heure pour ton IRM ma belle ! on n’attends plus que nous !
 
Meredith : il est à quoi ton sandwich ?
 
Derek : elle a vraiment faim !
 
Christina : je ne sais pas trop, goûtes pas toi-même ! allez go et vire moi tout ces bouquins de ce lit, fais toi oublier un peu, laisse moi profiter un peu !
 
Derek : allez-y je vous rejoins, je vais faire en sorte qu’elle ait un repas à son retour !
 
Christina : et bien dis donc il est vraiment aux petits soins !
 
Meredith : oui il est vraiment gentil !
 
Christina : ça pour être gentil !! allez, inutile de te dire de ne pas bouger ! nous allons te faire glisser le plus doucement
possible !
 
Meredith : allez y doucement, par que la douleur s’est réveillée en plus, c’est vraiment utile la planche et toutes ces sangles ! c’est bon je ne dis plus rien !
 
Christina : c’est le moment de vérité ! mais je suis sûr qu’il a réussi !
 
Derek : moi aussi !
 
Meredith : j’ai une requête encore ! j’aimerais entendre les commentaires en live !
 
Derek : tu auras mes premières impressions, mais il me faudra plus de temps pour l’examiner, donc je viendrai rapidement te tenir informé !
 
Meredith : parfait ! je suis prête !
 
Le moment tant attendu apparaissait enfin sous mes yeux, les premières images allaient me donner si oui ou non j’allais pourvoir continuer, que rien n’avait cédé, c’est ce que je lui expliquais en simultané, et je fus vite rassuré,  et je me suis empressé de lui annoncer d’un ton des plus optimistes. J’ai fais transféré les clichés sur mon pc portable, je vais aller les examiner très méticuleusement et j’irai rapidement la rejoindre pour tout lui commenter, images à l’appui. Et je serai tout prêt d’elle à nouveau.
 
Je suis soulagée, il a réussi, mais je ne doutais plus depuis peu, j’ai repris mes quartiers, et suis enchantée, un plateau repas m’attendait déjà, il est vraiment efficace, il faudra que je le remercie à nouveau, Christina m’a déjà abandonné, surchargée entre deux services, je saute sur mon plateau repas avant qu’il ne revienne, je n’attends que lui, sa présence me réjouis mais son absence me fais penser qu’à lui.
Je suis franchement satisfait de ces clichés, rien à signaler, le succès est total, d’ici 2 ou 3 jours, je vais pouvoir passer à la deuxième étape, une nouvelle opération, de nouvelles douleurs à venir mais je la sens suffisamment forte et déterminée, et je serai à ses côtés pour l’encourager. pressé de lui annoncer, je penserai à manger plus tard.
 
Derek : bon appétit ! moi qui avais faim !
 
Meredith : merci ! mais c’est franchement pas de la grande cuisine ! mais j’ai trop faim pour faire la difficile ! tu as déjà récupéré mon ordinateur ?
 
Derek : euh non c’est le mien !
 
Meredith : étonnant, j’ai exactement le même !
 
Derek : très surprenant ! je te laisse finir de manger, et après je te dis ce qu’il en est !
 
Meredith : non ca va aller, j’ai beau être affamée, mais je risque la nausée là !
 
Derek : très bien ! laisse- moi installer tout ça et je suis à toi !
 
Meredith : Christina ne vient pas ?
 
Derek : non elle est au bloc ! voilà, y a plus qu’à allumer !
 
Meredith : jolie cette photo, apaisant comme endroit !
 
Derek : oui c’est chez moi !
 
Meredith : y a des lac à NY ?
 
Derek : non c’est ici à Seattle !
 
Meredith : ahhh, encore mieux !
 
Derek : voilà l’IRM ! examen oral Docteur Grey ! je vous écoute ?
 
Meredith : je viens de me faire piéger là ! mais si tu y tiens laisse moi voir ça de plus prêt !
 
Elle me sourit, je l’écoute mais je ne retiens rien de ce qu’elle dit, je n’aucun doute sur l’exactitude de son interprétation, même sa voix me trouble, je subjugué, elle est très concentrée sur l’écran alors je n’hésite pas à la regarder, plutôt la dévorer, bon sang, je serais capable de l’embrasser sur le champ, tellement l’envie me démange.
 
Meredith : alors je n’ai rien manqué ? Derek !
 
Derek : euh oui c’est parfait !
 
Meredith : tu m’écoutais au moins !
 
Derek : bien sûr que oui ! et maintenant ! qu’elle est l’étape suivante ?
 
Meredith : c’est à toi de me le dire ça ! ça concerne les disques mais je ne vois vraiment pas ce que tu peux faire !
 
Derek : une deuxième opération est nécessaire mais pas avant 2-3 jours,  je vais t’expliquer en détail.. Meredith ca va ?
 
Meredith : encore des nausées, et des fourmillements dans mes mains !
 
Derek : c’est vrai ! c’est plus que je ne l’espérai ! pas pour les nausées mais les fourmillements c’est très bon signe ! tu as senti quelque chose au niveau des pieds ?
 
Meredith : non je te l’aurais dit de suite !
 
Derek : je vais quand même faire un test ! fais moi voir tes jolis pieds !
 
Meredith : qui te dit qu’ils sont jolis !
 
Derek : je n’ai aucun doute ! et c’est confirmé ! tu sens que je te pique là ?
 
Meredith : non rien !
 
Derek : bon c’est pas encore pour maintenant ! mais c’est encourageant ! à la moindre alerte tu me prévient de suite !
 
Meredith : oui Docteur ! et si tu m’expliquer les détails de la prochaine opération !
 
Derek : oui mais pas le ventre vide, sinon nous serons 2 avec des nausées ! je t’invite à dîner !
 
Meredith : et dans quel restaurant comptes tu m’emmener ?
 
Derek : très drôle ! dis moi ce qui te fais envie !
 
Meredith : je te laisse choisir, tu dois avoir bon goût !
 
Derek : je fais au plus vite ! à tout de suite !
 
Une étape de franchie, mais pas médicale, nous nous entendons de mieux en mieux, la complicité s’installe, j’ai espoir, je suis aux anges.
 
Il est vraiment adorable. J’aimerais bien connaître les raisons de son divorce, il est vraiment attiré, je m’en aperçois de plus en plus, j’adore notre complicité mais la limite ne doit pas être dépassée, même si je commence sérieusement à en douter.
 
Je me suis dépêché, le premier traiteur que j’ai trouvé a fait l’affaire, il y a à manger pour un régiment, au moins elle trouvera son bonheur dans tout cet assortiment, je suis tout excité de partager notre premier repas, et en plus son état s’améliore plus vite que je ne le pensais, je n’ai qu’une idée c’est de la remettre sur pied, l’enlacer et une envie folle de l’embrasser.
 
En attendant son retour je me suis accaparée de son PC, réexaminant de plus prêt le travail qu’il a réalisé, c’est vraiment époustouflant, il a un tel talent que je ne pense qu’à une issue favorable me concernant, maintenant j’y crois très fort, j’ai vraiment confiance en lui, ah le voilà, non c’est encore mieux.
 
Meredith : Ethan !!!
 
Ethan : j’ai fais aussi vite que j’ai pu mon amour ! comment tu te sens et dis moi ce qu’il en est ?
 
Meredith : je vais un peu mieux ! j’enchaine les opérations !!! Richard t’a mis au courant ?
 
Ethan : oui un rapide résumé, tu sais que je n’y connais rien en médecine ! tes jambes tu ne les bouges toujours pas ?
 
Meredith : non c’est pas d’actualité ! mais j’ai espoir, je suis entre les mains du meilleur neurochirurgien !
 
Ethan : alors nous allons y croire ! je suis là maintenant ! pour à peine 2 jours mais je suis là !
 
Meredith : 2 jours ! c’est tout !!!
 
Ethan : la faute à qui ? si nous étions déjà mariés j’aurais été libéré complètement ! tu ne vas pas encore repousser j’espère !
 
Meredith : mais non c’est dans 6 mois, d’ici là j’espère être sur pied !
 
Ethan : que tu sois debout ou pas tu seras ma femme, je t’aime et rien n’y changera !
 
Meredith : je t’aime aussi ! embrasses-moi tu m’as tellement manqué !
 
J’ai fais un détour au vestiaire pour m’habiller, je rentrerai directement comme ça, la fatigue se fait sentir, mais elle s’évanouit au fur et à mesure que je m’approche de sa chambre, je l’ai laissé que quelques minutes et elle me manque déjà, mais en ouvrant la porte je vois que ce n’est pas son cas.
 
Derek : oh pardon ! excusez-moi de vous déranger !
 
Meredith : Derek ! viens que je te présente Ethan mon fiancé !
 
Derek : enchanté !
 
Ethan : alors c’est vous qu’i faut remercier de l’avoir sauvée !
 
Derek : vous pourrez le faire le jour où elle remarchera, pas avant ! je vais vous laisser seuls, je te laisse ton repas ! à demain Meredith !
 
Meredith : bonsoir Derek et merci ! Derek !
 
Derek : oui !
 
Meredith : tu oublie ton ordinateur !
 
Derek : je te le laisse je le récupèrerais quand tu auras le tien !
 
Meredith : encore merci alors, bonne nuit !
 
Ethan : on en était où déjà !
 
Meredith : viens par là !
 
Mais quel idiot je suis, mais qu’est ce que je croyais qu’elle allait me tomber dans les bras et l’oublier, y a qu’à les regarder ils sont tellement parfaits ensemble, et lui il est.., si beau, jeune, musclé, en plus il est pilote, je suis quoi moi en comparaison, un abruti bien plus âgé qui croit encore au destin, j’ai eu un coup de foudre, mais je suis bien le seul.
 
Christina : Docteur Shepherd ! tout va bien ?
 
Derek : oui pourquoi ?
 
Christina : vu la tête que vous faites on dirait pas ! c’est pas au sujet de Meredith au moins ?
 
Derek : euh non !! je suis fatigué il est grand temps que je dorme !
 
Christina : moi aussi ! je vais aller la saluer et je vais faire pareil !
 
Derek : je ne la dérangerai pas si j’étais vous ! elle est en très bonne compagnie !
 
Christina : Ethan est déjà arrivé ! alors je ne vais pas les déranger ! ils se voient si peu que leur temps est privilégié ! bonne nuit Docteur Shepherd !
 
Je me dépêche de rentrer, j’écoute la musique à fond, je ne veux plus penser à rien, juste à me coucher, il faut l’oublier, tel est mon combat, à chacun le sien, mais le mien sera bien plus difficile, aucune chirurgie ne pourra me guérir.
 
 
 
J’ai enfin dormi toute une nuit, la douleur ne m’a pas réveillé, Ethan est à mes côtés, épuisé d’avoir traversé une partie du globe pour se précipiter à mon chevet, je ne vais pas le réveiller, j’ai le pc de Derek, j’ai de quoi m’occuper, je consulte mes mails, rien d’important, et je commence à explorer ses dossiers privés, des noms de fichier qui sont tentant, je résiste pour ne pas cliquer, il y en a un à mon nom, mais je focalise sur celui de son divorce, non je n’ai pas le droit de faire ça, les photos pourquoi pas.
 
Le réveil n’a pas sonné normal je l’ai coupé avant de me coucher, je prends tout mon temps pour me lever, rien n’est pressé aujourd’hui, à part une visite de contrôle, je n’ai pas envie de la voir, de les voir ensemble, alors je reste au lit et je regarde le plafond, bon sang ce n’est plus moi là, suis bien plus bas qu’à mon arrivée,  il faut rebondir, c’était perdu d’avance, reste professionnel , allez je me lève, direction l’hôpital, j’ai un miracle à accomplir et je vais m’y tenir.
 
J’arrive à l’hôpital, je prends mon temps pour me changer, j’ai le temps de passer la voir, alors je vais prêter main forte à mes collègues il est temps de voir d’autres patients beaucoup moins attirants, il est temps de refaire surface, opérer, c’est ce que je sais faire de mieux.
 
La matinée touche bientôt à sa fin, Ethan s’est réveillé, il est allé boire un café, mais je suis plutôt tourmentée qu’il ne soit toujours pas venu, ni pour me saluer ni pour m’ausculter, il doit sûrement être occupé !
 
Ethan : je t’ai pris aussi un café et ton muffin préféré !
 
Meredith : merci mon Chéri, ca va tu as pu récupérer un peu ?
 
Ethan : c’est à moi que tu demandes ça ! je vais bien moi, ton médecin il vient quand ?
 
Meredith : je ne sais pas, d’habitude il vient plus tôt, il doit avoir beaucoup de boulot, c’est juste des visites de contrôles pour moi aujourd’hui !
 
Ethan : si tu le dis ! j’ai eu mes parents, je les ait convaincu de rester à la maison ! je te connais ma chérie, tu aurais vite perdu patience avec le harcèlement de maman !
 
Meredith : merci merci, j’adore tes parents, mais ils ne parlent plus que de mariage et de bébé !
 
Ethan : oui je sais mais ils ne comprennent pas l’importance de ton internat, et je ne leur ait surtout pas annoncé que le bébé n’était vraiment pas d’actualité ! sauf si tu as changé d’avis , tu sais ce que j’en pense !
 
Meredith : c’est encore moins d’actualité là Ethan !!! on s’est promis de réussir nos carrières, et puis tu es de plus en plus absent !
 
Ethan : oui je sais ! nous sommes en alerte niveau 5 depuis un moment, et c’est pas prêt de diminuer, je ne vais même pas pouvoir rester auprès de toi,  je te promets de faire mon possible pour me libérer le plus rapidement possible !
 
Meredith : je m’y suis faite à l’idée d’épouser un militaire, ne t’inquiète pas je suis bien entourée ici !!
 
Ethan : au moins tu as Richard et Christina !
 
J’avais fini d’opérer, je me sentais mieux, je me suis décidé à passer la voir, il le fallait en tant que médecin, mais je me suis arrêté devant sa porte, il était toujours là, normal, j’ai aussitôt fait demi-tour en les entendant parler mariage et bébé. Me revoilà contrarié, je vais aller ruminer devant un double café.
 
Ethan est aux petits soins pour moi, comme à son habitué à chaque fois qu’il revient, malgré la gravité de mes blessures il n’a pas changé, et il n’est encore moins effrayé et encore plus pressé de m’épouser, nous nous aimons depuis tellement longtemps mais toujours aussi intensément, une seul ombre vient voiler mon bien être total à cet instant.. il n’est toujours pas là, et je ressens un manque indéfinissable.
Je suis là seul à boire mon café, je recule au maximum le moment pour y retourner, je vais d’abord voir le patient que je viens d’opérer, merde mon bipper, chambre de Meredith je n’ai plus le choix là, faut que j’y aille, c’est n’est pas un code d’urgence, au moins je suis rassuré et je ne me presse pas trop mais j’y vais.
 
Derek : Qu’est ce qui se passe ?
 
Meredith : bonjour !!!!
 
Derek : oui bonjour ! y a un problème ?
 
Meredith : même pas qu’un apparemment ! je t’ai fias appelé parce que sais senti un fourmillement, orteil pied droit !
 
Derek : c’est vrai !!!! voilà une bonne nouvelle !  je vais t’ausculter, euh paron excusez moi ! Ethan c’est ça ?
 
Ethan : oui, il faut que je sorte ?
 
Meredith : oui laisses nous quelques minutes s’il te plait !
 
Derek : c’était pas obligé ! il pouvait rester !
 
Meredith : Derek ! y a un problème ? on dirait que tu es contrarié et que tu m’en veux pour quelque chose !
 
Derek : non ! tout va bien, oui la sensibilité est là, c’est une grande nouvelle Meredith !
 
Meredith : je vais remarcher alors !
 
Derek : ne brûle pas les étapes ! il reste encore une opération  et après nous pourrons commencer à y penser sérieusement ! je te prévois pour demain, il faut pas trop attendre !
 
Meredith : tu crois que c’est raisonnable une troisième opération en si peu de temps !
 
Derek : c’est moi le médecin ! ne l’oublie pas ! je repasserai, je te laisse avec lui !
 
Mais qu’est ce qui lui prend de réagir comme ça, je ne vois qu’une seule raison, mais quand même, serait-t-il contrarié de la présence d’Ethan, je ne vois rien d’autre, il a réellement flashé, il va falloir lui parler, je ne veux pas que cette complicité naissante s’arrête, je me sens bien auprès de lui, je vais avoir besoin de lui, qu’est ce que j’attends de lui au juste, un soutien amical ou… j’ai bien peur d’en vouloir plus.
 
Je sais, je me suis comporté comme un crétin, maintenant elle a du comprendre ce que je ressens, j’ai du passé pour un idiot, il faudra que je lui parle, parce que je ne vais pas pouvoir l’éviter dans les jours à venir, alors autant repartir du bon pied, je ne vais rien lui avouer, pas la peine de la contrarier, elle a d’autres chats à fouetter, maintenant je vais me concentrer sur sa guérison, elle remarchera, je suis là pour ça et uniquement ça.
 
Je me retrouve enfin, en plein préparatifs pour l’opération de demain, tout est bouclé, je vais demander une nouvelle IRM par précaution, que rien n’ait bougé avant de la réopérer, c’est le bout du tunnel, ne rien négliger, ne rien oublier, je vais m’isoler afin de perfectionner la complexité de cette intervention, et quand je serai fin prêt j’irai la retrouver, l’affronter et ne plus rien ressentir il faut que j’y arrive.
Voilà plus d’une heure que je me suis isolé, je suis concentré plus que jamais, enfin je ne pense qu’à l’opération, je suis fin prêt pour demain, je vais récupérer la dernière IRM et je vais la rejoindre. Je viens de le croiser dans le couloir, nous allons être seuls, j’aurai préféré le contraire, tant pis je vais faire avec.
 
Meredith : te voilà enfin, je commence à me demander si tu cherches pas à m’éviter tu n’est m’est pas venu assister à mon IRM !
 
Derek : je préparais déjà l’intervention de demain !
 
Meredith : c’est quoi ce Cd ?
 
Derek : ton IRM ! je t’ai confié mon pc je viens l’étudier ici,
au moins tu pourras m’assister !
 
Meredith : je te reconnais un peu mieux là !
 
Derek : ca que deux jours Meredith, tu ne sais rien de moi !
et il est où ton…
 
Meredith : Ethan ! il est allé manger !
 
Derek : on peut l’attendre si tu veux !
 
Meredith : non, il est vite dépassé  il n’y comprendrait rien, il préfère un résumé bref et concis !
 
Derek : comme tu veux, et ton orteil, d’autres sensations ?
 
Meredith : j’attendais que tu me le demandes ! va voir par toi-même !
 
Derek : fais-moi voir ça ! mais tu le bouges ! c’est plus qu’une victoire Meredith !
 
Meredith : c’est quoi alors ?
 
Derek : c’est une certitude ! tu remarcheras !
 
Meredith : tu es sûr ! ne me donne pas un faux espoir !
 
Derek : je te le promets !
 
Ce n’est pas le fait qu’il me l’ait promis, qui m’a convaincu, mais l’intensité de son regard, bon sang,  tant de certitude et bien plus que ça, direct en plein cœur, et je le regarde différemment, ce n’est plus mon médecin, c’est …. Je ne sais pas, Derek est en train de foutre en l’air toutes mes certitudes, mais je ne peux pas quitter ses yeux, et ca aurait pu dure, durer tellement je m’y perdais, mais le retour d’Ethan  a éteint cette flamme qui commençait à flamber.
 
Ethan : l’examen est fini ? je peux revenir !
 
Meredith : oui, c’est fini ! et tu vas te réjouir !
 
Ethan : une bonne nouvelle ?
 
Derek : on peut le dire ! elle sera debout pour votre mariage ! toutes mes félicitations !
 
Je prends sur moi et je ne m’enfuis pas, j’ai encore une IRM à interpréter, mais je lutte, nous venons d’échanger quelque chose, elle m’a regardé différemment et j’ai ressenti tant de…. Je ne sais pas en fait, mais c’était magique.
 
Meredith : nous n’y sommes pas encore ! chaque chose en son temps, L’IRM Derek et l’opération de demain !
 
Derek : comme tu veux !
 
Ethan : je vais ressortir alors ! je dois appeler mes parents de toute façon ! à tout à l’heure ma chérie !
 
Meredith : alors je t’écoute !
 
Derek : l’IRM d’abord !
 
Meredith : le Pc est allumé , tu me passes le Cd !
 
Maintenant je n’ose plus m’approcher, il vient de l’embrasser, j’ai vraiment pas supporté, mais si je m’approche de trop j’ai peur de ne plus me contrôler, après ce qu’il vient de passer, j’y vais mais j’évite de la regarder.

Nous revoilà seuls, il est encore plus prêt, Ethan vient de
m’embrasser, et je suis embarrassée qu’il y ait assisté, j’admets avoir un problème, un sérieux problème, j’aime Ethan, je n’en doute pas, mais il m’attire de plus en plus, j’éprouve un sentiment différent que je ne connaissais pas, et je ne peux pas le définir
J’insère le Cd qu’il vient de me donner, nos mains se sont effleurer, et je suis déjà déstabilisée, je me concentre, pour ne pas me ridiculiser, je n’oublie pas que c’est mon enseignant, j’ai tant à lui prouver, tant à…..je divagues là ! voilà les images, commente et ne le regarde surtout pas.
 
Nos mains se sont à peine touchées et j’ai frissonné comme jamais, elle me fait un tel effet que je n’entendais même pas ce qu’elle me disait ! déjà concentrée à me détailler ce qu’elle voyait !
 
Meredith : oui c’est flagrant ! Derek tu m’écoutes ?
 
Derek : non excuses moi, je pensais à …ton opération ! fais voir ! effectivement la compression spinale se résorbe peu à peu ! d’ici peu tu pourras déjà enlever ce corset vraiment inconfortable !
 
Meredith : au moins ça ! je suppose que ce sera une fois les disques réparés !
 
Derek : exact ! d’ici 3 jours peut -être ! mais sois patiente ca va prendre du temps pour retrouver peu à tes sensations au niveau des jambes !
 
Meredith : alors je vais devoir te supporter un long moment encore !
 
Derek : c’est gentil merci ! ca fait plaisir ! mais, d’ici une
dizaine de jours c’est un kiné qui prendra le relais ! par contre il faut que je me renseigne je ne connais pas encore les centre de réeducation de Seattle !
 
Meredith : pas besoin ! je n’aurai qu’a prendre l’ascenseur ! 5ème étage !
 
Derek : il y en a un ici ? je le savais même pas, je n’ai rien vu de cet hôpital depuis mon arrivée !
 
Meredith : un peu par ma faute ! mais je vais vite te manquer tu verras, le rythme est infernal, même pour les titulaires !
 
Derek : au moins tu ne seras pas loin ! et je pourrai suivre tes progrès !
 
Meredith : et moi, continuer d’étudier ! et tu pourrais suivre mes progrès aussi !
 
Derek : avec plaisir !
 
Pourquoi elle m’a sourit, je ne vais plus résister longtemps, je lui rends déjà son sourire, mais nos regards se figent, non Derek ne fait pas ça, résiste, parle dit quelque chose, change de sujet avant que..
 
Ethan : bonne nouvelle Meredith !
 
Sauvé, mais déçu et je commence à le détester ce pilote parfait.
 
Meredith : tes parents vont bien ?
 
Ethan : oui, et papa a fait du forcing auprès de mon commandant, il m’a accordé deux semaines !
 
Meredith : j’y crois pas !
 
Ethan : tu peux ! mais je dois partir ce soir et finir ma mission ! je suis désolé mon cœur !
 
Meredith : tant que tu reviens vite et pour deux semaines en plus ! je vais vite te pardonner !
 
Ethan : mais je le sais, jamais tu m’en veux très longtemps,  je dois partir dans une heure, normalement je devrais là d’ici 3 jours !
 
Derek : je vais vous laisser tous les deux alors !
 
Meredith : Derek ! tu ne m’as pas trop parlé de l’opération !
 
Derek : je reviendrai plus tard ! au revoir Ethan !
 
Ethan : au revoir Docteur !
 
Je suis à peine sorti que je l’entends lui parler, mais sur un ton qui me déplait, il n’a pas apprécié le spectacle à son arrivée, et encore moins qu’elle tutoie son docteur et l’appelle par son prénom. Il est jaloux tant mieux, chacun son tour. Je voulais écouter ce qu’elle allait lui répondre, mais Christina s’approchait je n’ai pas pu rester.
 
J’ai vite répondu à sa question, lui prétextant que c’était de coutume ici, mais avait t’il lui aussi entre aperçu un possible rapprochement entre nous, il n’est pas jaloux, mais je le sens quelque peu contrarié, j’essaie de l’apaiser, par un merveilleux baiser, nous nous retrouvons pour notre dernière heure, pendant ce temps je n’ai pas pensé à lui, dès son départ, un seul me manquait, mais pas celui que je venais de quitter, j’espérais qu’il revienne vite, en attendait je ne pouvais quitter des yeux cette photo qui m’envoutais et je ne pouvais pas m’en lasser, mais il fallut fermer subitement son Pc j’avais déjà de la visite.
Christina : je viens de voir Ethan partir déjà !
 
Meredith : oui mais il reviens dans trois jours et pour 2 semaines !
 
Christina :  je comprends mieux maintenant !
 
Meredith : de quoi tu parles ?
 
Christina : de rien ! bon Shepherd t’opère demain à la première heure ! je t’ai pris un sandwich parce qu’après plus rien !
 
Meredith : j’ai pas trop faim, mais je vais me caler, sinon ce soir je vais crier famine !
 
Christina : je vois que tu as déjà fait livrer ton Pc !
 
Meredith : non c’est celui de Derek, il me l’a laissé ! en attendant que Izzie me ramène le mien ! je l’ai vu en coup de vent aujourd’hui elle va bien au moins !
 
Christina : oui nous sommes un peu débordées, on partage ton boulot ! alors qu’est ce qu’il y de beau dans l’ordinateur du meilleur neurochirurgien du pays 
 
Meredith : Christina ! donne moi ça ! c’est se vie privée !
 
Christina : c’est ça ! et toi tu n’a pas farfouiller dans ses dossiers ? je te connaîs, alors dis moi !
 
Meredith : y a rien à dire ! j’ai juste regardé mon IRM, et consulté mes mails !
 
Christina : bien sûr ! je te crois pas pas, mais si tu ne veux rien me dire, je ne te dirais rien non plus !
 
Meredith : mais de quoi tu parles ?
 
Derek : Oui Docteur Yang, j’aimerai savoir aussi !
 
Christina : mais rien d’important ! Preston m’attends ! elle finis son sandwich et je lui ais interdit de manger après !
 
Derek : parfait ! bonne soirée Docteur Yang !
 
Christina : nous allons tous chez Joe ce soir ! si ca vous dit de vous joindre à nous !
 
Derek : j’y penserai ! merci !
 
Meredith ! merci pour moi ! et salue Joe de ma part !
 
Derek : alors comme ça tu traînes dans les bars !
 
Meredith : nous y allons de temps en temps, pour décompresser un peu ! tu est venu me parler de l’opération !
 
Derek : non je suis venu te parler tout court !
 
Meredith : oh...! et à quel sujet !
 
Mon bipper retentit !
 
Derek : bon sang ! c’est une urgence je reviendrai dès que je pourrai !
 
Que voulait t’il me dire, soulagée parce que je ne me sentais pas d’affronter cette confrontation tôt ou tard inévitable, mais je ne sais pas moi-même ce que je pourrais lui dire, il se passe quelque chose, c’est évident, mais … mais quoi lui dire après.
 
C’est frustré que je rejoins les urgences, je n’allais certes pas lui déclarer ma flamme, mais juste lui dire qu’il fallait que je prenne mes distances, et savoir oui surtout savoir, ce qu’elle ressentait, nos derniers regards m’on laissé un peu d’espoir, alors je vais juste lui demander, et la page sera tournée, et qui sait peut-être…
 
Génial, une réelle urgence, un grave trauma crânien, j’en ai pour au moins deux heures, non pas que je me veuille me défiler, l’adrénaline est déjà à son maximum, mais j’ai bien peur qu’elle soit endormie qu’en j’aurai réussi à sauver une nouvelle vie.
 
J’avais bien calculé le temps, je ne l’ai juste dépassé que de quelques minutes, je n’ai qu’une seule idée, la rejoindre, je ne prends pas le temps de me changer, je le ferai après, mais je le savais il est déjà trop tard, elle dort déjà, elle est sublime et je ne peux m’en aller, alors je décide de m’approcher au plus près, tout prêt, j’ai tellement d’envie à ce moment là, qu’il me faut beaucoup de courage, je préfère m’approcher pour lui murmurer ce que je retiens depuis trop longtemps.
 
Derek : tu m’obsèdes jour et nuit, fais de beaux rêves espérant en faire partie .
 
Et je l’embrasse sur la joue mais je l’avoue, j’ai aussi touché volontairement une infime partie de ses lèvres, maintenant c’est moi qui vais faire de beaux rêves.
Je suis réveillée une nouvelle fois aux aurores par une infirmière qui vient m’administrer les premiers anesthésiants, mais je me réveille à peine, et je n’ai pas oublié, non ce n’était pas un rêve, j’ai entendu ce qu’il m’a dit, mais j’ai surtout senti oui, un contact si… un petit bout de ses lèvres sur les miennes, et j’ai fais le plus beau des rêves, que je n’ose pas m’avouer, coupable de l’avoir fait, mais c’était incomparable.
 
Cette fois ci j’étais levé bien avant le réveil, en plus j’ai bien dormi, je n’ai rêvé que d’elle, et maintenant je vais devoir achever ce miracle, elle est mon miracle , elle m’a sauvé d’un naufrage dans lequel je sombrais peu à peu, je suis bien décidé à réussir cette ultime intervention, puis elle se relèvera pour la première fois tout prêt de moi, je la prendrai dans mes bras et je l’embrasserais, quoi qu’il se passe après, je l’ai décidé et cette envie me consume et je ne reculerai pas.
 
Je suis arrivé tout de même juste à l’heure, des travaux, je voulais passer la voir avant mais trop tard, on l’avait déjà emmenée au bloc, restait plus qu’à vite me préparer, au moins lui parler, la réconforter avant qu’elle soit inconsciente.
Je suis en Chambre stérile, j’effectuer le rituel d’usage, elle m’a vu elle m’attendait, elle me sourit, c’est vraiment une belle journée qui commence.
 
Derek : Bonjour tout le monde c’est une matinée idéale pour sauver des vies !
 
Meredith : Derek ! je me répète encore, mais gardes moi en vie s’il te plaît !
 
Derek : plutôt mourir que de te laisser partir ! je serais là à ton réveil promis !
 
Meredith : Derek !
 
Derek : oui !
 
Meredith : j’ai vraiment fait de beaux rêves… et  … tu………
 
Elle a pas eu le temps de finir, je me rends compte qu’elle était consciente hier soir, mais qu’est qu’elle voulait me dire, voilà maintenant je suis trop perturbé, je respire un bon coup, je fais le vide, je ne peux me permettre d’être distrait, elle m’a dit qu’elle a fait de beaux rêves, alors je suis rassuré, c’est parti je demande le scalpel.
 
J’ai pris tellement de précautions, de vérifier l’actuelle et l’ancienne de mes interventions qu’il m’a fallu plus de 5 heures pour ordonner les mots d’une fin réussie, ceux de refermer avec soin je l’ai bien précisé et Christina amusée s’en est chargée. Je sais qu’elle sait, mais je pense qu’elle est mon alliée, du moins je l’espère.
 
J’ai le temps avant qu’elle se réveille, je vais en profiter pour recharger mes batteries, j’ai à peine commencé que je vois Richard venir à ma rencontre, blanc comme un cachet, même si le jeu de mot peut paraitre drôle, mais là je suis inquiet.
 
Derek : richard un problème ? Meredith va bien ?
 
Richard : oui elle va bien ! mais pas pour longtemps son réveil va être très difficile.
 
Derek : qu’est ce qui se passe ?
 
Richard : les parents d’Ethan viennent de m’appeler, Il vient de se s’écraser en Corée du nord, il est porté disparu !
 
Derek : mon Dieu ! disparu ? décédé ?
 
Richard : ils ne savent pas, c’était une mission secrète, il a violé l’espace aérien, impossible d’intervenir, dans ce pays sans créer le moindre conflit. Il est porté disparu et certainement pour toujours, même s’il a survécu à son crash, il sera livré à lui même !
 
Derek : c’est dramatique, comment lui annoncer ça !
 
Richard : je vais devoir le faire, ses parents sont effondrés, à moins que tu te sentes de le faire ! vous vous entendez fort bien il parait !
 
Derek : non je ne peux pas, impossible, pas moi ! nous nous connaissons que depuis quelques jours, ce n’est vraiment pas à moi se le faire. désolé faut que je sorte prendre l’air là !
 
Et voilà tout s’effondre, au moment où l’espoir grandissait et nous unissait, son réveil devait être le début d’un combat prometteur dont l’issue était connue et je devais être à ses côtés, maintenant, c’est un nouveau chagrin qui l’attendait et là je ne pouvais rien y faire..
Je rejoins Richard, une fois ma peine surmontée bien que temporaire, elle ne sait pas encore réveillée, je lui ais promis d’être présent, alors je vais m’efforcer de le faire, Richard n’a pas très bien compris pourquoi j’ai réagi ainsi, mais il me suit, sans rien dire.
 
Derek : Richard il vaudrait peut-être mieux attendre avant de lui annoncer, je préfère m’assurer qu’elle soit en état de le supporter et de confirmer le succès de l’opération au moins ça !
 
Richard : personne n’est au courant mis à part nous deux ! alors appelez moi quand vous penserez que.. je ne sais pas comment je vais lui dire… c’est terrible !
 
Derek: je vais déjà m’assurer qu’elle est sortie d’affaire, lui donner l’espoir, non plutôt confirmer quel pourra remarcher, et nous aviserons après.
 
Richard : je vous la confie alors ! vous avez raison vaut mieux attendre un peu !
 
J’arrive dans sa chambre, Izzie est prêt d’elle, elle lui a ramené ses affaires, et son pc, je vais pouvoir récupérer le mien, il me manquait déjà, mais je m’en serai encore passé, il était entre de bonnes mains. Elle n’est toujours pas réveillée,
je ne suis pas pressé pour une fois, que cela dure elle a l’air si apaisée, ces constantes sont parfaites, mais je reste là à la regarder, et je souffre déjà de ce malheur qui va s’abattre sur elle.
 
Izzie : Docteur Shepherd ! bonjour !
 
Derek : Docteur Stevens ! ses constantes son bonnes , rien à signaler ?
 
Izzie : non tout est normal, elle devrait bientôt se réveiller !
 
Derek : reste plus qu’à attendre alors ! je vois que vous avez ramené ses affaires, je vais en profiter pour récupérer mon
pc !
 
Izzie : oui ! Meredith est vite en manque loin de son pc, c’est marrant vous avez exactement le même !
 
Derek : surprenant en effet !
 
Izzie : je vais devoir y aller, Bailey m’attends, Christina ne devrait pas tarder !
 
Derek : je reste près d’elle de toute façon jusqu’à ce qu’elle se réveille !
 
Izzie : tant mieux ! et encore bravo et merci Docteur Shepherd de nous l’avoir sauvée.
 
Derek : merci !
 
Je m’assois tout prêt d’elle, et j’attends, je l’attends, mais elle n’a pas l’air de vouloir se réveiller de suite, je vais en profiter pour consulter mes mails, je n’ai pas besoin de l’allumer, elle a les mêmes mauvaise habitudes que moi, fermer le portable sans prendre la peine de l’éteindre correctement, j’en souris, mais deux fois plus quand je réalise quelle était son dernier fichier consulté, la sous mes yeux, pleine page, c’est moi, mon image, ma seule et unique photo de moi, en d’autres circonstances j’aurai pu me réjouir.
 
Meredith : je vois que tu as tenu ta promesse !
 
Elle m’a fait sursauté, et je fais comme elle je ferme subitement mon pc, préférant éviter qu’elle sait que je sais.
 
Derek : bonjour, futur marathonienne !
 
Meredith : une bonne nouvelle dès mon réveil !
 
Derek : à confirmer, je vais vite t’ausculter !
 
Meredith : en tout cas je n’ai pas trop mal ! et tous mes orteils bougent !
 
Derek : tant mieux ! tout m’a l’air parfait, une Irm d’ici une heure, et si tout est ok je t’enlève ton corset, et demain tu pourras un peu te redresser !
 
Meredith : me redresser ! déjà ?
 
Derek : oui mais un tout petit peu, tout doucement ! tu peux manger un peu si tu veux, et Izzie t’a ramené tes affaires,
 
Meredith : Derek ! je te trouve bien distant !
 
Derek : non pas du tout ! qu’est ce qui te fais penser ça !
 
Meredith : je ne sais pas, mais tu ne me regardes même pas quand tu me parles ?
 
Derek : je suis un peu fatigué c’est tout, ton intervention a duré plus de 5 heures !  je vais aller programmer ton Irm, et boire un bon café ! je reviens vite !
 
Je sais qu’il m’a menti, qu’est ce qu’il s’est passé, il me cache quelque chose sur mon état, où se force t’il à s’éloigner de moi, je veux savoir, et je ne veux pas qu’il renonce, non je ne veux pas et tant pis si je dois le regretter mais je suis de plus en plus tentée de franchir la barrière que me suis imposée.
Pourquoi je lui ais menti, elle perçoit tout ce que je ressens, le moindre changement dans mon expression, mais qu’est ce que je pouvais lui dire, ce n’est pas à moi de le faire, et je ne sais même pas si je vais pouvoir rester au moment où ça va arriver.
 
L’IRM était déjà programmée, je suis la comme un idiot dans le couloir, et je ne sais pas quoi faire ! je vais prévenir Richard qu’il est temps de lui parler, une fois l’IRM terminée, même si je n’ai pas besoin de la regarder pour confirmer la réussite de mon intervention, le rapide examen que j’ai effectué m’a suffit pour le confirmer.
 
Je bipe Christina, pour qu’elle s’occupe d’elle et de son IRM, et moi je préfère éviter d’y retourner pour le moment, je ne veux pas la voir pleurer, je ne peux pas la voir souffrir, sa douleur physique je pouvais, mais son cœur va se briser et je ne veux pas y assister. Alors je préfère roder tout prêt des urgences, espérant qu’un blessé me soit attribué, je ne suis pas lâche, juste bien trop concerné.
 
Par chance, un blessé me concernait, et en plus il fallait l’opérer, un peu répit à mon désarroi, une ou deux heures, je prends c’est déjà ça.
 
 
Meredith : Christina !  pourquoi tu es seule encore pour mon IRM ?
 
Christina : et pourquoi tu me poses cette question ? c’est courant que nous fassions seules ce genre d’examen ! tu n’a pas confiance en moi ?
 
Meredith : non ce n’est pas ça ! mais je l’ai trouvé bizarre Derek ce matin !
 
Christina : moi aussi , il avait pas l’air bien ! mais je sais vraiment pas pourquoi, je te le dirai sinon !
 
Meredith : moi je pense qu’il me cache quelque chose !
 
Christina : en tout cas ton IRM est rassurante ! bon sang il a fait un boulot merveilleux ! bientôt tu vas devoir recourir avec moi !
 
Meredith : je n’aurai jamais cru être heureuse de l’entendre !
 
Christina : on en reparlera quand il faudra que je te traine pour enfiler tes baskets !
 
Meredith : tu me l’enregistre sur cd comme ca j’y jetterai un coup d’œil dans ma chambre !
 
Christina : c’est déjà fait ! allez, je te ramène dans te quartiers !
 
Meredith : je commencer à devenir folle dans cette chambre ! oh bonjour Richard !
 
Richard : bonjour Meredith ! comment te sens tu ?
 
Meredith : de mieux en mieux ! et ce ne fait que commencer !
 
Richard : Docteur Yang, vous pouvez nous laisser un moment, je dois parler en privé avec Meredith !
 
Christina : Bien sûr chef ! à tout à l’heure Meredith !
 
Meredith : reviens vite, je n’aime pas rester seule ! Richard vous en faîtes un tête !
 
Richard : je ne sais pas comment te dire ça, mais j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer !
 
Je m’attendais à tout sauf à ça, je reste là à l’écouter, il me tient là main pour me réconforter, je suis figée, je ne vois plus rien, je n’entends plus rien, ses derniers résonnent comme un bombe qui vient d’exploser de l’intérieur, je suis inerte, et je ne veux pas réagir, je ne veux pas revenir, je veux partir sans lui à quoi bon se battre pour vivre, je m’arrête de respirer et je sens mon cœur s’abandonner, il ne veut plus se battre, et moi non plus.
Je suis à peine sorti du bloc, que mon bipper s’affole, et la je blêmis, un code bleu, Meredith, je crois que je bats le record du 100 m in-door , j’arrive comme un fou et je perds le peu de souffle qu’il me reste, en voyant Richard se démener pour la réanimer. Et je suis tétanisé, bientôt c’est moi qu’il va falloir réanimer, mais les hurlements de Richard me sortent de ma torpeur !
 
Richard : Derek ! bouges toi, j’ai besoin d’aide ! il lui faut de l’adrénaline !
 
Derek : continuez de faire le massage, je me charge de lui injecter ! qu’est ce qui s’est passé bon sang ! tout les tests étaient bon tout à l’heure !
 
Richard : je viens de lui annoncer !
 
Derek : Merde !!! toujours rien ! faut la choquer !
 
Richard : allez y !
 
Derek : chargez à 360 !
 
Richard : ca va pas ou quoi ?
 
Derek : elle a subi 3 opérations, 3 anesthésies… 360, j’ai dit !!!!
 
Richard : voilà ! et arrêter de hurler sur ton chef !
 
Derek : dégagez !
 
Le silence qui suivit dura 5 secondes, une éternité pour moi, mais son cœur repartit et le mien avec.
 
Richard : la revoilà !
 
Derek : elle reviens à elle, laissez tout à portée de main, elle n’aura rien oublié !
 
Richard : Meredith,  tu m’entends ?
 
Meredith : Ethan…….
 
Derek : tu viens de faire un arrêt ! respires  un grand coup, la nouvelle est terrible, mais nous sommes tous la pour toi d’accord ?
 
Meredith : Ethan…….
 
Richard : c’est une rude épreuve que tu vas devoir surmonter, je suis comme je l’ai toujours été, il faut que tu sois forte !
 
Je suis là à la regarder pleurer, je souffre pour elle, autant qu’elle, et je souffre de ne pas pouvoir le lui dire, tout lui dire, et mes larmes se mettent à couler, je préfère m’en aller, et même si elle m’a vu, je m’enfuis, alors que je viens de lui dire que j’étais là pour elle, mais je n’en suis pas capable, pas maintenant, il me faut du temps, le temps d’évacuer toute cette peine.
 
La nouvelle a fait le tour de l’hôpital, au moins elle n’était pas seule, tout le monde venait la réconforter à tour de rôle, je prenais de ses nouvelles, elle ne cachait pas sa peine, mais elle tenait bon. et moi je reculais de plus en plus, j’avais trop peur d’y aller, je suis vraiment stupide là, et Christina ma vite remit les idées en place, rien à foutre que je sois son titulaire, presque elle m’aurait botté les fesses pour aller la voir sur le champ, mais il me fallait bien ça. C’est bien plus confiant et sans crainte que je suis rentré dans sa chambre .
Derek : désolé de ne pas être revenu plus tôt ! tu vas un peu mieux !
 
Meredith : si on peut dire ça comme ça !
 
Derek : je ne sais pas quoi te dire ! à part que je suis vraiment désolé, que je souffre de te voir touché par ce drame..
 
Meredith : oui je m’en suis aperçu !
 
Derek : oui j’ai repensé au jour ou j’ai réalisé que j’avais perdu ma femme , que mon mariage était fini…enfin bref tout ça pour dire que je sais ce que sais de perdre l’être qu’on aime…
 
Meredith : qu’est ce qui s’est passé ? pourquoi tu as divorcé ?
 
Derek : tu crois que c’est vraiment le moment de parler de ça !
 
Meredith : justement, qu’on parle de tout sauf de ce qu’il vient de me tomber dessus !
 
Derek : si tu y tiens ! j’ai divorcé parce que ma femme m’a trompé ! voilà !
 
Meredith : et tu ne lui as pas pardonné, tu l’aimes toujours ?
 
Derek : non et non ?
 
Meredith : t’a pas trop envie d’en parler, je suis désolée !
 
Derek : non c’est du passé, bel et bien enterré ! je démarre une nouvelle vie ici, et pour l’instant je dois dire que je
suis…….
 
Meredith : content d’être ici, à Seattle,
 
Derek : oui déjà, et puis je viens déjà d’accomplir un miracle !
 
Meredith : ton miracle est bien trop déprimé pour te remercier !
 
Derek : alors je vais continuer de m’acharner, te faire sourire à nouveau, et marcher bien sûr ! je vais vite voir le patient que je viens d’opérer et je reviens !
 
Meredith : d’accord mais je veux que tu me promettes quelque chose avant !
 
Derek : une promesse ?
 
Meredith : ne m’abandonnes plus jamais !
 
Je ne sais pas comment interpréter ce qu’elle vient de me demander, et plus je tarde à lui répondre plus je vais la décevoir.
 
Derek : plus jamais, promis !
 
Je suis à peine sorti de sa chambre que je vois un homme en tenue de militaire prêt à entrer dans sa chambre, je ne sais pas pourquoi mais je l’ai stoppé dans son élan.
 
Derek : puis-je vous aider ?
…. : Sergent Mike O’brian ! je viens voir la femme du
Capitaine Ethan Bradford !
 
Derek : elle vient de subir une lourde opération et une terrible nouvelle ! elle n’est pas en mesure de recevoir des visites officielles !
 
Mike : c’est n’est pas officiel Ethan est mon meilleur ami, et je connais très bien Meredith !
 
Derek : alors laissez lui le temps de se remettre et repassez demain !
 
Mike : vous êtes qui au fait ?
 
Derek : le médecin qui vient de l’opérer ! cela vous pose un problème ?
 
Mike : non aucun ! je reviendrais demain alors !
 
Derek : au revoir !
 
Mais qu’est ce qu’il m’a prit de réagir comme ça, c’est un de ses amis, et j’en suis jaloux aussi, non c’est pas ça, c’est moi qui doit l’aider, et pas l’entourage à lui, moi et moi seul, je lui ais promis et j’en ai tellement envie, je ne vais plus la quitter, je ne vais pas profiter de la situation, certainement pas, mais elle sera prêt de moi, le temps guérira sa peine et moi j’ai tout mon temps, mais tôt ou tard, un jour, pas demain, mais un jour je le lui dirai …
On ne peut pas dire que la vie ne m’a fait de cadeau jusqu’à présent, je souffert de l’absence de mon  père, ma mère est décédée, et pourtant j’étais heureuse, parce qu’il a toujours était là à mes côtés, on devait se marier, et maintenant je dois continuer sans lui, même si je garde espoir de le revoir un jour, il faut que je me relève et vite, et dans tous les sens du terme, j’ai un double combat désormais et Derek tout prêt.
 
Les constantes de mon patients étaient satisfaisantes, une nouveau succès mais je m’en foutais un peu, j’avais une patiente bien plus importante, et certains de ces maux allaient très compliqués à soulager, il était tant de voir son IRM  et de passer à l’étape supplémentaire. je viens d’apprendre que c’est elle qui est en possession des derniers clichés alors je m’empresse de la rejoindre.
 
Derek : tu aurais pu attendre ton médecin pour consulter cette IRM !
 
Meredith : je savais que tu allais arriver d’une seconde à l’autre, je viens à peine de mettre le cd !
 
Derek : alors comment tu te sens ?
 
Meredith : si on peut éviter de me poser cette question je me sentirai mieux !
 
Derek : moi je ne parlais que de ton dos, tu as besoin de morphine ?
 
Meredith : ah désolée, non ca va , je n’en ai pas repris depuis…que tu m’a choquée pour me réanimer.
 
Derek : allez envoie les images, et voyons les prouesses que j’ai accomplies !
 
Meredith : ok, c’est parti ! je vous écoute Docteur !
 
Derek : tourne un peu le pc sinon je vais pas te dire quelque chose ! c’est bon ! voyons voir, tout m’a l’air bien consolidé, tout est bien en place, il va falloir commencer à le bouger ce corps endormi !
 
Meredith : tu es sûr ?
 
Derek : douterais-tu de moi ? je vais me vexer là ! tu es prête pour un premier essai, on peut attendre un peu si tu veux ?
 
Meredith : oui ! Enlèves-moi ce corset et brûle le !
 
Derek : bon et bien c’est le moment de vérité ! le corset d’abord ! tu m’aides ? euh si tu préfère que j’appelle Christina !
 
Meredith : non !! pourquoi ?
 
Derek : je vais devoir enlever ta blouse..
 
Meredith : et alors, je ne suis pas la première patiente à qui tu enlève une blouse ! et en plus cette fois ci je suis habillée en dessous !
 
Derek : bon d’accord on ne va pas s’éterniser sur le sujet ! laisse-moi te l’enlever, et pour l’instant ne bouge surtout pas !
 
A ma grande surprise je reste professionnel, je suis en train de la dévêtir je devrais perdre la tête là, mais non, je fixe son corset et rien d’autre.
 
Derek : nous y sommes, à toi de défaire le dernier scratch, après tu laisses tes bras le long de ton corps et tu me laisses faire !
 
Meredith : le moment de vérité comme tu dis, que mon combat commence !
 
Derek : voilà ! ne fais aucun mouvement encore, je contrôle d’abord tout tes réflexes !
 
Un examen tellement banal que j’ai fais tant de fois, ses jambes sont toujours inertes mais c’est normal il faut encore un peu de temps, la compression sera résorbée d’ici peu, le plus urgent est de faire fonctionner ce dos, ce premier mouvement qui va tout déterminer, si rien ne lâche, c’est gagné.
 
Je commence par la faire basculer sur le côté, puis de l’autre, elle ne se plaint d’aucune douleur, maintenant … l’instant crucial, je l’a chevauche pas mes mains derrière son dos, bien à plat pour ne rien brusquer, je lutte de toutes mes forces pour ne penser à rien d’autres que le geste délicat que je vais accomplir, je ne vais pas attendre une seconde de plus sinon je vais tout faire échouer.
 
Derek : Meredith je vais te soulever peu à peu, à la moindre douleur fulgurante tu me dis stop !
 
Meredith : d’accord !
 
Derek : tu es prête ?
 
Meredith : non mais vas y !
 
Je me positionne parfaitement pour éviter tout faux mouvement, et je me lance centimètre par centimètre je la redresse, elle ne dit, rien elle ne gémit même pas, c’est bon signe, j’arrive à la limite que je m’étais fixé pour un premier essai.
 
Derek : ça va aucune douleur ?
 
Meredith : non nulle part !
 
Derek : je ne vais pas aller plus loin pour l’instant, mais tu vas lever tes bras délicatement !
 
Meredith : ok délicatement !
 
J’ai un peu mal mais je ne lui dis pas je sais très bien que ce n’est pas ce genre de douleur qu’il craint, je m’exécute et je me lève mes bras tout doucement, et toujours aucune douleur, je reprends un peu vie, il me tient dans ses bras, il est là si prêt, mes bras sont déjà levés et au lieu de faire le chemin inverse, je les repose sur ses épaules, malgré la disparition d’Ethan et la douleur insupportable que cela me procure, je veux le remercier de m’avoir sauvée et je crois que le moment est arrivé…
Je suis plus que satisfait, c’est mieux que je l’espérais, elle va vite récupérer, et malgré qu’elle soit dans mes bras, je résiste, je suis bien trop concentré sur ce que je fais, mais ça n’a pas duré, elle m’a devancé, mais qu’est –ce qu’elle fait.
 
Elle me regarde d’une façon qui me transcende, elle regarde mes lèvres, non pas maintenant, pas comme ça, elle est désespérée, j’en ai envie tellement envie, mais si je me laisser aller ce sera le seul et le dernier, je ne veux pas qu’elle regrette, et je veux plus tellement plus, alors je fuis son regarde, et je l’allonge délicatement, je sens sa déception, elle me remerciera plus tard, du moins je l’espère.
 
Je suis étonnamment déçue, il a esquivé, j’allais l’embrasser, persuadée qu’il le désirait tout autant que moi, j’y comprends plus rien là, maintenant je suis mal à l’aise et je n’ose même plus le regarder, et encore moins lui en parler, je me suis plantée en beauté, mais les mots qu’il a prononcé me croyant endormie résonnent encore et toujours, finalement  j’ai du les rêver, il faut vite oublier ce qu’il vient de se passer, j’avais entre aperçue une issue bien agréable à ce malheur qui me poursuit encore et encore.
 
Derek : voilà pour une première fois c’est plus qu’excellent, je vais relever un peu le dossier de ton lit !
 
Meredith : très bien merci !
 
Derek : je vais t’aider à te rhabiller après je te laisserais te reposer !
 
Meredith : si tu veux, mais est ce que je peux mettre mes vêtements, j’ai horreur de cette blouse !
 
Derek : je vais me faire tape sur les doigts par les infirmières, mais j’accepte à ta requête, où sont tes affaires !
 
Meredith : le sac juste là ! et merci, merci pour tout,  c’est ce que je voulais .. tout à l’heure….
 
Derek : alors maintenant c’est fait !
 
Meredith : oui c’est fait !
 
Derek : allez laisse moi t’habiller, après je te laisse te reposer un peu !
 
Meredith : je ne suis pas fatiguée, juste effondrée ! Et je ne veux pas rester seule !
 
Derek : tu as besoin de dormir un peu, et moi aussi, je reviendrai rapidement, et tes amies vont prendre le relais !
 
Meredith : impossible de dormir ! je suppose que je n’ai pas droit à un quelconque somnifère !
 
Derek : non c’est pas recommandé ! ah j’ai oublié de te dire, un certain Mike est passé te voir ! je lui ai conseillé de repasser demain !
 
Meredith : Mike était là ! bon sang il devait être effondré lui aussi !
 
Derek : c’est un de tes amis !
 
Meredith : il est comme un frère pour Ethan, nous sommes inséparables tous les quatre !
 
Derek : les quatre?
 
Meredith : il s’est marié avec la sœur d’Ethan l’an dernier !
 
Derek : ah je vois, il fait partie de la famille en fait, je l’ai un
peu bousculé je dois te l’avouer, mais je venais de te réanimer, et je ne voulais pas empirer les choses !
 
Meredith : non tu as eu raison, je n’étais pas en état, mais je ne le serai pas demain non plus et dans une semaine…. et…. Enfin bref !
 
Derek : je sais que ca va  être difficile à surmonter, seul le temps est ton allié. voilà tu es habillée c’est vrai que c’est mieux que la blouse ! reposes toi un peu, et je repasserai avant de rentrer !
 
Meredith : fais comme tu veux, je ne veux pas te prendre tout ton temps, ni te forcer à rester !
 
Derek : ne dis pas de bêtises ! et reposes toi c’est ton médecin qui te l’ordonne !
 
Il s’est rapidement enfui, j’ai provoqué ce malaise, bravo comme si je n’avais pas assez de souffrances, me revoilà seule et tout remonte à la surface, je suis triste et malheureuse, je pleure ce vide, ce manque, et j’éclate en sanglots parce que je me sens honteuse, Ethan n’est plus là mais Derek efface mon malheur, mais il vient de me repousser et j’en souffre bien plus.
Quand je repense à ce qui aurait pu se passer, j’en ai tellement rêvé, je le regrette c’est sûr, mais elle l’aurait regretté aussi, je veux que notre premier baiser soit tellement désiré, qu’elle n’ait plus que moi en tête, que les battements de son cœur soient les miens, et ce n’est pas encore pour demain, comme je lui ai dit le temps est notre allié et je compte bien me rallier à sa cause. Je vais me reposer, je suis vraiment fatigué, cette torture mentale en est la principale cause.
 
Impossible de dormir, y a rien à faire, tout est trop confus, tout ce qui en ressort c’est que je suis malheureuse en tout point ,et ce n’est pas prêt de changer, le temps ne va pas m’aider, je crois au contraire qu’il va m’enfoncer.. il ne me reste plus qu’à me battre pour marcher.
 
Christina : je t’ai amené des provisions, tes gâteaux préférés et un bon café !
 
Meredith : tu sais que je t’aime toi !
 
Christina : et tu ne vas pas me demander en mariage au moins ! tu souris c’est un bon début ! comment va ton dos ?
 
Meredith : parfaitement bien ! le premier test a été un succès, Derek est plus que satisfait et en plus je ne suis plus complètement allongée !
 
Christina : je vois ça ! et tes jambes toujours rien ?
 
Meredith : non pas encore, c’est trop tôt encore !
 
Christina : tu as besoin de quelque chose d’autre ?
 
Meredith : non merci ! je ne juste pas rester seule c’est trop dur !
 
Christina : j’évite le sujet mais si tu veux en parler, je suis là ok ?
 
Meredith : oui je sais, mais je ne me sens pas d’en parler, sinon je pleure aussitôt, mais je veux des nouvelles, je n’ai eu aucune détails, il faut aussi que j’appelle ses parents mais j’attends un peu encore.
 
Christina : tu veux vraiment savoir ce qu’il s’est passé ? Ca ne t’apportera que de la douleur supplémentaire, attends un peu je te le conseille.
 
Meredith : si tu le dis ! changeons de sujet ! parle moi un peu des potins de l’hôpital !
 
Christina : pas grand-chose à se mettre sous la dent !
 
Meredith : je te crois pas là !
 
Christina : si je t’assures, pas d’histoire de sexe en tout cas, juste des fantasmes qui s’amplifient, elles sont de plus en plus à baver devant ton Derek !
 
Meredith : Mon Derek, pourquoi tu dis ça !
 
Christina : tu attises la jalousie, il ne s’occupe que de toi, elles s’arrachent les cheveux les pauvres !
 
Meredith : et en quoi ça les empêche de tenter quoi que ce soit ! et pourquoi tu rigoles ?
 
Christina : elles se prennent des vents et bien plus que ça ! je sais pas comment il fait pour résister.
 
Meredith : il vient de divorcer, et je ne pense pas qu’il s’en soit totalement remis ! et pourquoi tu rigoles encore !
 
Christina : vous me faites bien rire tous les deux !
 
Je me réveille à peine, j’avais vraiment besoin de sommeil, le jour s’en est allé, il est temps de rentrer, mais je vais lui dire bonne nuit je le lui avais dit, je me change rapidement et me dirige vers sa chambre, je les entends parler et fort étonné j’en suis le sujet. Je le savais que Christina m’avez percé, elle est vraiment douée pour ça, je préfère la laisser lui dévoiler ce que je ne peux me résoudre à faire, tant pis elle m’en voudra peut être demain, mais je rentre sans la saluer, je ne suis plus pressé désormais.
 
Christina est restée avec moi une bonne partie de la soirée, elle m’a bien aidée, et m’a bien fait rire, j’en avais vraiment besoin, mais il n’est pas revenu, et ma déception est vite revenue, elle s’en est aperçu, de toute façon elle a compris, elle voit tout elle sait tout. Elle est restée jusqu’à que je m’endorme de peur de me voir à nouveau sombrer, c’est ma seule amie mais elle en vaut dix.
Je suis en route pour l’hôpital, j’ai relativement bien dormi, bien sûr elle a envahi mon seul rêve qui a duré toute la nuit, j’arrive confiant, patient et en pleine forme, je suis déterminé plus que jamais à l’aider avant tout, je ne veux pas brûler les étapes, mon but final n’est qu’un rêve pour l’instant, mais j’ai les cartes en main pour le réaliser.
 
J’ai vraiment bien dormi, surprenant, je n’ai pas eu droit à la pré-visite encore plus surprenant, il est 9h du matin et personne n’est venu aux nouvelles, pas même une infirmière, c’est vraiment bizarre, enfin voilà quelqu’un qui ouvre la porte et ce n’est même pas un médecin.
 
Meredith : Mike !
 
Mike : Meredith ! enfin je peux te voir et te serrer dans mes bras !
 
Derek : je vous l’interdis formellement ! elle ne doit pas bouger ! bonjour Meredith !
 
Mike : bonjour Docteur ! excusez-moi je ne pouvez pas savoir !
 
Meredith : mais je te l’aurais dit s’il n’avait pas surgit de nulle part !
 
Derek : c’est l’heure des visites tu devrais le savoir tu travaillais dans cet hôpital !
 
Meredith : Mike laisses nous un moment s’il te plait ! après nous aurons tout le temps de nous retrouver ! tu es seul et Mélanie ?
 
Mike : elle est restée avec ses parents ! puis avec le bébé c’était un peu compliqué !
 
Derek : je peux revenir si vous voulez y a rien de pressé !
 
Meredith : très bien ! alors à plus tard Derek !
 
Mike : oui à plus tard Docteur !
 
Derek : je vois ! je vous laisse, évite de bouger j’aimerai ne pas te réopérer aujourd’hui !
 
Mike : il est vraiment pas commode ton médecin ! vous vous connaissez bien que vous vous tutoyez ?
 
Meredith : oui c’est l’habitude ! parle moi de ton fils ! il a du changé depuis !
 
Mike : tu veux éviter le sujet à ce que je vois !
 
Meredith : oui s’il te plaît !
 
Je ne pensais pas qu’elle allait m’en vouloir à ce point, là je me sens vraiment pas bien, et en plus je n’ai fais qu’empirer la situation, mais ce Mike je le sens pas, il m’énerve, il ne la regarde pas comme un ami, marié ou pas, j’ai pas confiance, et voilà je suis dans un tel état que j’essaie de me contrôler pour ne pas y retourner, mais à quoi ça servirait si ce n’est que de me ridiculiser, je préfère ruminer, et attendre que ça passe.
 
Je suis là à l’écouter parler de sa vie, de son mariage de son bébé de tout ce bonheur que je n’aurai jamais plus, que je n’ai pas eu le temps de construire, il me tient la main et ne veut pas la lâcher, et moi je bois ces paroles mais elles sont de plus en plus lointaines, parce que je suis tellement contrariée de ce qu’il vient de se passer, je lui en voulait de ne pas être revenu hier soir, mais de là à le rejeter comme ça, mais qu’est ce qui m’a pris, et l’autre il parle toujours même plus je l’écoute, je ne pense qu’à lui maintenant, je veux qu’il revienne, et vite, lui seul peut soulager ma peine.
Je suis allé voir un patient, puis les urgences m’ont demandé un avis, mais rien de chirurgical, je bois tranquillement un café, je me sens observé, désiré même je dirais, c’est la même infirmière que la dernière fois, elle n’est vraiment pas discrète, elle est plutôt jolie, je dois l’avouer, tout homme en aurait profité, alors pourquoi résister, elle a beau m’obséder,  il ne s’est encore rien passé et en plus elle vient de me rejeter.
 
Infirmière : Docteur Shepherd !  puis-je ?
 
Derek : je vous en prie, j’allais partir !
 
Infirmière : dommage, j’aurai bien aimé partagé un café avec vous et discuter !
 
Derek : désolé, je n’ai pas le temps, une autre fois peut-être !
 
Infirmière : j’en serai ravie, à très bientôt j’espère !
 
Derek : oui peut-être à bientôt ! euh ..
 
Infirmière : Laura.. !
 
Derek : Laura ! très joli … je dois y aller au revoir !
 
Laura : au revoir Docteur !
 
Je ne suis vraiment plus habitué de ce genre de situation, elle m’a mis mal à l’aise, elle me dévorait des yeux, et j’aurais fort bien pu me retrouver dans une salle de garde d’ici peu en train de prendre du plaisir, c’est certain, et moi je m’enfuis, j’en souris , mais je préfère m’imaginer lui faire l’amour à elle, même si c’est pas prêt d’arriver, c’est d’elle dont j’ai envie, et je n’ai aucune envie de batifoler pour apaiser un manque .
Il est temps de l’ausculter, je laisse ma rancune de côté et je m’empresse de la retrouver, elle me manque déjà, bien sûr il est toujours là, et en plus tout prêt, bien trop prêt, faut que j’évite de m’énerver dès mon entrée sinon elle va pas apprécier encore.
 
Derek : re-bonjour ! je ne veux pas vous déranger mais je dois t’examiner avant le déjeuner !
 
Meredith : je t’attendais, Mike tu veux bien nous laisser !
 
Mike : bien sûr ! je vais appeler Mèl pour lui donner de tes nouvelles ! à tout à l’heure !
 
Derek : profitez-en pour déjeuner, j’en ai pour un moment !
 
Meredith : tu ne l’aimes pas ! je me trompe ?
 
Derek : non ! mais c’est ton ami alors je me tairai !
 
Meredith : il me faut une autre IRM ?
 
Derek : non, pas la peine ! j’en programmerai une d’ici quelques jours juste pour contrôler que tout est ok !
 
Meredith : je pense que je peux m’asseoir, je n’ai aucune douleur depuis ce matin !
 
Derek : ne va pas trop vite ! même si je pense que tu peux y arriver !
 
Meredith : alors pourquoi ne pas essayer !
 
Derek : je ne veux prendre aucun risque ! laisse moi t’ausculter d’abord !
 
Superbe l’ambiance, qu’est ce qui lui arrive, il a complètement changé, je ne le reconnais plus et en plus il ne me regarde même plus, il est vexé, fâché, j’en sais rien je le laisse m’ausculter, je n’ai que ça à faire.
 
Meredith : aie !!
 
Derek : tu as senti là ?
 
Meredith : aie oui je sens ! tu me transperces mon pied là !
 
Derek : je pique à peine ! t’es douillette maintenant ! en tous cas tes pieds reprennent vie !
 
Meredith : non pas le gauche, mais c’est déjà ça,  Derek !!! j’arrive un peu à le bouger !
 
Derek : merveilleux, hey.. sèche moi ces larmes !
 
Meredith : ce sont des larmes de joie et je ne veux pas les retenir cette fois-ci !
 
Derek : je vais devoir préparer une boite entière de mouchoir le jour ou tu vas te lever et marcher !
 
Meredith : enfin un sourire, je désespérais !
 
Mike : désolé mais il fallait que je te tienne au courant c’est trop important…
Der-mer : quoi ?
 
Mike : le gouvernement a évité l’incident diplomatique et a obtenu l’autorisation d’établir des recherches !
 
Meredith : merci ! merci ! encore faut il qu’il soit en vie !
 
Mike : il a du s’éjecter avant le crash ! j’ai espoir alors toi aussi tu dois y croire !
 
Meredith : bien sûr que je vais y croire !
 
Mike : je vais devoir rentrer, dans le pire des cas, je suis le témoin de votre mariage, et il va avoir lieu ! au revoir Meredith, tu me manquais depuis le temps, remets toi vite sur pied !
 
Derek : j’y veillerai !
 
Meredith : au revoir et Merci !
 
Derek : en voilà une bonne nouvelle !
 
Meredith : j’y croirai quand ils l’auront retrouvé et en vie, pour l’instant ce n’est pas le cas !
 
Derek : c’est quand même une bonne nouvelle ! allez rebouge moi un peu ce pied !
 
Meredith : d’accord mais range moi cette aiguille !
 
Derek : c’est fulgurant, je ne m’y attendais vraiment pas !
 
Meredith : tu es un génie y a rien à dire !
 
Derek : alors le génie va te faire asseoir !
 
Meredith : ouiii !! je suis prête !
 
Derek : tu vas essayer toute seule, je vais juste passer ma main derrière pour te maintenir au cas où ! tu peux y aller,
mais en douceur !
 
Meredith : en douceur, facile, j’y arrive facile, j’ai pas mal !
 
Derek : et tu es assise ! bravo ! tu m’impressionnes là !
 
Meredith : et moi donc ! je peux rester assise ?
 
Derek : tant que tu n’as pas mal tu peux ! je te relève le dossier au max ! voilà !
 
Meredith : génial ! je ne vois plus ce maudit plafond !
 
Derek : tu vas rester une petit heure comme ca et si tu ne ressent rien, vraiment rien, tu auras droit à une petite balade en fauteuil !
 
Meredith : c’est vrai ! et où tu comptes m’emmener !
 
Derek : tu me feras visiter l’hôpital !
 
Meredith : que je te serve de guide ! pourquoi pas ! mais à une seule condition !
 
Derek : laisse-moi deviner ! tu es affamée ! d’accord nous mangerons à la cafétéria !
 
Meredith : je n’ai rien à dire de plus, marché conclu !
 
Derek : je vais appeler une infirmière pour te surveiller ! j’ai des dossiers à vérifier, un fauteuil à trouver et je reviens te chercher !
 
Meredith : d’accord mais reviens cette fois-ci !
 
Derek : oui, oui !
 
Meredith : voilà l’infirmière alors file j’ai trop hâte !
 
Laura : Docteur Shepherd !! heureuse de vous revoir !
 
Derek : Laura  quelle surprise! je vous ais appelé pour la surveiller le temps que je revienne, à la moindre douleur vous l’allonger et vous me bipez !
 
Laura : entendu ! à tout de suite alors !
 
Derek : oui je fais vite !
 
Meredith : allo !!! c’est moi la patiente ici !!
 
Laura : excusez moi Docteur Grey !
 
Meredith : vous n’êtes pas très discrète vous savez !
 
Laura : je sais mais il est tellement craquant ! je ferais tout ce qu’il veut s’il me le demandait ! et je ne suis pas la seule, alors il faut que je fasse vite, un homme pareil ne reste pas seul longtemps !
 
Meredith : je vois ! vous pouvez m’aider à mettre ma veste !
 
Laura : oui bien sûr ! il revient vite il a dit non ? il faut que j’en profite à tout prix !
 
Mais elle commence à m’énerver celle là, et voilà que je suis jalouse moi aussi, bravo, mais je m’en fous elle m’agace cette infirmière, personne n’a le droit de s’approcher de lui, et de quel droit je dis ça moi, m’en fous personne.
 
Meredith : je ne veux pas gâcher votre entrain, mais je crois qu’il a déjà quelqu’un dans sa vie !
 
Laura : non ! je sais qu’il vient tout juste de divorcer !
 
Meredith : oui mais il a déjà rencontré quelqu’un d’autre et ça à l’air sérieux !
 
Laura : tant qu’il n’est pas remarié, il faut tenter sa chance !
 
Meredith : je vous aurai prévenu au moins !
 
Rrrrrrrr elle m’énerve, elle a de la chance que je suis paralysée parce que je crois que je me défoulerais volontiers sur se tête de demeurée. Et qu’est ce qu’il fait, il en mets du temps.. ah le voilà enfin, c’est vrai qu’il est vraiment craquant.. oh pardon Ethan, vraiment pardon, je pense à toi constamment mais tu n’es pas, plus là, et lui il est devant moi et bien vivant.
Derek : me revoilà ! le fauteuil de madame est avancé ! tout s’est bien passé ?
 
Laura : rien à signaler Docteur, elle va très bien ! je peux vous aider si vous voulez !
 
Meredith : ca va aller merci !
 
Derek : je ne vous retiens pas plus , merci !
 
Laura : mais c’était un plaisir ! et mon invitation tiens toujours ! à bientôt Docteur Shepherd !
 
Derek : oui à bientôt !
 
Meredith : et bien dis donc ! elle t’aurais sauté dessus si je n’avais pas été là !
 
Derek : mais non ! qu’est ce que tu vas t’imaginer !
 
Meredith : la vérité elle est raide dingue de toi ! elle me l’a dit en plus !
 
Derek : ah bon !!! tant pis pour elle est perd son temps je ne suis pas intéressé !
 
Meredith : elle est vraiment jolie pourtant, et pourquoi…
 
Derek : tu veux aller te balader ou tu veux t’acharner sur ma vie amoureuse sans intérêt !
 
Meredith : c’est bon j’arrête ! sors moi de cette chambre !
 
Derek : on va y aller doucement, je vais te porter et te poser délicatement !
 
Meredith : heureusement que je suis un poids plume !
 
Me voilà dans ses bras, je ne le regardes pas, il ne vaut mieux pas, mais qu’est ce que je m’y sens bien, je m’agrippe à lui-même si ce n’est pas utile mais je profite de ce bref instant, je savoure vraiment
 
Mes pulsions me reprennent, mais je fais avec, je la garderai comme ça jusqu’à épuisement tellement elle me consume de désir, elle s’agrippe bien à moi en plus, nous commençons à partager nos envies, ça va être difficile de repousser l’échéance, mais il faut que je tienne, je la veux prête, claire de ce qu’elle veut et quand elle ne voudra plus que moi je lui cèderai tout ce qu’elle voudra.
 
Derek : voilà ! ca va t’a pas eu mal ?
 
Meredith : légèrement, mais c’est supportable vraiment !
 
Derek : tu veux mettre des chaussures !
 
Meredith : à quoi ca va me servir !
 
Derek : à te tenir chaud ! je compte bien te faire prendre l’air un peu !
 
Meredith :encore mieux !  des chaussettes feront l’affaire !
 
Derek : voilà ! en route ! et surtout ……
 
Meredith : à la moindre douleur je te préviens !!!
 
Derek : c’est ça ! tiens voilà la chef !
 
Richard : c’est pas possible déjà assise ! quelle  joie de te voir te remettre si vite !
 
Meredith : c’est un peu grâce à vous ! vous avez engagé un génie !
 
Derek : le jour qu’ilf allait en plus !
 
Richard : c’est le destin qui vous a mis sur le même chemin ! ce n’est pas moi ! bonne promenade alors !
 
Meredith : merci Richard !
 
Derek : tu veux prendre l’air frais ou tu veux manger avec un génie !
 
Meredith :  je crois que j’aimerai d’abord manger !
 
Derek : je m’en serai douté ! cafétéria nous voilà !
 
Meredith : et si nous prenions des sandwichs pour les manger à l’air frais, en toute tranquillité ! je n’ai pas envie d’affronter tout le personnel de l’hôpital !
 
Derek : très bonne idée ! je m’occupe des sandwichs et je te laisse me guider après !
 
Meredith : nous allons remonter ! l’accès à la terrasse est censé être fermé mais j’y vais souvent pour me ressourcer !  et comme ça nous serons vraiment tranquilles
 
Derek : et pourquoi tu veux de la tranquillité, je croyais que tu n’aimais pas être seule !
Meredith : appui eu 5ème étage ! oui mais je ne serai pas seule ! et nous devons avoir une conversation !
 
Derek : et de quoi nous devons parler !?
 
Meredith : tu le sais très bien…
Nous sommes dans l’ascenseur et je suis bloqué sur les numéros des étages qui défilent, elle m’a laissé sans voix, je ne sais pas quoi lui répondre, elle prend les devants et veut parler, parler de nous, déjà, si tôt, je ne suis pas prêt, et elle semble bien déterminée, serait-elle déjà ce qu’elle veut, non c’est impossible. Les portes s’ouvrent enfin..
 
Derek : où je vais là !
 
Meredith : au bout du couloir et à gauche !
 
Derek : oh je vois ! il y a des marches Meredith !
 
Meredith : j’avais oublié ce détail ! et le fauteuil surtout !
 
Derek : je risque le lumbago mais tant pis !
 
Meredith : fais attention quand même ca serait un comble si je devais t’opérer !
 
Derek : bien sûr ! regarde même le fauteuil est léger ! voilà nous y sommes ! effectivement c’est un endroit fort agréable !
 
Meredith : et tranquille surtout !
 
Derek : alors bon appétit !
 
Meredith : merci ! pourquoi tu me regardes comme ça !
 
Derek : c’est impressionnant l’appétit que tu as !
 
Meredith : oui je sais, mais l’avantage  c’est que je garde la ligne sans rien faire !
 
Derek : je vois ça !
 
Meredith : tu me souris et tu me regardes comme j’aime alors je crois que c’est le moment !
 
Derek : Meredith ! finissons au moins de manger !
 
Meredith : non, il faut crever l’abcès une bonne fois pour toutes !
 
Derek : tu veux quoi au juste ! je t’écoute !
 
Meredith : tu n’a rien à me dire ! c’est à moi de parler ?
 
Derek : je ne veux pas avoir cette conversation, mais si tu y tiens !
 
Meredith : je vois que tu sais de quoi je veux parler, alors dis moi, dis mois ce qu’il nous arrive !
 
Derek : ce n’est vraiment pas le bon moment de parler… de cà.. de nous …
 
Meredith: et pourquoi… il se passe quelque chose, tu le sais, je le sais…
 
Derek : mais Ethan lui ne le sais pas !
 
Meredith : c’est toi et moi là à cet instant précis ..Ethan n’est pas là et ne sera peut-être jamais plus là !
 
Derek : tant qu’il y aura un peut-être, je ne veux pas aller plus loin !
 
Meredith : alors c’est pour ça que tu a m’as repoussée de hier soir !
 
Derek : oui et rien que pour ça !
 
Meredith : parles moi Derek, dis moi ce que tu ressens !
 
Derek : pas maintenant Meredith je ne peux pas faire ça maintenant !
 
Meredith : regardes moi, ne baisse pas les yeux ! Derek, tu as fais naitre des sentiments que je ne connaissais même pas, je suis complètement perdue maintenant, je suis engagée c’est vrai, je dois, je devais me marier, mais tu es là devant moi et tout ce que je veux à ce moment précis c’est que tu me prennes ma main que tu t’approches et que tu me répètes  les derniers mots que tu m’as murmuré me croyant endormie et que tu m’embrasses !
 
Derek : écoutes Meredith, je ne vais pas te dire ce que tu veux entendre, ni faire ce que tu me demandes, non que ne veuille pas, mais je ne peux pas et toi non plus, tu n’est pas libre et tu souffres, avec un peu de chance il va être sauvé et tu vas te marier dans quelques mois, et moi je ne veux pas souffrir plus que maintenant, je suis prêt de toi, je m’en contente, le jour ou tu seras ce que tu veux vraiment, je serai là c’est tout ce que je peux te donner pour l’instant.
 
Meredith : et qui te dit que je ne le sais pas déjà !
 
Derek : alors je vais te poser une seule question, tu ne vas pas réfléchir et me répondre rapidement !
 
Meredith : D’accord !
 
Derek : Ethan est de retour demain ! tu fais quoi ?
 
Meredith : …….j’en sais rien !
 
Derek : voilà au moins tout est clair ! finis ton sandwich et changeons de sujet !
 
Meredith : mais je pense vraiment ce que je viens de te dire tu sais !
 
Derek : oui je sais !
 
Au moins tout est dit, il le sait et moi je sais pas trop en fait, mais il prends ma main et maintenant je sais, il me sourit mais je sais que ça n’ira pas plus loin, tout compte fait il a raison, et je ne peux m’empêcher de l’apprécier d’autant plus, si seulement …dans une autre vie, nous serions …déjà….. heureux…. amoureux.
Effectivement nous avons changé de sujet, nous avons fini notre déjeuner, la pluie a précipité notre retour, mais il est resté avec moi malgré ce que j’avais provoqué, mais je me sens bien moins confuse, et à chacun de nos regards désormais je me sens de plus en plus submergée par une envie qu’il ne veut pas encore assouvir, le temps est mon allié c’est ce qu’il ne cesse de me répéter.
 
La pluie a précipité notre retour à l’intérieur, elle en profite maintenant pour me faire visiter tous les recoins de l’hôpital , elle n’a pas l’air de m’en vouloir, de n’avoir pas saisi l occasion qu’elle venait de m’offrir, j’espère ne pas le regretter, que le temps que je nous est accordé ne me jouera pas un mauvais tour, mais plus elle me regarde…plus…je sais que je ne tiendrai pas longtemps avant de m’emparer de ses lèvres.
 
Derek : il est temps que je te ramène dans ta chambre , tu as ton traitement à prendre, et surtout tu dois te rallonger un peu !
 
Meredith : je n’ai vraiment pas mal, je n’ai vraiment pas envie d’y retourner !
 
Derek : tu veux vraiment que cette ballade soit la dernière ?
 
Meredith : euh non certainement pas !
 
Derek : alors obéis aux ordres de ton médecin !
 
Meredith : d’accord, mais tu vas un peu rester avec moi ?
 
Derek : obligé je dois t’ausculter !
 
Meredith : obligé ! merci, ça me réchauffe le cœur Docteur !
 
Derek : je plaisantais, je vais rester un petit peu, mais maintenant que tu vas mieux je vais devoir prendre mon service à plein temps !
 
Meredith : tant que je te partage qu’avec d’autres patients ça me va ! Mais qu’est ce qu’elle fait là celle là encore !
 
Derek : hum je vois, c’est une infirmière Meredith elle vient s’occuper de toi !
 
Laura : ah vous voilà ! c’est l’heure de votre traitement, Docteur Grey !
 
Meredith : et où est passé Maggie, c’est elle qui s’occupe de moi d’habitude !
 
Laura : je la remplace pour le moment elle se sentait pas bien !
 
Meredith : je vois ! donnez moi ça que je les avale et qu’on en parle plus !
 
Derek : au moins une bonne chose de faîte, il est temps de te remettre au lit maintenant !
 
Laura : vous avez besoin d’aide Docteur Shepherd ?
 
Derek : non ça va allez merci, vous pouvez disposer !
 
Laura : comme vous voulez ! n’hésitez pas à m’appeler surtout !
 
Derek : si le faut je le ferai !
 
Meredith : Docteur Shepherd vous pouvez me remettre au lit maintenant !
 
Derek : je suis à vous Docteur Grey ! au revoir Laura !
 
Laura : je vous laisse alors !
 
Meredith : je crois qu’elle ne va pas te lâcher, elle est tenace !
 
Derek : serais tu un peu jalouse ?
 
Meredith : un peu, tu ne veux pas m’embrasser alors il est hors de question que tu en embrasser une autre !
 
Derek : oh je vois ! mais je n’en avais pas l’intention, t’es rassurée !
 
Meredith : pas encore ! mais là je suis dans tes bras alors ca va beaucoup mieux !
 
Derek : Meredith ne joue pas à ce petit jeu, c’est trop difficile pour moi de…… mais qu’est ce que tu fais ?
 
Meredith : un petit bisou dans le cou, c’est autorisé ça non ?
 
Derek : tu veux me faire craquer c’est ça ! alors tout ce que je viens de te dire n’a servi à rien !
 
Meredith : si au contraire ! je veux juste être sûre que c’est toi que je veux ! et il va m’en falloir plus pour me décider !
 
Derek : elle t’a donné quoi comme cachet au juste ? ne précipites rien  s’il te plait ?
 
Meredith : je vais essayer, de ne pas te sauter dessus, promis !
 
Derek : là je doute que tu puisses le faire pour le moment, allez allonge toi un peu, repose toi un peu et je reviens t’ausculter !
 
Meredith : pourquoi tu t’en vas ?
 
Derek : le temps de calmer tes pulsion ….et les miennes avec à tout à l’heure !
Bon sang, à ce rythme là, ce soir je cède, j’en frissonne encore, qu’est ce que ça va être quand nous allons partager ce premier baiser, fiouuuuu vaut mieux ne pas y penser, je vais me rafraichir un peu le visage et surtout reprendre mes esprits.
 
En fait je ne sais pas si je dois continuer ce petit jeu, je viens de le faire fuir, mais c’est tellement excitant, je me surprends moi-même je n’ai jamais fais ça de ma vie, je pense que je vais continuer un petit peu, sans trop le brusquer, si toutefois il revient, oui il va revenir.
 
Je me suis bien rafraichi , j’ai les idée claires et je vais la rejoindre, l’ausculter  et surtout résister, je vais y arriver je le sais, oh non pas elle, une vraie sangsue.
 
Laura : Docteur Shepherd ! je vous cherchais !
 
Derek : vous avez besoin de moi pour une patient !
 
Laura : non ! en fait je voulais vous inviter à boire un verre ce soir chez Joe’s !
 
Elle va droit au but, elle veut vraiment me mettre dans son lit, et en plus elle pose sa main sur mon torse.. ca me procure du dégoût plus qu’autre chose . il faut vraiment que je m’en débarrasse une bonne fois pour toutes. Et Merde Christina vient de passer et d’assister à cette mascarade, génial manquait plus que ça !
 
Derek : écoutez Laura ! je ne suis pas intéressé du tout ! et nous sommes dans  un hôpital ! Alors si vous pouvez retirer votre main baladeuse !
 
Laura : bon j’ai compris, le Docteur Grey disait vrai alors !
 
Derek : le Docteur Grey ?
 
Laura : que vous n’étiez pas libre !
 
Derek : elle a dit ça ! et bien il fallait l’écouter, effectivement
je ne suis pas libre et pour très longtemps !
 
Laura : alors oubliez ce qu’il vient de se passer, au moins j’aurai essayé !
 
Derek : c’est clair maintenant ! Alors je vous laisse !
 
Je retiens mon fou rire, mais elle est vraiment jalouse, je commence de plus en plus à croire que ses sentiments pour moi sont bels et bien réels, mon espoir commence à devenir réalité, je commence vraiment à y croire, et j’empresse le pas pour aller la voir, et je ne cacherai pas mon sourire en arrivant. Et bien c’est raté, Christina est à ses côtés je prie pour qu’elle n’ait rien dévoilé.
 
Derek : me revoilà, il est temps de t’ausculter !
 
Meredith : déjà ! tu es un rapide dis donc !
 
Christina : euh je crois que je vais vous laissez !
 
Derek : quel accueil ! laissez nous Docteur Yang s’il vous plaît !
 
Meredith : non reste ici ! y en a pas pour longtemps, mon état n’a pas changé alors je vais te libérer plus facilement comme ça !
 
Derek : je vois que c’est inutile d’insister, bippe moi en cas de changement, sinon à demain !
 
Meredith : oui et amuses toi bien !
 
Derek : si tu y tiens je ne vais pas me gêner !
 
Christina : mais pourquoi tu l’as envoyé balader comme ça, je t’ai dit qu’il n’avait pas l’air vraiment intéressé !
 
Meredith : et alors je réagis comme je veux, et t’aurais pas du m’en parler !
 
Christina : là j’ai fais une boulette, pourquoi je ne l’ai pas fermé putain !
 
Meredith : et pourquoi je réagis comme une imbécile, il n’a pas de compte à me rendre, mais je suis conne c’est pas vrai ! tais toi Christina !
 
Christina : je ne dirais rien, je vais te laisser ruminer et composer le numéro de son bipper, et vite sinon c’est moi qui le ferai ! je suis de garde ce soir, je repasserai souvent ! à plus et appelle !
 
Je me suis comportée comme un imbécile, le pire c’est que je n’ai jamais été jalouse, mais qu’est qui m’arrive, je ne suis même plus moi, je vais l’appeler et m’excuser, mais j’ai le combiné dans la main et je n’arrive pas à composer les 4 chiffres qui me sépare de lui, je vais attendre un peu..pas longtemps…
Voilà deux heures que j’ai claqué la porte de sa chambre, et je n’ai aucune nouvelle, je suis encore énervé, j’ai vraiment pas apprécié, elle m’a jugé sans me laisser le temps de m’expliquer, elle n’a aucune confiance en moi, je suis vraiment vexé, et je songe sérieusement à renoncer, à quoi bon, je commence à espérer le retour de son pilote, qu’elle se marie, c’est fini et la page est tournée.
 
Et je m’énerve encore plus rien qu’à l’idée de penser à ça, il est temps de me concentrer, je suis chef de service et j’ai n’ai encore pas pris officiellement mes fonctions, je vais y remédier, elle ne doit plus être ma seule patiente, elle va mieux, il est temps de me mettre au travail, elle ne sera plus qu’une patiente parmi tant d’autres, elle va bientôt remarcher, rentrer chez elle, et tout sera oublié. Et voilà je suis en train de prendre de bonnes résolutions et la voilà qui m’appelle je viens déjà de tout oublier, et je vais la retrouver mais ma rancune elle n’a pas disparu.
 
Derek : tu m’as appelé, c’est important j’espère, je suis très occupé là !
 
Meredith : à toi de voir si le fait de bouger une jambe est important !
 
Derek : sérieux !!! fais voir ça ! magnifique !
 
Meredith : si on veut !
 
Derek : tu plaisantes là j’espère !
 
Meredith : non, je suis médecin Derek, et je m’inquiète que tout le côté gauche ne donne aucune signe de vie, même pas un orteil !
 
Derek : et moi je te dis de ne pas t’inquiéter ! c’est normal !
 
Meredith : non ce n’est pas normal et tu le sais mais tu veux me ménager !
 
Derek : alors tu vas commencer par changer de ton, parce que je suis vraiment énervé et ce n’est pas le moment d’en parler ! et maintenant tu vas m’écouter !
 
Meredith : d’accord je me calme ! je t’écoute !
 
Derek : en tant que médecin tu oublies que la compression touches tout les nerfs du côté gauche, et de plus tu oublier avoir été opéré d’un trauma important, inutile de te dire de quel côté aussi !
 
Meredith : je vais devoir patienter et ne plus m’inquiéter, et je n’ai même pas pensé à tout ça, je suis vraiment nulle comme médecin !
 
Derek : tu n’es pas en état d’exercer la médecine pour l’instant, alors arrête de t’inquiéter, je vais programmer un scan et une IRM pour te rassurer définitivement !
 
Meredith : oui je serais rassurée demain comme ça !
 
Derek : qui te parle de demain, on y va de suite !
 
Meredith : je te croyais très occupé !
 
Derek : oui, mais tu resteras toujours ma patiente prioritaire !
 
Meredith : je le sais, Derek… je suis désolé pour……
 
Derek : pas maintenant, allez saute dans ce fauteuil ! je plaisante !
 
Meredith : je vais avoir du mal à me passer de ton humour !
 
Et me revoilà dans ses bras, je ne me lasse pas de ses courts instants, mais je ne vais rien tenter cette fois ci, après ce qu’il vient de se passer, je risque le rejet, mais j’en ai tellement envie.
 
Elle est dans mes bras et toute ma colère s’envole, je la veux tellement, je m’attends à un signe d’encouragement de sa part, mais elle n’ose pas cette fois ci, elle pose juste sa joue contre la mienne, ce contact vient de me figer, je ne veux pas la déposer dans le fauteuil, le temps vient de s’arrêter et je caresse sa joue avec la mienne, et je perds tout contrôle elle resserre son étreinte, il faut arrêter ça, non je ne peux pas, je lui donne un peu de moi avant de la déposer je l’embrasse dans le cou comme elle avait fait.
Il réagit enfin et moi  j’en veux plus, beaucoup plus, il évite mon regard, de peur de succomber j’en suis sûre, et moi aussi j’ai de plus en plus de certitudes.
 
Nous voilà en chemin direction IRM et Scan, tout le monde se retourne à notre passage, et je doute fort que mon état de santé intéresse ses foutues infirmières Derek est bipé génial, il me confie à la pouffe avec qu’il il vient de….. je ne veux même pas savoir ce qu’il s’est passé en fait.. je me tais et je garde mon calme.
 
Laura : je vais tout préparer en attendant qu’il revienne !
 
Meredith : je peux rester ici à attendre, j’ai tout mn temps moi vous savez !
 
Laura : oui mais pas moi, et je préfère éviter de rester trop longtemps prêt de lui, je viens de me ridiculiser et je n’ose même plus le regarder maintenant !
 
Meredith : je vous avais prévenu !
 
Laura : oui c’est ce que je lui ais dit ! mais il fallait que j’essaie ! vous savez qui sait, elle est à l’hôpital ?
 
Meredith : sa vie privée ne m’intéresse pas, j’ai assez à penser !
 
Laura : oui c’est vrai excusez moi, vous devez me prendre pour une idiote à ne parler que de lui !
 
Meredith : et quand on parle du loup !
 
Laura : je vous laisse alors ! à bientôt Docteur Grey !
 
Derek : elle me fuis maintenant, au moins j’ai enfin la paix !
 
Meredith : oui j’ai eu la version intégrale de l’histoire, je suis désolé de ..
 
Derek : c’est oublié, mais j’ai été ravi d’apprendre que j’entretien une relation des plus sérieuses ! allez ne rougis pas, tu m’a bien aidé sur ce coup là !
 
Meredith : on le fait ce scan ! et qu’est ce qu’il fait là lui !
 
Derek : il va t’aider à t’installer pendant que je programme l’ordinateur !
 
Meredith : c’est ça, tu as vraiment trop peur de ne plus résister !
 
Derek : non je n’ai aucune crainte !
 
Meredith : bien sûr que je vais te croire ! mais je patienterai moi aussi !
 
Derek : chut et ne bouge plus maintenant j’envoie l’IRM !
 
Je fais une brève interprétation en direct pour me rassurer définitivement et c’est la cas, j’enchaîne avec le scan, et tout va bien, je le savais mais elle m’a fait douté, ce n’est plus qu’une question de jours maintenant, et je peux le dire elle s’en remettra totalement.
 
Meredith : tu ne me dis rien ! tout va bien j’espère,  ou avais je des raisons de m’inquiéter !
 
Derek : non tout est parfait, je dirais même que tu guéris plus vite que je l’aurais pensé !
 
Meredith : je vais bientôt pourvoir sauter de ce fauteuil alors !
 
Derek : c’est ça calme ta joie ! au lit et repos !
 
Meredith : oui et bien tu m’as vite calmée là !
 
Derek : je vais voir cette jambe réveillée de plus prêt et commencer à faire quelques mouvements !
 
Meredith : et si j’essayais de me lever, avec ton aide !
 
Derek : hors de question ! laisses-moi encore te porter un peu, parce que je suis sûr que ca va vite te manquer !
 
Meredith : je crois que oui, sauf si…. non je me tais… !
 
Derek : tu sais tu n’es pas obligée de t’agripper à moi comme ça !
 
Meredith : Derek ! c’est tout ce que tu veux me donner pour l’instant alors j’en profites pleinement, et puis en plus tu sens bon !
 
Derek : Meredith arrêtes, ca ne va pas nous aider !
 
Meredith : et moi je pense le contraire, comment veut tu que je sois sûre de mon choix, si je ne connais même pas la sensation que va nous procurer notre premier baiser !
 
Derek : parce que quand cela arrivera tu ne pourras plus te passer de moi ! je vais devoir te laisser un moment, au moins tu auras tout le temps de te l’imaginer… et dors un peu aussi !
 
Meredith : t’es cruel là ! tu vas revenir avant de partir ?
 
Derek : je ne pars pas ! je suis de garde alors tu vas vite me revoir !
Je me relève et je m’assois dans mon lit, trop facile maintenant, et je suis là à ne penser plus qu’à ça maintenant, Ethan est bel et bien du passé, j’ai honte de me l’avouer, mais je ne pense qu’à ce premier baiser, j’en ai tellement envie qu’il va falloir qu’il arrive vite sinon je vais réellement lui forcer la main, en attendant qu’il revienne je bouge ma jambe encore et encore, je la sens de mieux en mieux, je m’impatiente de trop c’est vrai mais maintenant je veux me lever et vite.
 
Christina : tu me fais quoi là de l’aérobic au lit !
 
Meredith : je réveille ma jambe, il lui faut un peu de tonus !
 
Christina : je viens de croiser Derek, il m’a mis au courant, c’est génial ! et en plus il était de très bonne humeur ! qu’est ce que tu lui a fais ?
 
Meredith : rien du tout, je me suis juste excusée pour tout à l’heure !
 
Christina : bien sûr ! tiens il m’a donné tes clichés, il a dit que ça va t’occuper avant qu’il revienne !
 
Meredith : il me les a interprété de vive voix pas la peine de les voir !
 
Christina : comme tu veux, tu as besoin de quelque chose, je ne vais pas pouvoir rester longtemps, j’ai rdv en salle de garde avec Preston !
 
Meredith : évite les détails s’il te plait, j’en peux plus là, déjà qu’il me……
 
Christina : t’arrête surtout pas ça devient trop croustillant !
 
Meredith : non y a rien à dire ! tu n’avais pas un rendez vous ?
 
Christina : j’ai encore un peu de temps devant moi, je t’écoute !
 
Meredith : merde !!!!! putain j’ai mal bordel !! bippe Derek vite !!!!
 
Christina : calmes toi ! ou tu a mal ?
 
Meredith : dans le dos et dans tout la jambe ! c’est atroce allonge moi s’il te plait !
 
Christina : oui de suite ! je bipe Derek, ca passe ou pas ?
 
Meredith : non ! c’est pire ! rebranche moi la pompe à morphine vite !!!
 
Christina : je préfère attendre Derek !
 
J’ai à peine eu le temps de consulter deux dossiers que mon bipper sonne déjà, je n’aurai jamais le temps de m’avancer à ce rythme, bordel code bleu Meredith, c’est pas possible, je viens de la quitter elle allait très bien, je bats à nouveau mon record en course de couloir, et je pense déjà à me jeter sur les palettes.
 
Derek : qu’est ce qu’il se passe bordel !!!
 
Christina : Douleur fulgurante et persistante !
 
Derek : Meredith !!! ca va ???
 
Meredith : non j’ai trop mal !
 
Derek : bon ça mais vous êtes folle ou quoi Docteur Yang, ne me refaites plus jamais un coup pareil !
 
Christina : pardon ?
 
Derek : un code bleu !!! c’est moi qui ait failli faire un arrêt !
 
Christina : Merde ! désolée je me suis trompée dans la précipitation !
 
Meredith : on s’en fout de la couleur ! j’ai mal soulagez moi s’il vous plait !
 
Derek : rebranchez la pompe à morphine, et dose maximale pour les 3 premières injecitons !
 
Christina : voilà c’est fait ! je vais vous laisser, et encore désolée Docteur Shepherd !
 
Derek : Meredith tiens bon ça va vite te soulager !
 
Je ne l’avais pas prévenu, parce que je n’étais pas sûr de se réveil brutal, mais je sais à quel point elle souffre c’est insupportable de la voir comme ça, je lui prends sa main, je lui caresse le visage et je la soutiens de mon mieux, jusqu’à que la morphine fasse un peu effet.
 
Meredith : qu’est ce qui se passe ? dis-moi que ce n’est pas grave. Derek.. ?
Je n’ai jamais connue une telle douleur, c’est indescriptible j’ai envie de hurler tellement je souffre, malgré qu’il soit tout prêt, je lis dans ses yeux qu’il souffre pour moi, mais je lis bien plus que ça, je sens une mauvaise nouvelle encore une fois me tomber dessus.
 
Derek : respire ! prends des grandes bouffées, les calmants devraient bientôt agir !
 
Meredith : tu ne réponds toujours pas à ma question ? qu’est ce qu’il se passe ?
 
Derek : tu retrouves toute ta mobilité, mais ca va être long et douloureux, très douloureux, va falloir que tu sois forte pour au moins les 24 heures à venir, il faut que tu restes allongée et évite de trop bouger tu vas hurler sinon !
 
Meredith : pourquoi tu ne m’as pas prévenue ! j’ai eu si peur et j’ai tellement mal !
 
Derek : je n’en étais pas sûr, je ne voulais pas t’effrayer pour rien !
 
Meredith : me laisses pas s’il te plait ! je peux pas affronter ça toute seule !
 
Derek : je suis là ne t’inquiète pas, je reste prés de toi tout le temps qu’il faudra !
 
Meredith : ca diminue un peu, mais juste un peu, c’est un peu plus supportable !
 
Derek : c’est déjà ça, tu ressens quelque chose à part la douleur !
 
Meredith : non rien que la douleur ! ca diminue pas bordel, j’ai mal Derek !
 
Derek : écrabouille ma main tu peux si tu veux c’est ma main gauche !
 
Meredith : tu fais quoi là ! pas l’aiguille s’il te plait !
 
Derek : il  faut que je contrôle Meredith et c’est rien de comparable avec ce que tu es en train de subir !
 
Meredith : ca peut pas être pire t’as raison ! aie quand meme je la sens ta putain d’aiguille !
 
Derek : tu peux éviter d’être grossière et te réjouir de la sentir ma foutue aiguille ! je monte la ?
 
Meredith : aie !
 
Derek : là ?
 
Meredith : re aie ! mes jambes sont vivantes !!!
 
Derek : oui , et sans la boîte de mouchoirs ! je suis fière de toi mais je compatis quand même à cette douleur qui va durer !!
 
Meredith : tu compatis assez pour soulager une de mes douleurs !
 
Derek : Meredith !!!!!!!
 
Meredith : j’essaie, puis l’effet de la morphine va vite me faire dérailler ! tu devrais t’enfuir avant que je ne te sautes dessus !
 
Derek : mais je sais repousser les femmes trop entreprenantes, tu devrais le savoir maintenant ! alors concentre toi sur ta douleur !
 
Meredith : tu en fait parties de ma douleur !
 
Derek : la morphine commence à faire son effet, je ne vais pas m’en aller mais je vais te lâcher la main et m’éloigner un peu !
 
Meredith : mais tu as peur de quoi au juste ! je ne vais pas te forcer rassures toi !
 
Derek : me forcer à te résister certainement !
 
Meredith : et si je te disais que je ne veux pas que tu m’embrasses…  !
 
Derek : je ne te croirai pas !
 
Meredith : non , parce que c’est plus que ça, j’ai envie de toi !!!!!
 
Derek : tais toi ! c’est la morphine qui parle là ! bon sang enlève ta main Meredith !!
 
Meredith : défiles toi, tant qu’il en est encore temps, parce qu’une fois sur pieds tu ne pourras plus t’échapper pour me faire l’amour !
Derek : arrêtes de parler, demain tu risques de vite le regretter !
 
Meredith : bon sans Derek, quand va tu enfin comprendre que c’est toi que je veux !
 
Derek : tu as déjà oublié Ethan ?
 
Meredith : Ethan ! ah oui c’est vrai je dois me marier avec lui !! je l’avais oublié celui là ! il est où au fait ?
 
Derek : je vois que tu divagues de plus en plus je vais baisser la dose ! il le faut là !
 
Meredith : fais ce que tu veux de moi mon amour !
 
Derek : bon je vais bipper Christina, je ne veux plus rien entendre là tais toi maintenant !
 
Meredith : empêche moi de parler alors ! t’attends quoi pour m’embrasser !
 
Derek : tais toi ! bon sang qu’est ce qu’elle fout ! j’aurais du lui faire le coup du code bleu aussi, elle serait déjà là !
 
Meredith : et pourquoi tu es si loin de moi, Derek..s’il te plaît ne recule pas, pas encore !
 
Derek : je garde juste mes distances pour que tes mains ne m’atteignent pas, Christina va arriver, et je pourrais me sauver !
 
Meredith : vas y t’as raison fuis, tu ne sais faire que ça ! tant pis tu ne sais pas ce que tu perds !
 
Christina : vous m’avez bipée ! elle va mieux ?
 
Derek : on peut le dire oui ! je vous la laisse avant que je me retrouve à poil !
 
Christina : ohhhhh !!  même effet que la téquila alors ! je vais veiller sur elle !
 
Derek : ne réduisez pas la morphine je viens de le faire, mais pas moins, elle souffrira de trop sinon ! je prendrais le relais une fois qu’elle sera endormie !
 
Christina : oui je crois que c’est préférable !
 
Meredith : hey oh je suis là ! vous m’avez un peu oublier je crois !
 
Christina : tais toi où je te baillonne !
 
Derek : j’avais pas pensé à ça ! dommage !
 
Meredith : Christina laisse moi seul avec ce beau gosse s’il te plaît !
 
Christina : allez y j’en ai assez entendu là ! je vous préviens dès qu’elle dort !
 
Derek : merci Docteur Yang !
 
Meredith : et ne crois pas t’en tirer comme ça ! j’ai pas l’intention d’abandonner tant que tu ne m’auras pas donné ce que je veux !
 
Christina : bon maintenant il est parti alors tais toi, et commence pas à me draguer parce que je t’assomme de suite !
 
Meredith: beurk ! t’es pas sexy toi !!!
 
Je viens à peine de sortir et j’ai du mal à m’en remettre là, certes elle est sous morphine, mais sa main ne m’a pas laissé en reste, je suis obligé de fermer ma blouse, je n’arrive même pas à en rire tellement je suis frustré par tant de spontanéité, frustré de ne pas avoir répondu à toutes ses avances, mais je ne pouvais vraiment pas en profiter, mais l’envie qu’elle vient de faire naitre ne veut s’estomper, je la désire tellement, qu’une fois sa morphine dissipée je ne jure plus de rien, je ne retiens plus rien promis juré, et elle va voir si je ne connais que la fuite, mais il y a plus urgent là, ma blouse ne cache pas suffisamment ce qu’elle vient de réveiller…
Voilà deux heures que je suis dans ces foutus dossiers, vraiment ca de ne devrait pas exister ce genre de corvée, je n’y suis pas retourné parce qu’il m’a fallu beaucoup de temps pour m’en remettre, j’en rigole maintenant, elle peut-être moins à son réveil, sauf si elle ne se rappelle de rien, mais connaissant son amie elle va vite lui rafraichir la mémoire.
 
C’est ma première nuit de garde, c’est plutôt calme pour l’instant, ça tombe bien Christina l’est aussi, nous allons pouvoir veiller sur elle à tour de rôle, même si préfèrerai rester près d’elle toute la nuit. Elle doit dormir maintenant, je vais aller la voir je ne devrai courir aucun risque, du moins je l’espère.
 
Derek : elle s’est enfin endormie ?
 
Christina : oui, mais c’est tout récent, la douleur l’en a empêché, mais j’ai pas cédé a augmenté la dose, il fallait vraiment qu’elle retrouve un peu sa lucidité !
 
Derek : il le fallait en effet ! je vais prendre le relais maintenant, c’est plutôt calme profitez en pour vous reposer !
 
Christina : très bien, appelez-moi si vous avez besoin !
 
Derek : ca devrait aller je pense, je vais juste augmenter la prochaine dose pendant qu’elle dort, la douleur évitera de la réveiller, et je vais essayer de dormir un peu aussi !
 
Christina : alors bonne nuit Docteur Shepherd ! c’est quoi qui sonne là !
 
Derek : c’est pas mon téléphone ! Bon sang ca va la réveiller !
 
Christina : c’est le sien ! là, c’était un texto !
 
Derek : je vais éteindre tout ces téléphones, avant qu’elle ne soit réveillée !
 
Christina : espérons que non parce que vous venez de lui donner une dose maximale là ! bonne nuit Docteur !
 
Oui espérons qu’elle ne se réveille pas je n’ai plus de forces pour résister à tout ce qu’elle voudra me demander, même si ce n’est pas en toute lucidité. J’éteins mon téléphone et je m’occupe du sien, mais ma curiosité ne peut s’y résoudre, parce que l’expéditeur de ce message est ce Mike, l’opportuniste de service, j’hésite mais je le lis tant pis.
 
Un message bien long, pas surprenant, mais non je me suis bien trompé, il essaie de la rassurer en lui parlant d’Ethan, les recherches ont bien avancées, son avion a déjà été retrouvé, pas d’Ethan mais pas de corps alors il est confiant, lui rappelant qu’il est le meilleur en situation de survie, et qu’il est quasi-certain qu’Ethan est toujours en vie et sera bientôt de retour.
 
Et voilà, ma curiosité vient de me donner une belle déception, de tout façon il fallait s’y attendre, je n’ai jamais espéré qu’il soit mort, non, mais maintenant je ne veux pas qu’il soit retrouvé, pas maintenant, jamais en fait. je la veux encore pour moi tout seul, le temps m’est compté désormais, il va falloir me bouger, mais je serai bien assez tôt ce qu’il en est, parce que dès son réveil, je lui ferai lire ce message, et j’observerai sa réaction avant toute conversation.
 
Contre toute attente je me suis rapidement endormi, très mal installé mais je voulais être tout prêt d’elle, je suis recroquevillé dans ce fauteuil, les premières courbatures font leurs apparition, mais je ne vais pas me plaindre, c’est elle que je plaint tellement elle a souffert, je redoute son réveil, qui risque d’être aussi douloureux, j’ai envie d’un café, mais je veux être là quand elle ouvrira les yeux, qu’elle se rende compte que je suis là, maintenant et pour tout le temps si elle le veut. La voilà qui bouge enfin, je m’empresse de me rapprocher et de lui prendre sa main.
Meredith : je me sens vraiment pas bien, qu’est ce qui s’est passé, c’est un peu flou !
 
Derek : ton côté gauche se réveille mais la douleur aussi ! tu es sous morphine en continu depuis hier !
 
Meredith : oui je me souviens d’en avoir hurlé, tellement ça faisait mal, toi aussi tu as une sale tête ! mais bonjour quand même !
 
Derek : bonjour ! je viens tout juste de me réveiller aussi !
 
Meredith : tu es resté avec moi toute la nuit ?
 
Derek : oui mais c’est la dernière fois parce que ce fauteuil n’est vraiment pas confortable, mais je tenais à rester !
 
Meredith : voilà des paroles agréables de si bon matin, la prochaine dose c’est pour quand ?
 
Derek : tu as encore mal ?
 
Meredith : oui c’est supportable mais je pense que ca va vite s’intensifier ! et pourquoi c’est au minimum ! tu aimes me voir souffrir à ce point !
 
Derek : bien sur que non ! mais.. comment te dire, tu..exprimes vraiment bien tes envies quand tu planes !
 
Meredith : qu’est ce que j’ai dit, qu’est ce que j’ai fait, rien d’embarrassant j’espère ?
 
Derek : il ne vaut mieux pas que tu saches, tu ne t’en souviens pas c’est très bien et moi j’ai déjà oublié ! alors supporte de ton mieux la douleur elle devrait commencer à s’estomper dans  la journée !
 
Meredith : je ne préfère pas savoir je crois, je vais souffrir en silence !
 
Christina : en voilà une bonne nouvelle ! elle est plane plus ?
 
Derek : non et souffre un peu moins, plus de dose maximale fini !
 
Christina : tant mieux ! parce que franchement je te préfère bourrée que camée ma chérie !
 
Meredith : à ce point là ! ne me dite rien surtout j’ai honte déjà !
 
Derek : je vais en profiter pour aller me doucher, j’ai très mal dormi et je reprends dans 2 heures, je vous la confie Docteur Yang et je reviens avec un bon Petit-dèj pour nous trois !
 
Christina : euh moi j’ai déjà des projets de si bon matin, mais merci de penser à moi !
 
Je file me doucher, je suis déjà pressé d’y retourner, je suis sûr que Christina lui raconte déjà ses exploits de la veille, et à mon retour je vais pouvoir en jouer un peu, puis après sera venu le temps de l’informer, de savoir ce qu’il en est, si oui ou non j’ai raison d’espérer, elle m’a totalement enfermé dans un monde où elle seule en détient la clé, et je ne veux plus m’y échapper, je n’attends plus qu’elle pour nous évader.
 
J’ai affreusement mal mais j’évite de me plaindre, je ne demande rien, à juger par leur sous entendus à tous les deux j’ai du vraiment sortir de belles conneries hier, mais ils ne veulent rien dire et c’est ce qui m’inquiète le plus, et pourquoi je n’arrive pas à m’en souvenir, et pourquoi j’ai si mal, j’arrête de me torturer l’esprit je souffre assez comme ça, en tout cas il était là, il a passé la nuit tout prêt de moi, était ce pour surveiller mon état ou juste parce pour moi.
Christina : toi tu douilles là, mais tu ne veux pas me le dire !
 
Meredith : oui ça commence à devenir insupportable, mais plus de morphine ! dis moi ce que j’ai dit !
 
Christina : j’ai raté le plus croustillant en fait, mais tout ce que je sais c’est que tu l’as fais s’enfuir il a eu peur de se retrouver à poil !
 
Meredith : putain !!! j’ai trop honte là,
 
Christina : et en plus il a vite fermé sa blouse quand je suis arrivé !!!
 
Meredith : arrête de rire, c’est vraiment pas drôle, je vais même plus oser lui parler maintenant !
 
Christina : t’inquiètes, apparemment il ne t’en veux pas, je dirai le contraire moi, il a passé la nuit prêt de toi et il revient avec le petit déj, fait comme si de rien était, et profite il t’est tout dévoué !
 
Meredith : oui facile à dire, j’ai trop mal je vais pas résister longtemps, va falloir augmenter un peu la morphine !
 
Christina : je n’en prends pas la responsabilité moi ! j’aime pas du tout quand il est en colère une fois ça m’a suffit !
 
Meredith : je vais attendre qu’il revienne et je lui demanderai !
 
Me voilà fin prêt, tout frais, rasé de prêt, et je me sens en pleine forme mais ça risque de ne pas durer, alors autant en profiter, j’arrive les bras bien chargés mais sa souffrance est visible et ma bonne humeur laisse sa place, j’aimerai tellement l’aider, l’apaiser, que tout ça soit terminé, je veux la voir marcher,me sourire et courir vers moi, rien que moi.
 
Derek : j’ai fais aussi vite que j’ai pu ! mais je pense que la douleur va t’empêcher de manger !
 
Christina : elle a résisté jusqu’à maintenant mais là elle réclame son remède miracle !
 
Derek : alors augmentons, sa douleur avant tout !
 
Meredith : non attends je vais résister encore un peu, je vais manger ca va peut-être m’aider !
 
Derek : comme tu veux Meredith ! je préfère te voir planer plutôt que de souffrir crois moi !
 
Christina : bon avant qu’elle plane, je préfère vous laisser ! Preston m’attends, à plus tard ma belle !
 
Meredith : oui et salue Preston ! pas de morphine, tu est là maintenant et je préfère rester lucide !
 
Derek : Je vois, Christina n’a pas pu retenir sa langue !
 
Meredith : non elle m’a rien dit pourquoi ?
 
Derek : pour rien ! bois ton café et mange il vaut mieux !
 
Meredith : et que veux dire ce sourire malicieux !
 
Derek : manges ! parce que je ne te dirais rien ! y rien à dire de toute façon !
 
Meredith : oui et je crois que je ne veux vraiment pas savoir, alors bon appétit, aie, ouie !
 
Derek : allez tiens bon ca va se dissiper peu à peu maintenant, le plus dur est passé maintenant !
 
Meredith : maintenant non pas encore, mais je tiens bon, j’arrive à bouger mon pied en plus !
 
Derek : je te laisse finir et je vais t’examiner !
 
Meredith : tu peux y aller il ne me reste plus que mon café sauf si tu as peur que je t’ébouillante avec, si tu me piques trop fort !
 
Derek : je préfère que tu me sentes mon aiguilles et le plus haut possible ! mais je vais y aller en douceur !
 
Meredith : je vais t’éviter la brûlure alors ! ça sert à rien de commencer par le pied il bouge, et arrête de te foutre de moi !
 
Derek : mais non, tu supportes une douleur affreuse, et tu appréhende cette petite aiguille, tu est trop ……
 
Meredith : trop quoi ?  aie !
 
Derek : ça progresse on dirait ! et là ?
 
Meredith : je dis plus aie, mais oui !
 
Derek : et bien nous y sommes ! plions un peu cette jambe ! j’y vais doucement si tu as trop mal on arrête !
 
Meredith : hors de question ! il est temps que je sorte de ce lit !
 
Derek : et bien je crois que c’est pour bientôt, très bientôt..c’est gagné Meredith nous avons réussi !
 
Je réagis peu à cette nouvelle, mais c’est le sourire qui l’a accompagnée qui m’a réchauffe bien plus il est tellement heureux pour moi, qu’un profond regard nous immobilise, je lui rends son sourire, mais il ne peut lâcher mes yeux, et moi je n’ose plus rien faire, j’en ai assez fait, j’attends qu’il se décide, il en est tout prêt, j’ai tellement envie qu’il s’approche et qu’il s’empare de mes lèvres que j’en lâche un soupir, et voilà je viens de le ramener à la réalité, préférant s’éloigner, mais c’est pour bientôt, je le sais.
Quel imbécile, je m’étais promis de ne plus résister, de lui donner ce qu’elle attendait et moi encore plus, et je recule une nouvelle fois, j’attends peut être le moment ou elle sera levée, marquant notre victoire un instant inoubliable que je veux sceller par notre premier baiser, mais cet instant va arriver, d’ici peu et je n’ai pas intérêt de me défiler à nouveau.
 
Derek : on va attendre que la douleur s’estompe voir disparaisse, et nous allons faire un premier essai !
 
Meredith : j’ai bien entendu, si tôt si vite !
 
Derek : c’est bien toi qui voulait sortir de ce lit !
 
Meredith : mais j’en reviens pas là !
 
Derek : juste te lever et poser tes jambes il n’est même pas dit que tu tiennes debout, ne t’attends pas à marcher dès demain ! d’ici 3 jours tu pourras monter au 5ème !
 
Meredith : c’est déjà une bonne nouvelle, je ne veux pas brûler les étapes !
 
Derek : enfin des paroles censées ! en parlant de ça tu as reçu un message cette nuit, j’ai vite couper pour pas que tu ne sois réveillée ! mais je pense que tu devrais vite le consulter !
 
Meredith : laisse moi voir ça ! ah c’est Mike !
 
Le moment de vérité, celui que je redoutais mais il le fallait, pour savoir vers qu’elle direction continuer, avancer, ou renoncer, elle a déjà oublié ma présence elle vient sûrement de lire son prénom, et moi je commence à reculer, je veux m’éclipser, parce que ce que je suis en train de voir m’anéantis, je préfère m’en aller et la laisser espérer, moi je n’attends plus rien, je ne veux plus rien, il va falloir tirait un trait sur ce qui n’est jamais arrivé, et ce sera plus facile à oublier.  Elle ne s’est même pas aperçue que me suis enfuis à nouveau, mais cette fois-ci pour la dernière fois.
 
Meredith : Derek ! c’est ……… où il est passé ? Derek ? et Merde quelle...abrutie je fais !
 
Izzie : tu parles toute seule maintenant ?
 
Meredith : tu as vu Derek ?
 
Izzie : le Docteur Shepherd tu veux dite ?
 
Meredith : oui, tu l’as vu oui ou non ?
 
Izzie : ben oui c’est lui qui m’envoie ! il n’avait pas l’air
bien ! mais qu’est ce que tu fais avec ta perf !
 
Meredith : t’occupes, rapproches moi le fauteuil s’il te plais et aide moi !
 
Izzie : mais ça va pas ! t’es folle ou quoi ?
 
Meredith : aide-moi ou je me débrouilles toute seule !
 
Izzie : ok calmes toi ? mais tu peux me dire ce qu’il se passe !
 
Meredith : non j’ai pas le temps ! plus tard, allez aide moi à m’asseoir dans ce foutu fauteuil !
 
Izzie : et moi je vais me faire virer ! dis moi au moins ou tu vas !
Meredith : je ne sors pas de cette hôpital rassures toi !  merci Izzie pas un mot s’il te plaît je ne veux pas tout l’hôpital à ma recherche !
 
Izzie : et moi je ne vais pas me taire ! je vais prévenir Shepherd !
 
Ça fait à peine 10 mètres que j’essaie d’avancer et j’ai déjà mal aux bras, et je ne vais même pas droit, je ne m’attendais pas à autant de difficulté à faire rouler un fauteuil, mais je dois faire avec, il faut que je le trouve, il faut que je lui parle, c’est vital. Mais je ne sais même pas où le chercher c’est pas gagné là.
 
Derek : tu peux me dire ce que tu fais ici, toute seule mais tu as perdu la tête ou quoi ?
 
Meredith : non pas du tout mais si tu arrêtais de t’enfuir à chaque fois j’éviterai de me bousiller les bras à faire rouler ce fauteuil !
 
Derek : baisse d’un ton Meredith !
 
Meredith : alors tu va écouter ce que j’ai à te dire de suite sinon je vais crier encore plus fort !
 
Derek : d’accord tais toi et viens par là ! y a personne dans cette salle de repos c’est bon !
 
Meredith : maintenant verrouilles la porte et écoutes moi !
 
Derek : si tu y tiens ! voilà c’est fait je t’écoute !
 
Meredith : déjà tu vas commencer par changer de ton ! non mais tu me fais quoi là !
 
Derek : tu veux vraiment que l’on en parle maintenant, tu veux vraiment savoir, tu le sais très bien Meredith alors arrêtons ce petit jeu, une bonne fois pour toutes !
 
Meredith : ce petit jeu ! mais je rêve ma parole ! ce n’était qu’un petit jeu pour toi ! j’étais ton infirme que tu t’amusais à séduire, t’a pas le droit de dire ça !
 
Derek : n’inverse pas les rôles c’est toi qui a joué avec mes sentiments, je voulais savoir et je le sais maintenant, tu a réagis comme je le redoutais en lisant ton message, j’anticipe juste ce qui va bientôt arriver une fois ton futur mari de retour !
 
Meredith : et d’une tu lis mes messages, et de deux qui te dis qu’il va être de retour, qu’il te dit qu’il est encore vivant, je ne vais pas me réjouir de sa mort quand même rien que pour te faire plaisir ! c’est le comble ça je ne te dois rien Derek, tu m’a complètement retournée la tête mais tu me repousses sans cesse, et monsieur se vexe parce que je me réjouis que le corps d’Ethan n’a pas été retrouvé, et d’espérer qu’il soit en vie !!!!!!!!!!
 
Derek : tu as raison tu ne me dois rien !
 
Meredith : et c’est tout ce que tu as à me dire ? Derek tu commences sérieusement à m’énerver là, j’ai arraché ma perf , je crie de douleur à l’intérieur là, alors tu vas me déballer tout ce que tu as sur le cœur !
 
Derek : Je te ramène dans ta chambre tu as besoin de morphine !
 
Meredith : il est hors de question que je bouge d’ici et toi non plus ! tu comptes au moins me regarder à défaut de me dire quelque chose !
 
Derek : tu veux quoi bordel !!! tu peux pas avoir les deux Meredith c’est lui ou moi, je te veux mais il est hors de question que je te perde voilà mon problème !
 
Meredith : alors pourquoi tu ne nous laisses pas une chance, pourquoi tu t’avoue vaincu sans n’avoir rien tenté !
 
Derek : parce que connais l’issue, du moins je la redoute et je ne veux pas la vivre !
 
Meredith : moi je ne la connais pas l’issue de ma vie Derek, et je veux tenter cette nouvelle direction qui m’est proposée, tu fais partie de ce périple et je veux tenter l’inconnue moi !
 
Derek : il y a une petite chance que tu ne retournes pas vers lui ?
 
Meredith : oui et je veux la saisir mais il va falloir que tu fasses un pas en avant maintenant, laisse-nous tenter cette chance !
 
Derek : alors, tant pis si tu me brises le cœur, je te promets de ne plus m’enfuir, et d’avancer encore et encore !
 
Meredith : enfin ! alors si j’ai bien compris c’est nous maintenant ! nous ensemble ?
 
Derek : oui ! nous !  mais pas que maintenant !
 
Meredith : alors il va falloir sceller notre accord !
 
Derek : alors il va falloir que tu te lèves ! sceller notre accord, notre victoire, tu dois être debout pour emprunter le chemin de notre destinée !
 
Meredith : tu es là, alors je suis prête !
 
Je lui tends mes mains, je lui souris et je m’empare de ses yeux, il attrape mes mains, s’accroupis et me reprend aussitôt le dessus en me dévorant du regard ,il passe ses bras derrière mon dos, mais ne se presse pas pour me soulever, il savoure, il me caresse enfin, il commence à envahir mon cou de baisers de plus en plus fous, et je me sens totalement paralysée par tant de volupté, je l’attendais depuis tellement longtemps mais c’est au-delà de ce que je pouvais m’imaginer, qu’est ce qu’il va m’arriver quand nos lèvres vont se toucher.
 
Elle a raison, nous devons nous accorder une chance, j’ai trop attendu, elle est dans mes bras maintenant et je ne veux plus la quitter, je n’ai plus aucune crainte, au contraires, j’ai tellement envie de la toucher, la caresser, c’est ce que je m’empresse de faire, je l’envahis de bisous dans son cou mais j’évite ses lèvres pas maintenant, je lui mordille l’oreille, elle frémit déjà, et moi je perds tous mes sens, je ne peux pas attendre plus.
 
Derek : tu es prête ! je vais te soutenir en majeure partie mais tu vas essayer de reposer peu à peu ton poids sur tes jambes !
 
Meredith : j’attends ce moment depuis trop longtemps !
 
Derek : on y va, mes tes bras autour de mon cou ! et nous voilà debout, tes pieds sont posés, tu ressens quelque chose ?
 
Meredith : mes pieds oui !
 
Derek : je vais relâcher peu à peu, essaie de contrôler tes jambes maintenant !
 
Meredith : elles résistent Derek !
 
Derek : je ne te lâche pas de toute façon, plus jamais !
 
Meredith : alors c’est maintenant que tout commence !
 
Derek : oui il est temps !
 
Elle se tient debout devant moi, dans mes bras, si près de moi, je sens que ces jambes résistent mais je la soutiens de peur qu’elles se dérobent au moment où nous allons enfin célébrer notre miracle, je me contente de la regarder, je prends  temps de m’y noyer, elle est obsédée par mes lèvres, elle commence à parcourir le chemin, je lui souris en me rapprochant aussi, nous y voilà et je sens que je vais ne plus rien regretter au contraire je vais enfin me libérer.
 
Je suis enfin debout, j’ai mal, je souffre, mais je passe outre, je suis dans ses bras et je ne ressens plus qu’une envie, il fait durer ce plaisir qui va nous unir, son regard me trouble tellement que mes jambes prennent encore plus de forces, mais je fais le premier pas, j’approche mes lèvres, parce que cette envie me dévore, il se rapproche aussi, il me souris juste avant.. nos lèvres se frôlent, enfin, et c’en est fini, la passion nous unis, que jamais ça ne s’arrête, c’est une vague de plaisir non identifiée.
 
Mon rêve prend vie, un baiser ne m’a jamais autant procuré une telle envie, une telle sensation, je suis complètement affolé et je ne peux plus m’arrêter mais je ne suis pas le seul, je plane là elle est ma morphine, et j’en veux une plus forte dose, je la porte dans mes bras, je continue de l’embrasser, je l’emporte vers ce lit derrière nous, je sais que je ne vais pas assouvir mon envie mais je vais la dorloter comme jamais.
 
Meredith: Derek, je peut pas…..
 
Derek : chut…. Je sais…..je veux juste te sentir près de moi.
 
Meredith : oui, encore plus prêt alors !
 
Je réalise qu’elle est toute à moi, nous sommes dans un lit tous les deux, je ne peux pas lui faire l’amour, mais j’envahis son corps tout entier, je suis allongé sur elle et je m’imagine déjà la posséder, elle ressens la même chose par qu’elle fais l’effort de relever ses jambes, difficilement alors je l’aide et elle me souris oui, elle ressent mon envie bien trop présente, et nous partons à la découverte de nos corps, nos mains s’affolent, je lui enlève son tee-shirt pour en déguster tout ce qui se présente et elle en fait autant, nous nous dévorons mutuellement jusqu’à la limite que nous pouvons atteindre, mais nous en sommes tellement émus et satisfait qu’aucune déception n’apparait !
 
C’était vraiment merveilleux, c’était ma première fois avec un autre homme, et nous n’avons vraiment rien risqué, mais c’était tellement intense et… je sais même pas j’ai peur de m’évanouir de plaisir quand il va me faire l’amour. nous sommes là à nous cajoler on ne veut plus se quitter tellement nous sommes si  bien, mais aucun de nous n’ose parler, il va bien le falloir, la porte tente de s’ouvrir pour la 2ème fois, et en plus tout le monde doit me chercher.
 
Meredith : il va falloir que je retourne dans ma chambre !
 
Derek : non je suis trop bien là, encore un peu !
 
Meredith : rien ne t’empêche de continuer après ! tout l’hôpital doit me chercher là !
 
Derek : non Izzie n’a prévenu que moi ! alors ne t’inquiètes pas !
 
Meredith : tu devais commencer à 10 heures non ?
 
Derek : oui j’ai tout le temps encore !
 
Meredith : il te reste 5 minutes !
 
Derek ! quoi ? merde j’ai pas vu le temps passer,
 
Meredith : euh si tu comptes me laisser en plan ! je suis mal barrée pour retourner dans ma chambre !
 
Derek : et re merde excuses moi, j’ai perdu ma tête là, mais c’est de ta faute ! viens là ! hum ! au moins j’en profite encore un peu !
 
Meredith : je crois que je ne vais plus t’arrêter maintenant mais ça me plait !
 
Derek : je t’avais prévenu ! maintenant tu ne vas plus pouvoir te passer de moi et moi de toi !
 
Meredith : vas y je vais retourner tranquillement dans ma chambre !
 
Derek : je te rejoins dans pas longtemps tu es ma première visite !
 
Meredith : à tout de suite alors !
 
Derek : oui je prends un peu de force là , hum j’adore cette bouche...
 
J’attends quelques minutes avant de sortir, le temps de me remettre de mes émotions tout d’abord, puis éviter tout soupçon bien trop vite amplifié er révélé à tous les étages de cet hôpital, mais précaution inutile, Christina m’attendait patiemment devant la salle de garde, le sourire aux lèvres.
 
Christina : alors tu as réussi à le faire craquer, t’est très douée bravo !
 
Meredith : ramènes-moi dans ma chambre plutôt ! et s’il te plaît ne le vas crier sur les toits !
 
Christina : si tu veux, je me tais mais je veux des détails ! en tout cas tu es mieux coiffé que lui !
 
Meredith : chut ! pas ici, tu devais pas être avec Burke là ?
 
Christina : oui je l’étais mais il a été bipé, je suis un peu frustrée comme tu vois là, alors tu vas tout me raconter et j’irai beaucoup mieux !
 
Meredith : y a rien à raconter, aide moi plutôt à monter sur mon lit ! ah si je me suis mise debout quelques seconde !
 
Christina : et avant et après il s’est passé quoi ?
 
Meredith : plus tu insisteras moins tu en sauras ?
 
Christina : c’est bon je me tais ! tiens ! re bonjour docteur Shepherd !
 
Derek : je crois que vous êtes attendu en cardio Docteur Yang !
 
Christina : mais bien sûr ! j’y cours !
 
Christina a juste le temps de sortir, qu’il referme déjà la porte,le sourire bien trop coquin, ses yeux pétillent tellement que je m’attends à ce qu’il me saute dessus à la seconde, mais non j’ai tout faux, il commence à m’ausculter non mais j’y crois pas.
 
Derek : je vois que tu n’as pas pris la peine de remettre ta perf !
 
Meredith : j’ai pas eu le temps en fait ! je viens de subir mon premier interrogatoire !
 
Derek : ah oui ! et qu’est ce que tu lui as dit ?
 
Meredith : rien du tout ! ca ne regarde personne d’autre que nous !
 
Derek : c’est vrai que ca va faire des vagues rapidement, un titulaire avec son interne et sa patiente, mais je m’en fous, pour tout te dire ! la seule personne à craindre c’est Richard et je pense qu’il sera de notre côté, euh du moins je l’’espère !
 
Meredith : je pense qu’il appréciera pas ce que je suis en train de faire ! mais je m’en fous aussi !
 
Derek : alors je peux t’embrasser maintenant au lieu de m’occuper de ta perf !
 
Meredith : je commençais à désespérer !
 
Derek : et maintenant ça va mieux ?
 
Meredith : c’est tout !
 
Derek : je suis en service au cas où, j’ai d’autres patients qui m’attendent ! voilà ta perf, tu veux essayer de te lever à nouveau ?
 
Meredith : si c’est comme tout à l’heure je ne vais certainement pas dire non !
 
Derek : là je ne peux rien te promettre sans verrou à la porte ! allez viens assis toi au bord du lit !
 
Meredith : baisse le lit que je touche facilement le sol ce sera plus facile ! voilà !
 
Derek : allez vas y toute seule, je suis juste là au cas où !
 
Meredith : non pas toute seule j’ia trop peur, donne moi la main au moins ! 
 
Derek : allez concentres toi, ais confiance, et regarde moi !
 
Je suis ses conseils, il m’a juste fallu que je le regarde et ma confiance a surgit, il me donne tellement de force que j’arrive à me lever, il est là tout prêt à me rattraper, mais je veux y arriver, pour moi pour lui, et je réussis, c’est douloureux, alors je m’empresser de l’enlacer et il ne tarde pas à m’embrasser, la douleur s’évapore, je reste debout sans mal et moi je prends vie, avec lui.
J’ai rien à dire à part que je suis heureux, je suis fou d’elle, je viens de me risquer mais je ne regrette rien je vais prendre tout ce qu’elle va me donner e priant qu’elle ne cesse jamais, je redoute tant l’annonce d’un survivant, mais elle me fait tout oublier en ce moment, elle me désire plus que je me l’étais imaginé, j’ai tellement envie d’elle mais elle encore plus parce qu’elle me le murmure d’une voix si sensuelle que mes soupirs lui suffisent à comprendre mes envies.
 
Derek : il faut arrêter, sinon il va falloir que je te ramène dans une pièce avec un verrou !
 
Meredith : alors aides à me rassoir ! les patients n’attendent pas ! si  à part moi !
 
Derek : oui mais tu es la seule pour qui j’ai des envies de folies !
 
Meredith : tiens donc ! en parlant de ça, j’ai une question Docteur !
 
Derek : je connais déjà la question et la réponse est bien décevante !
 
Meredith : n’oublier pas que je me remets bien plus vite que prévu ! alors quand allons nous faire l’amour ?
 
Derek : je ne peux pas te donner de temps précis, déjà le temps de cicatriser, retrouver tes sensation complètement et…
 
Meredith : c‘est bon n’en dit pas plus.. c’est pas pour demain !
 
Derek : c’est certain, mais notre première sera tellement tellement désirée que ce sera inoubliable !
 
Meredith ; oui mais ce n’est pas pour demain !
 
Richard : et bonjour !! qu’est ce qui n’est pas pour demain ?
 
Derek : qu’elle court le marathon !
 
Richard : aucune chance ! alors quelles sont les nouvelles ?
 
Meredith : j’arrive à rester debout quelques secondes et je sens mes deux jambes !
 
Derek : Elle n’aura aucune séquelle !
 
Richard : je le savais que Derek était le meilleur !  au moins ça ! tu as des nouvelles d’Ethan ?
 
Meredith : euh…les recherches sont enfin autorisées, son avion a été repéré, mais toujours pas de nouvelles de lui !
 
Richard : ce n’est plus qu’une question d’heures maintenant je suis sûr qu’il sera bientôt là !
 
Meredith : je ne veux pas y penser pour l’instant !
 
Richard : oui je te comprends, tiens moi au courant si tu as des nouvelles ! et prends bien soins d’elle.
 
Derek : je ne fais que ça !
….
 
Meredith : désolée mais je n’y suis pour rien !
 
Derek : mais je ne t’ai rien dit !
 
Meredith : mais vu ta tête, je croyais que tu allais t’enfuir encore !
 
Derek : et bien non j’ai bien l’intention de rester, je ne veux pas penser à ce qu’il va se passer, je ne veux pas en parler, je veux juste prendre tout ce que tu voudras me donner, et n’avoir aucun regret !
 
Meredith : approches toi ! …et moi je veux tout te donner Derek !
 
elle m’a touché avec ses derniers mots, et la elle me touche avec ses lèvres, et moi je l’aime, mais elle seule va déterminer combien de temps ça va durer, quelques jours ou toujours, je ne veux pas y penser, non sinon je vais gâcher ce merveilleux moment.
 
Derek : cette fois ci il faut vraiment que j’y aille ! je reviens pour le déjeuner !
 
Meredith : oui mais nous sortirons de cette chambre j’espère !
 
Derek : tu verras bien !
Maintenant je n’ai plus qu’à attendre, ça va être long très long, j’en profite pour m’administrer un petite dose de morphine, je guéris vite c’est vrai mais j’ai mal beaucoup trop mal, et je préfère ne rien dire. je crois que je ne vais voir personne pour un long moment, ils sont tous occupés, je vais en profiter pour me reposer un peu, voir dormir et le temps passera plus vite.
 
J’en vois plus le bout de ses patients, des cas bien trop simples, faciles à guérir, je serais bien mieux auprès de Meredith, beaucoup mieux, il ne me reste plus qu’une banale intervention à pratiquer et j’en ai finis de cette matinée, enfin libre, je n’ai plus l’habitude d’enchaîner les gardes. je me suis arrangé avec Richard, tout excité que je suis à lui préparer une belle surprise.
 
Je suis au bloc, j’en termine avec une hernie discale, ces disques là me passionnent moins que ceux de la miraculée qui me manque tant, Christina m’assiste, je la sens prête à me bombarder de questions dès que l’occasion s’en présentera, elle ne va pas se gêner, elle est comme ça mais franchement je l’aime bien et en plus elle est talentueuse. C’est ce que je disais une fois seuls en chambre stérile elle ouvre déjà la bouche.
 
Christina : je vais finis par être une pro des disques vertébraux à ce rythme !
 
Derek : bon, je vais t’appeler Christina et te tutoyer ! tu veux savoir quoi ?
 
Christina : franchement vous euh tu m’épates là plus direct que moi je ne connaissais pas encore !
 
Derek : elle t’a dit quoi au juste ?
 
Christina : rien justement, d’habitude elle me dit tout !
 
Derek : et bine peut être qu’il y a rien à dire alors !
 
Christina : bien sûr et moi demain je me spécialise en gynéco !
 
Derek : tu t’inquiètes pour elle ou c’est ta curiosité qui te démange ?
 
Christina : tu ne me connais pas suffisamment là ! mais moi je dis que vous courrez droit dans le mur tous les deux !
 
Derek : oui c’est ce que je pense, pensais, jusqu’à tout à l’heure, c’est elle qui a insisté, je ne profite pas de la situation, bien au contraire, mais le problème c’est que… non..
 
Christina : je sais c’est tellement visible, mais je doute que Meredith se rende compte ce qu’elle est en train de faire, et si par miracle Ethan est sauvé, j’ai bien peur qu’elle réalise bien vite qu’elle a commis une erreur, je suis désolée de te dire ça mais c’est ce que je pense !
 
Derek : oui malheureusement moi aussi ! c’est pour ça que j’ai résisté, mais j’ai craqué alors je profite du présent et je ne veux pas penser à demain !
 
Christina : et tu sais quoi au juste sur son histoire avec Ethan ?
 
Derek : pas grand-chose, il se sont connus très jeunes, et moi je suis son deuxième seulement à …. enfin .. l’avoir embrassée.
 
Christina : là je te crois, vu son état, vous n’auriez pas pu faire mieux…euh d’accord je me tais !
 
Derek : et.. ils sont heureux depuis tout ce temps ?
 
Christina : de ce que j’en sais, ils sont très complices, 15 ans qu’ils sont ensembles impressionnant, mais elle repoussait sans arrêt le mariage et tout ce qui va avec, mais là elle a fini par céder !
 
Derek : et tu connais ses raison !
 
Christina : mon bipper !! c’est Preston ! je file mais tout ce que je dis moi, c’est qu’elle attendait peut être de connaître le grand amour pour s’engager !
 
Serait-ce une lueur d’espoir ces révélations, oui bien sûr rêve toujours, et puis je me dis qu’elle n’a peut-être pas tort, après 15 ans d’amour soit-disant sans failles, elle devrait déjà être mariée voir avoir fondé un famille, pfff, rien qu’à l’idée d’y penser j’en ai la nausée, et si j’arrêtais de me poser des questions, je vais me changer vite fais et je l’enlève pour une demi journée, elle et moi loin de cet hôpital, seuls au monde, dans notre monde.
Finalement je me suis endormie, la douleur ne m’ en a pas empêchée, et des caresses si douces me sorte d’un rêve pour en trouver un autre bien réel, il me regarde avec tant de passion que je ne peux plus m’en passer, et en plus il s’approche pour réveiller bien plus que ma personne, bien plus que mes désirs, des envies inaccessibles à cet instant.
 
Derek : allez réveille toi, j’ai finis, il ne me reste que toi à m’occuper !
 
Meredith : que moi, hum, et quel es le programme ?
 
Derek : tu vas t’évader de cet hôpital au moins jusqu’à ce soir !
 
Meredith : je suis réveillée, je m’habille vite et on y va !
 
Derek : d’abord je t’enlève ta perf, on les remplacera par des antalgiques au cas où !  
 
Meredith : oui au cas où ! passes- moi mon sac s’il te plaît ! que je me change !
 
Derek : au niveau douleur tu en es où ?
 
Meredith : comme tu me l’avais dis ca diminue progressivement, il va falloir que tu m’aides pour le pantalon !
 
Derek : mais avec plaisir !
 
Meredith : évite tout débordement je veux vraiment m’enfuir d’ici !
 
Derek : tu m’en demandes un peu trop là ! voilà tu peux faire le reste maintenant !
 
Meredith : plus que le tee-shirt, ferme les yeux s’il te plait ou tourne toi !
 
Derek : tu plaisantes là j’espère ! j’ai déjà tout vu et j’y ai même gouté !
 
Meredith : je sais, mais je ne veux…… oui bon je perds mon temps là !
 
Derek : c’est ce que je pensais ! mais fais vite, je crains de ….
 
Meredith : ils seront tout à toi quand tu m’auras sortie d’ici !
 
Derek : on y va c’est parti ! le fauteuil de madame est avancé, mais là il me faut au moins un …
 
Meredith : tais toi et embrasses moi !
 
Derek : non tout compte fait, je peux attendre !
 
Meredith : très bien, moi aussi ! prends mon sac aussi !
 
Derek : tu n’en auras pas besoin !
 
Meredith : y a mes clés et mon téléphone, il faut qu’on passe chez moi, ça ne te dérange pas ! c’est tout prêt !
 
Derek : non comme tu voudras, mais je préfèrerai que ton téléphone reste ici !
 
Meredith : oh, je vois… si tu y tiens, je l’éteins et je le laisse ici !
 
Derek : alors en route !
 
Je l’ais mis en confiance, ne voulant créer un nouveau conflit, j’ai laissé sans hésiter mon téléphone, il le sait c’est lui qui allait annoncer notre futur, mais lui pour l’instant se contentait d’apprécier notre présent, alors autant que j’en fasse autant, me voilà installée dans sa voiture, bien confortablement installée il a pensé à tout, il ne veut surtout pas que je souffre, il met le moteur en marche et me demande la direction à prendre, mais il a résisté à toute tentation et ne m’a toujours pas embrassé, et je commence à m’impatienter, je crois qu’ il veut jouer alors je vais jouer.
 
Meredith : voilà c’est ici ! je fais vite j’en ai pas pour longtemps !
 
Et moi j’éclate de rire, elle a souvent tendance à oublier que sans moi elle est coincée !
 
Derek : bien sûr vas y je t’attends !
 
Meredith : et pourquoi tu ….. ok j’ai compris j’oublie trop souvent que je suis une infirme !
 
Derek : non tu es ma miraculée en voie de guérison ! tu as besoin de quoi au juste, il faut que je sorte le fauteuil, ou tu veux que j’y aille !
 
J’ai besoin de pas grand-chose en fait, je voulais juste revoir mon chez moi, mais je réalise soudainement que note chez nous à Ethan et moi, des photos de nous un peu partout, non il ne vaut mieux pas gâcher ce qu’il vient à peine de commencer.
 
Meredith : tout compte fait c’est bien important, ni urgent,  Izzie s’en chargera, emmène moi où tu veux !
 
Derek : c’est quoi le problème !
 
Meredith : on peut éviter le sujet s’il te plait ! démarre et roule !
 
Derek : ok j’ai saisi ! tu veux aller quelque part en particulier !
 
Meredith : non, mais j’ai faim !!
 
Derek : tiens donc pourquoi ça ne me surprends pas ! quel est ton resto préféré ?
 
Meredith : oh la j’en ai tellement, je préfère innover, le premier qui te plaira !
 
Derek : et bien je me gare alors !
 
Meredith : mais y a pas de restaurant ici !
 
Derek : un traiteur c’est suffisant ! nous mangerons chez moi au bord du lac !
 
Meredith : en voilà une idée merveilleuse !
Derek : mais je le suis, merveilleux…
 
Je n’ai vraiment pas planifié ces quelques heures rien que nous deux, mais je ne connais pas Seattle, alors autant s’isoler dans un endroit bien calme et apaisant, le seul que je connais, c’est chez moi, et puis je sais qu’elle va aimer. Nous sommes tout prêts d’arriver, elle est un peu pensive mais je préfère ne pas savoir pourquoi.
 
Derek : voilà nous y sommes !
 
Meredith : c’est encore plus beau qu’en photo ! un vrai paradis !  et tu vis dans cette mini caravane ?
 
Derek : oui sans problème, c’est bien assez grand détrompes toi, à deux je ne sais pas encore, mais au pire on se serrera !
 
Meredith : hum.. intéressant, tu attends quoi pour me sortir de la voiture !
 
Derek : j’arrive, allez essaie de te lever toute seule, tu ne crois tout de même pas que je vais te porter tout le temps !
 
Meredith : dis que je suis trop lourd, et que tu t’en lasses déjà !
 
Derek : non je veux juste que tu remarches rapidement, et que ton premier pas sera pour moi, vers moi !
 
Meredith : alors je me lève docteur, un peu d’aide quand même, c’est de mieux en mieux quand même ! mais tu pourrais te rapprocher !
 
Derek : je suis tout prêt, tu n’a qu’un pas à faire pour venir m’embrasser !
 
Meredith : un pas, mais j’en ai tellement envie, je me concentre, je n’oublie pas de te regarder et je viens de ce pas t’embrasser…. Oh la, enfin fin presque !
 
Derek : tu y étais presque, tu n’as pas mal j’espère !
 
Meredith : non ça va mais il faut que je m’assois !
 
Derek : oui il vau mieux je vais t’installer dans mon fauteuil sur la terrasse ! voilà tu seras bien ici !
 
Meredith : oui très confortable, mais où tu t’en vas déjà restes ici !
 
Derek : je vais chercher le déjeuner !
 
Meredith : j’ai une envie plus urgente là !
 
Je préfère ne pas lui laisser le temps de me répondre, que je l’attrape par sa chemise, et me jette sur ses lèvres, impossible de résister plus longtemps, c’est trop délicieux, mon dieu j’en veux tellement plus beaucoup plus, que déjà mes mains déboutonnent sa chemise.
 
Quel moment délicieux ça ne pouvait pas mieux débuter, je ne veux pas l’arrêter, ses mains vont me faire trembler d’ici peu, elle s’est redressée sans difficulté, mon dieu elle est bien trop entreprenante, elle n’a qu’une idée en tête là, il faut que je la freine, nous avons tout notre temps, et moi je veux garder mon pantalon encore un petit moment.
Derek : on va y aller doucement, ouf, tu veux me faire perdre la tête si vite !
 
Meredith : oui, j’y compte bien, reviens là !
 
Derek : nous allons manger un peu, je vais installer la table dehors, le temps est magnifique !
 
Meredith : dépêche toi alors, et reviens vite près de moi !
 
Derek : voilà tout est installé, mange et garde tes mais sur la table !
 
Meredith : tu es trop prêt je ne peux pas résister, mais je vois que toi tu résistes bien trop facilement !
 
Derek : ne crois pas ça, bientôt tu vas me supplier de te lâcher !
 
Meredith : alors je mange vite ! j’aurai bien bu un peu de vin !
 
Derek : c’est déconseillé, tu le sais, et en plus avale ça avant que la douleur ne se réveille !
 
Meredith : revoilà le retour de mon médecin ! d’accord je les prends, mais après c’est Derek que je veux !
 
Derek : mais je suis là, tout prêt, et encore plus prêt même !
 
Meredith : pas assez encore !
 
C’en est fini du repas je crois, je n’ai plus qu’une seule envie là, c’est elle, nettement plus appétissant que tous les cuisines du mondes, et là je ne veux plus la lâcher, un baiser tellement fougueux que nous perdons tout contrôle, elle a déjà enlevé ma chemise et me couvre de tendresse sur toutes les parties de mon torse, et moi je frissonne de plaisir, je l’embarque en douceur à me rejoindre, la voilà assise sur moi, je guette tout de même une réaction d’une quelconque douleur, il n’en est rien  bien au contraire .
 
Meredith : Docteur ce n’est pas raisonnable ça !
 
Derek : comment veux tu que je résiste, tu es vraiment douée pour me déraisonner, il fait chaud, laisse moi t’enlever ce tee-shirt !
 
Meredith : j’ai même trop chaud !
 
Le contact de nos torses nous a totalement envoutés, je ne le retiens plus, il me perd pied, et moi je suis en trans, ma position me fais ressentir toutes ses envies et je crie de douleur de ne pas les assouvir, mais les sensations me reviennent enfin je commence à ressentir ce plaisir extrême, et il le ressent, et là plus rien ne le retiens.
 
Derek : viens on va à l’intérieur !
 
Meredith : non continue, je .. sentais….
 
Derek : je sais…et je veux continuer .. et te déshabiller….. et…
 
Meredith : oui, tout ce que tu veux !
 
Je l’emporte à l’intérieur sans me détacher d’elle, collé je suis, nous sommes tellement affolés de cette ivresse de caresses, que plus rien ne nous arrête, je la dépose sur le lit, et s’empresse à peine assise de déboutonner mon pantalon, et je sais que je vais crier ma joie mon plaisir dans quelques secondes.
 
C’est encore plus que ça, je ne vois plus que les étoiles, il faut que je la freine, et vite, avant libérer tout le plaisir qu’elle est en train de m’offrir.
Derek : Mere…. Stop.. je ne tiens plus déjà..pas maintenant.. nous avons tout le temps !
 
Meredith : oui beaucoup de temps !
 
Elle me sourit, je deviens fou là, je m’empresse de lui enlever le reste de ses habits, et je suis en train d’admirer cette nudité qui m’appartiendra d’ici peu, je la relève je la veux debout tout contre moi, notre premier contact à nu il est indéfinissable, ses jambes résistent plus que les miennes, à mon tour de la combler et de la faire me supplier.
 
Je suis entre deux mondes, je ressens toute sa tendresse, ses caresses, il n’a oublié le moindre centimètre de mon corps, et je ressens le plaisir extrême, enfin, il le sait parce que mes soupirs sont très expressifs, mais au contraire de lui je ne vais pas l’arrêter, non c’est impossible tellement il me donne autant de plaisir, mais il est vite surpris par mes soupirs hurlant mon extase.
 
Derek : et bien je vois que tu n’as pas voulu prendre ton temps !
 
Meredith : désolée je ne contrôle pas tout encore, mais tu m’as tellement.. t’es vraiment…. Enfin bref, c’était excellent !
 
Derek : oh mais tu n’es pas au bout de tes surprises alors !
 
Meredith : j’en demande encore et encore alors !
 
Derek : bientôt tu vas me supplier d’arrêter !
 
Meredith : jamais n’y compte pas !
 
Derek : et moi je te dis que tu vas bientôt me supplier !
 
Meredith : oui je vais te supplier mais de continuer alors arrête de parler !
 
Derek : je vois que tes mains parlent d’elles même, tu ne peux pas t’empêcher de.. n’arrêtes surtout pas, tu vas me rendre dingue là, je vais hurler tellement j’ai envie de toi !
 
Meredith : alors laisses moi te faire hurler de plaisir, tu l’a bien mérité là !
 
Cette fois-ci hors de question de résister, je peux plus, elle va me donner mon premier plaisir, le meilleur jamais connu je le sais déjà, c’est imminent, je ne peux pas retarder l’échéance, elle me domine complètement là, mais pourquoi elle s’arrête subitement.. elle m’entraîne à m’allonger sur elle, et arrive à m’emprisonner avec ses jambes sans trop de difficulté je sais ce qu’elle veut, c’est terrible, nous y sommes tout prêt mais le risque est bien trop élevé.
 
Derek : on ne peut pas….
 
Meredith : je te veux en moi Derek, juste ça…tout doucement juste nous unir totalement.. juste quelques secondes..
 
Derek : tu crois que je n’en meurs pas d’envie…mais tu…
 
Elle ne m’en pas laissé l’en dissuader, qu’elle m’en a ouvert les portes, elle le veut tellement et moi tout autant que j’en oublie le risque, que nos cris ne soient que pur plaisir, je l’espère de tout mon cœur, doucement, lentement, avec précaution, mais nous voilà enfin unis, c’est au-delà du miracle, et je sais qu’à cet instant plus rien ne m’ effraie, je la possède entièrement, elle ne veut encore et toujours plus, je m’exécute au ralenti ma ça me suffit à libérer enfin mon plaisir, elle a réussi à m’atteindre comme aucune femme ne l’avais fait, je suis en train de pleurer tellement je suis heureux.
Meredith : tout va bien j’espère ?
 
Derek : quelle question, je suis le plus heureux du monde à cet instant, merci en tout cas d’avoir insisté.. c’était au-delà de ce que j’avais pu tant m’imaginer !
 
Meredith : tant que ça, alors ça valait le coup de souffrir un  peu !
 
Derek : ne me dis pas que .. tu vois je te l’avais dit, ca va au moins, dis moi ou t’as mal !
 
Meredith : panique pas, ça va, c’était juste sur le moment, mais je ne regrette vraiment pas au contraire !
 
Derek : oui mais c’est de l’inconscience là, je m’en veux d’avoir céder si facilement !
 
Meredith : et si tu arrêtais d’en parler, je vais bien, excellemment bien, je suis toute nue dans tes bras, alors je préfère de loin ton corps tout chaud là !
 
Derek : bouillantissime, je crois que s’en est fini de la balade au bord du lac, tu ne sors plus de ce lit, interdit.
 
Meredith : là j’obéis volontiers à tes ordres !
 
Et nous voilà repartis vers des hauteurs bien lointaines, nous nous dévorons avec passion si intense que je ne connaissais pas, je découvre des sensations nouvelles, un monde qu’Ethan ne m’a jamais fait visiter, et il ne le pourra jamais, seul lui en est capable, et maintenant je sais, ma destinée se dessine, et apparaît comme une évidence, c’est lui que je veux.
 
C’est l’osmose totale, une alchimie parfaite, nos corps sont enjoués, aimantés, nos regards en disent long, et nos baisers nous affolent encore plus, je ne peux plus me passer d’elle c’est une certitude, et je commence à lire dans ses yeux la même envie, elle ne pense plus qu’à moi, je veux tellement y croire, je veux tellement savoir.
 
Derek : Meredith, ne m’abandonne pas, jamais…donne moi une chance de…
 
Meredith : chut..je suis à toi maintenant, demain et encore et toujours…
 
Elle me l’a dit, j’ai du mal à y croire, il me faut un temps pour vraiment le réaliser, oui, je commence maintenant à plus qu’espérer, j’ai envie de lui crier ma joie, de lui dire à quel point je l’aime, je ne veux rien de plus, c’est elle est moi, nous ensemble et pour très longtemps, alors je libère toutes mes envies, nous crions notre bonheur pendant des heures entières, pas comme je l’aurai voulu mais maintenant je peux attendre, elle est à moi, et je ne compte plus m’en séparer, le miracle vient de se finaliser, elle va remarcher et moi je vais pouvoir l’aimer.
 
Derek : je sais que tu ne veux pas l’entendre mais il va falloir que je te ramène à l’hôpital !
 
Meredith : non je veux rester ici ce soir, cette nuit..
 
Derek : si ça ne tenait qu’à moi… je t’enfermerais à double tour !
 
Meredith : je veux pas partir… je me sens de mieux en mieux en plus !
 
Derek : allez, nous avons tout le temps de revivre ça et encore plus !
 
Meredith : restes avec moi ce soir alors.. s’il te plaît !
 
Derek : je ne peux plus rien te refuser désormais !
 
Derek : laisse moi le temps de préparer quelques affaires pour demain, tu as besoin d’aide pour ….. je réalise que non !
 
Meredith : tu vois que je progresse, je suis habillé avant toi !
 
Derek : je vois ça, de mieux en mieux !
 
Meredith : et encore mieux ! Derek… !!
 
Derek : seigneur !! ne fais pas ça toute seule ! si tu tombes il faut tout recommencer !
 
Meredith : je suis sûre de moi, ne t’inquiète pas, et je crois que je peux faire mieux, donne moi la main, deux pas je veux en faire deux !!
 
Derek : doucement, oui mon amour tu y arrives… !!!
 
Meredith : c’est grâce à toi, et pour toi !
 
Derek : et moi je suis fier de toi ! mais ça suffit allez hop ! je te porte jusqu’à la voiture, vous avez fait assez d’exercice pour aujourd’hui Docteur Grey !
 
Meredith : je vais me contenter de continuer de t’embrasser alors, ça c’est inépuisable !
 
Nous voilà sur le chemin du retour, j’ai emporté le déjeuner que nous n’avons pas eu le temps d’entamer, nous en profiterons au moins ce soir, nous sommes déçus tout deux de rentrer, mais elle ne veut plus me quitter, me demander de rester, alors je ne veux plus m’inquiéter, du moins mes craintes se dissipent de plus en plus, mais reste une infime frayeur, et celle là elle ne disparaitra pas sauf s’il ne réapparait plus.
 
Meredith : tu es bien pensif ?
 
Derek : je me remets de mes émotions, peu à peu mais c’est difficile !
 
Meredith : et pour quoi tu veux t’en remettre !
 
Derek : nous arrivons à l’hôpital, il faut que je retrouve mon sang froid, un minimum !
 
Meredith : alors bon courage, moi je ne veux rien contenir !
 
Derek : je m’en serais douté un peu !! nous y voilà ! je vais chercher le fauteuil ! et te lève pas toute seule !
 
Meredith : revoilà mon Docteur intransigeant !
 
Derek : mais non juste prudent, allez essaie d’y arriver toute seule !
 
Meredith : un jeu d’enfant ça Derek, après tout ce que tu viens de me faire subir !
 
Derek : et tu commences déjà à t’en plaindre ! merci !
 
Meredith : mais loin de m’en plaindre, au contraire, j’en ai pas eu assez !
 
Derek : je vois ! je vais vite te remettre au lit et sans moi ! tout le monde nous regarde déjà !
 
Meredith : et alors je m’en fous ! super ma chambre, elle ne me manquait pas du tout !
 
Derek : arrêtes de chouiner, allez au lit ! et je vais en profiter pour contrôler ta cicatrisation ! tourne toi un peu !
 
Meredith : ca va très bien je le sentirais sinon et je te le dirais !
 
Derek : je préfère vérifier, on y est allé un peu fort quand même !
 
Meredith : pas trop moi je dis ! tu comptes ne plus m’embrasser parce que là je m’impatiente !
 
Derek : tout a tenu c’est bon ! maintenant je peux assouvir ton désir et le mien aussi !
 
Richard : Je ne vous dérange pas j’espère !!!
Meredith : non !
 
Derek : Richard ! euh nous venons à peine de rentrer !
 
Richard : Derek sortez ! j’ai deux mots à vous dire !
 
Meredith : écoute Richard c’est n’est pas la peine de…
 
Richard : et après c’est ton tour Meredith !
 
Il a vraiment l’air en colère, il ne prend même pas la peine de s’isoler, qu’il m’aboie déjà dessus !
 
Richard : mais qu’est ce qui te prends ! tu as perdu la tête ou quoi ?
 
Derek : oui ! elle me l’a fait perdre !
 
Richard : ne joue pas à ça avec moi, c’est ta patiente, ta future interne sans compter que je dois la conduire à l’autel dans 6 mois, mais qu’est ce que tu lui as fait, tu veux foutre sa vie en l’air !
 
Derek : ben voyons ! c’est moi le fautif ! ça nous est tombés dessus, et nous sommes tous les deux responsables, et consentants que ça te plaise ou non !
 
Richard : tu me déçois énormément Derek, tu profites d’une situation dramatique là ! c’est impensable ! je t’interdis de l’approcher, tu n’es plus son médecin à partir de maintenant !
 
Derek : tu peux faire ce que tu veux professionnellement, mais tu ne pourras pas m’empêcher de l’aimer, ni toi, ni l’autre disparu personne tu m’entends !
 
Richard : tu dis n’importe quoi là ! c’est ta patiente et tu ne la connais même pas !
Derek : je te laisse lui annoncer qu’elle a un nouveau médecin, le plus mauvais que j’ai rencontré ! je préfère m’en aller avant que mes mots risquent de me coûter ma carrière ! ah et une dernière chose ! vous n’êtes pas son père !
 
Je suis trop en colère là, j’étais persuadé qu’il serait de notre côté, j’ai tout faux, il ne va pas la convaincre qu’elle commet une terrible erreur, non, elle est bien trop forte et sûre d’elle, non, bordel j’en sais rien en fait, je préfère ne pas les laisser trop longtemps seuls, quitte à créer un nouveau conflit, je veux rester prêt d’elle, qu’il sache que c’est vraiment sérieux, et il va le savoir de suite.
 
Je le laisse m’abboyer dessus, je ne peux pas en placer une de toute façon, il m’aime comme sa fille et c’est pareil pour Ethan, je ne pouvais pas m’attendre à ce qu’il saute de joie, il est là à me dire que je fais une belle connerie, que je dois reprendre mes esprits, qu’Ethan va revenir, et surtout que mon mariage doit être ma priorité, mais là je ne peux pas lui répondre, parce que je vais vraiment le décevoir.
 
Richard : tu as écouté un mot de ce que je viens de te dire !
 
Meredith : oui Richard ! j’ai saisi, c’est ma vie et ça ne regarde que moi !
 
Richard : bien sûr que non ! tu vas vite oublier cette amourette et te concentrer sur ton mariage !
 
Meredith : c’est bien plus compliqué que ça et Derek est….ce n’est pas une amourette insignifiante … ne t’en mêle pas Richard s’il te plait !
 
Richard : tu crois que je vais te laisser détruire ta vie ! tu vas vite oublier tout ça, Derek n’est plus ton médecin, tu ne le verras pas de si tôt !
 
Derek : n’y comptes pas ! je suis là et j’ai bien l’intention d’y rester !
 
Richard : tu oublies que je suis ton chef Derek !
 
Meredith : et tu comptes faire quoi ! le virer ! ca ne changera rien ! je vais demander ma sortie anticipée, au moins tu ne pourras plus rien contrôler ! Derek on s’en va !
 
Richard : tu es inconsciente ma parole, très bien je la ferme mais je n’en pense pas moins !  
 
Derek : penses ce que tu veux Richard ! mais tôt ou tard tu devras t’y faire !
 
Meredith : laisses nous maintenant j’aimerai rester seule avec mon Médecin !
 
Richard : je vous laisse ! Derek je veux te voir dans mon bureau mais une fois que je serais calmé !
Derek : et bien dis donc je ne l’ai jamais vu dans cet état !
 
Meredith : il agit en père là, et il est vraiment contrarié !
 
Derek : oui je suis en train de foutre ta vie en l’air, sans parler de ton mariage !
 
Meredith : ma vie n’est pas foutue je crois qu’elle commence à s’embellir enfin !
 
Derek : tu ne regrettes rien alors, rien même pas un tout petit peu !
 
Meredith : approches !
 
Derek : c’est mieux qu’une réponse ça !
 
Meredith : il faut oublier tout ça ! il reviendra bien vite à la charge alors autant profiter de l’accalmie !
 
Derek : il va falloir que j’aille le voir de toute façon, on va manger d’abord , parce que je suis vraiment affamé !
 
Meredith : et tu vas dire que je t’ai empêché de manger !
 
Derek : c’était bien meilleur ce que tu m’as offert une vraie friandise ! 
 
Meredith : j’espère en tout cas que Richard va se calmer, et qu’il ne va pas te sanctionner !
 
Derek : non je ne pense pas, je comprends sa réaction, mais il me connaît parfaitement, il connaît mon point de vue, et n’aura aucun doute sur la sincérité de mes propos !
 
Meredith : ohhh, et que lui a tu dis pour ta défense !
 
Derek : tu veux vraiment le savoir !
 
Meredith : non je pense que je le sais déjà !
 
Derek : c’est quoi ce qu’on mange au juste !
 
Meredith ; j’en sais rien ! c’est toi qui a choisi je te signale !
 
Derek : j’ai pris au hasard en fait !
 
Meredith : c’est mangeable c’est déjà ça !
 
Christina : vous voilà de retour ! je pensais ne plus te revoir !
 
j’ai fais ma première cardio toute seule tu peux pas savoir dans quel état je suis ! je t’ai appelé mais je t’ai laissé un message un peu long il fallait vraiment que je défoule !
 
Derek : félicitations Christina ! c’est inoubliable le premier vol en solo ! je m’en rappelle encore moi !
 
Meredith : oui etmoi c’est pas prêt d’arriver ! et vous vous tutoyer tous les deux ?
 
Christina : ben oui ! normal c’est ton…euh……..je sais pas quoi ! alors ça roule puis ça le déranges pas !
 
Derek : non au contraire ! j’ai une alliée au moins !
 
Christina : qui d’autre sait ?
 
Meredith : Richard !
 
Christina : oy ! pas bon là !
 
Derek : en parler de lui je vais y aller au moins ce sera fait ! je reviens au plus vite !
 
Christina : oh la il t’embrasse comme ça maintenant ! raconte ton après midi de rêve là ! de suite j’ai pas trop le temps !
 
Meredith : attends je rallume mon portable, voyons ton message, Merde !
 
Christina : quoi tu l’as pas reçu !
 
Meredith : si si mais j’en ai 2 de Mike ! laisses moi s’il te plaît !
 
Christina : non je reste avec toi !
 
Meredith : va t’en s’il te plaît Christina ! je veux être seule !
 
Et voilà, je suis figé devant l’écran de mon téléphone, et je ne sais même pas ce que j’ai envie de lire, un retour à la réalité bien trop lourd à supporter, mais je ne peux pas ignorer ces messages, pourtant j’aimerai bien, tout va trop vite je ne suis pas prête à affronter une quelconque nouvelle. Mais je n’ai pas le choix là, il le faut allez j’ouvre et je prends une grande respiration avant de lire.
 
Derek : je suis là ! tu es calmé ?
 
Richard : non pas totalement ! entre et ferme la porte !
 
Derek : tu peux faire tout ce que tu veux Richard, jusqu’à me virer, elle compte bien plus à mes yeux que ma réputation ou ma carrière, et je ne compte pas renoncer à elle !
 
Richard : j’avais bien saisi ! tu est amoureux d’elle mais ce n’est pas aussi simple que ça en à l’air ! Derek elle n’est pas libre et doit se marier, je la connais trop bien elle ne quittera jamais Ethan !
 
Derek :son pilote n’est pas là pour l’instant, vivant ou pas ! Et ce sera à elle de faire un choix en temps voulu !
 
Richard : et je maintiens que son choix sera vite fais, alors arrête tout ça pendant qu’il en est encore temps, tu souffriras moins maintenant que de vivre cette immense déception !
 
Derek : et moi je veux prendre le risque, je veux saisir ma chance même si elle est infime ! ne me mets pas des bâtons dans les roues Richard s’il te plaît !
 
Richard : et que veux tu que je fasse ? mets toi à ma place un peu, j’apprécie énormément Ethan !
 
Derek : rien, tu ne fais rien et tu ne dis rien ! laisses là prendre son destin en main !
 
Richard : si tu y crois tant que ça je ne vois pas ce que je peux dire de plus pour te faire changer d’avis ! je sais qu’elle sera heureuse de toute façon que ce soit lui ou toi !
 
Derek : merci ! bon ben voilà tout est dit ! je peux m’en aller ?
 
Richard : oui tu peux aller la rejoindre ! mais j’exige un peu de discrétion un minimum !
 
Derek : bien sûr ! au revoir et merci Richard !
 
Et maintenant je sais, j’ai jeté le téléphone au fond de mon lit et je ne sais quoi penser, quoi faire, et quoi dire, quoi lui dire, je m’embrouille là, je souffre, je le savais peu importe la nouvelle qui allait se présenter, une souffrance bien plus compliquée à supporter, il va falloir que je lui dise, et je sens que tout va s’effondrer, non pas maintenant pas de suite, je ne suis pas prête.
 
Derek : ca va tu n’as pas l’air bien ? tu veux que je remette la perf !
 
Meredith : non ça va ! comment ça c’est passé avec Richard !
 
Derek : nous avons parlé calmement, et je pense que nous sommes tranquilles maintenant ! il te fais confiance et moi aussi ! viens dans mes bras j’en ai besoin !
 
Meredith : oui moi aussi !
 
Je ne veux pas lui dire pas maintenant, je suis trop bien dans ses bras, et je veux perdurer ce moment, parce qu’à la seconde où je lui annoncerais qu’Ethan est vivant je vais souffrir de le voir anéanti.
Même si mon choix est fait, il va falloir l’affronter, lui annoncer et cela peut prendre du temps, et je doute qu’il m’en accorde autant qu’il m’en faut. C’est lui que je veux, j’en suis sûre,, Derek m’offre ce que j’ attends depuis toujours,  je découvre enfin l’amour, le vrai, je l’aime quoiqu’il puisse nous arriver.
 
Il ne se doute de rien de ce qui va lui tomber dessus, il me cajole et tente de réveiller déjà tout mes désirs, je ne me sens pas la force de l’arrêter je veux encore apprécier nos instants privilégiés, je ne veux pas que ce soient les derniers, mais que faire pour par le laisser s’échapper, lui annoncer et le rassurer mais j’ai peur.
 
Derek : qu’est ce qui se passe ? je ne te sens pas réceptive du tout !
 
Meredith : si,si continue, surtout !
 
Derek : je sens que ça ne va pas, parles moi !
 
Meredith : promets moi une chose d’abord !
 
Derek : j’aime pas trop ce qui va m’arriver, je t’écoute !
 
Meredith : je ne veux pas que tu aie peur ni que tu t’enfuis, tu restes tant que je n’ai pas fini !
 
Derek : j’attendrai que tu ais fini, mais je ne me sens pas bien déjà !
 
Meredith : écoutes, comment te dire ça, je tiens à toi, beaucoup même, et je ne veux pas que ça s’arrête, mais comme tu le redoutais, c’est notre moment de vérité !
 
Derek : Ethan est vivant c’est ça !
 
Meredith : oui, il  a été retrouvé, il est vivant mais son état est sérieux, il sera bientôt rapatrié !
 
Derek : bonne nouvelle il est vivant ! tu as fini ?
 
Meredith : bien sûr que non et change de ton s’il te plaît ! tu ne vas pas m’aider là !
 
Derek : tu ne veux quand même pas que je me réjouisse de son retour non !
 
Meredith : restes ici j’ai pas fini !
 
Derek : moi je crois que c’était fini !
 
Meredith : tais toi Derek bon sang ! pas après ce que nous venons de vivre tu crois que j’ai juste voulu m’amuser ! tu crois que c’est facile pour moi d’avoir du faire un choix !
 
Derek : tu as déjà fait un choix ? attends !! avant que tu me dises quoique ce soit il faut que tu saches tout ce que j’ai sur le cœur !
 
Meredith : je  n’en ai pas besoin Derek !
 
Derek : et moi je te dis que tu dois savoir !
 
Meredith : et moi je te dis que tu dois savoir aussi !
 
Meredith : je t’aime Derek et c’est toi que j’ai choisi !
…. dis quelque chose au moins
…. Embrasses moi alors !
 
Elle m’a renversé le cerveau, si on peut dire ça comme ça, j’insistais pour lui avouer moi que je l’aimais, elle m’a coupé l’herbe sous le pied, et je suis incapable de lui répondre tellement je suis sous le choc de cette annonce inespérée, alors autant l’embrasser et retrouver toute ma lucidité, maintenant je peux lui répondre.
Derek : je t’aime aussi !
 
Meredith : maintenant tout est dit !
 
Derek : maintenant je ne compte plus partir !
 
Meredith : écoutes je vais avoir besoin de toi, de ton soutien et de ta confiance !
 
Derek : plus rien ne peut m’effrayer maintenant que je sais que tu m’aimes !
 
Meredith : ca va pas être facile ! je veux pas lui balancer ça comme ça !
 
Derek : tant que tu le fais et que tu ne changes pas d’avis !
 
Meredith : non je ne veux pas changer d’avis ! 
 
Derek : alors tu as toute ma confiance !
 
Meredith : il va être rapatrié à Portland, dans l’hôpital militaire de sa base ! il va falloir que je parte quelques jours ! le temps qu’il soit tiré d’affaire et le temps de trouver le courage de lui annoncer !
 
Derek : tu n’es pas en état de te déplacer et encore moins de voyager !
 
Meredith : Portland n’est pas loin, comment veut tu que je fasse, tu préfères le voir ici ? il faut que j’y aille je n’ai pas d’autres choix !
 
Derek : alors je viens avec toi !
 
Meredith : t’es malade ou quoi ! tu veux te faire casser la gueule par tout un régiment ! et puis ça ne vas pas se faire en 1 heure ! j’ai besoin de quelques jours au moins !
 
Derek : et moi je ne signerais pas ton bond e sortie si tu pars seule, c’est trop risqué pour ta santé à toi !
 
Meredith : de toute façon j’ai tout le temps d’y réfléchir, je n’ai pas plus de précisions sur son état, je ne sais pas quand il sera rentré, je vais attendre plus de précisions et j’aviserai après !
 
Derek : très bien mais je ne changerai pas d’avis ! on change de sujet pour le reste de la soirée s’il te plaît ?
 
Meredith : d’accord on change de sujet et on reprend où on en était !
 
Derek : et on en était où déjà ?
 
Meredith : tu disais que tu m’aimais !
 
Derek : et toi aussi il me semble !
 
Et c’est vrai que je l’aime, c’est tellement puissant ce que je ressens, j’ai eu si peur de lui annoncer, il a réagit comme je l’espérais, mais ne vaut mieux pas s’éterniser, nous nous sommes déclarés, et je préfère me délecter de se baiser, qui risque de vite basculer, tellement il confirme nos aveux, et j’en veux encore toujours et beaucoup plus, c’est lui que je veux, certaine je le suis,  c’est mon cœur qui a choisi.
 
Je suis en train de l’embrasser mais je ne fais que penser à ce qu’il vient de se passer, ma vie vient de basculer et du bon côté, j’y crois maintenant plus que jamais, nous nous aimons tellement autant l’un que l’autre, je ne vois plus rien qui puisse ternir ce bonheur qui m’envahit, j’ai tellement envie de lui prouver tout mon amour, mais le lieu ne s’y prête pas, alors je repense à ce que nous avons vécu et je m’en contente pour l’instant.
 
Richard : Derek !!! je croyais avoir été clair !!!!
 
Derek : oui chef ! nous fêtions juste ….
 
Meredith : nous nous aimons Richard ! ma vie c’est lui maintenant !
 
Richard : que voulez vous que je réponde à ça !
 
Meredith : un sourire !
 
Derek : un soutien !
 
Richard : je vous laisse célébrer ce que vous voulez !!!!  bonne nuit les amoureux !
 
Meredith : tu as vu il nous a sourit !
 
Derek : oui ! alors comme ca ta vie m’appartiens ?
Meredith : oui je te la confie sans aucune retenue !
 
Derek : alors je te promets que tu ne le regretteras pas !
 
Meredith : je l’espère, tu peux me donner deux antalgiques s’il te plait !
 
Derek : je devrais te remettre la perf, tu as mal comment ?
 
Meredith : juste assez pour avoir envie de calmants ! mais pas de morphine !
 
Derek : c’est quand même plus efficace, tu sais !
 
Meredith : oui mais je veux avoir mes bras libres pour te serrer dans mes bras !
 
Derek : hum.. je crois qu’il va falloir que tu dormes la journée a été bien chargée !
 
Meredith : je crois que oui, mais tu reste j’espère ?
 
Derek : bien sûr ! mon dos commence à s’habituer à ce
fauteuil !
 
Meredith : tu plaisantes ? je veux que tu dormes avec moi !
 
Derek : dans ton lit ! à l’hôpital !
 
Meredith : nous n’avons plus rien à cacher maintenant, et je veux passer la nuit avec toi !
Derek : oui mais si j’accepte promets moi que nous ferions que dormir !
 
Meredith : peux pas promettre là ! s’il te plaît !
 
Derek : comment veux tu que je refuse ! je vais me changer, et toi prends tes calmants ! demain sera ton dernier jour post-op, demain tu apprends à remarcher !
 
Meredith : enfin ! tu attends quoi pour me rejoindre ?
 
Derek : je cherche quelque chose pour bloquer cette porte ! espérons que cette chaise tienne !
 
Meredith : je croyais que tu voulais qu’on dorme !
 
Derek : oui, mais je ne veux pas que nous soyons dérangés ! allez fais moi une petite place !
 
Meredith : tu étais plus sexy sans rien cet après-midi !
 
Derek : tu commences déjà ! mais moi je te trouve sexy même en pyjama !
 
Meredith : ah oui, je crois qu’il est temps de célébrer notre amour non ?
 
Derek : je savais que je ne tiendrais pas une minute !
 
Nous revoilà dans les bras l’un de l’autre à savourer pleinement ce que nous nous sommes dévoilés, je suis enfin heureuse et sereine, je suis dans ses bras et je ne veux plus penser à demain, plus rien ne compte seul subsiste le désir et l’envie qu’il est en train de réveiller en moi, il me fait chavirer à chaque fois et je m’empresse vite de lui faire comprendre à commencer par lui retirer ses vêtements.
 
Elle ne s’arrêtera jamais, elle me surprend à prendre les devants si rapidement, mais que j’apprécie tellement, mais il ne faut pas que je cède cette fois-ci, je la sens s’impatienter parce que je ne prends même pas l’initiative de la déshabiller, je ne vais pas craquer, je la cajole tendrement mais je préfère garder en bonne santé, et elle sera vite sur pied et la je me rattraperai comme jamais.
Elle n’a pas top insisté heureusement parce que je commençais à ne plus rien contrôler, elle s’est endormie rapidement, elle en avait besoin, il est 6h du matin j’ai libéré la porte, je me suis déjà rhabillé, mieux vaut rester discret, j’ai le temps d’aller chercher un petit déjeuner avant l’arrivée des internes.
 
J’ai fais aussi vite que j’ai pu, je ne voulais pas qu’elle se réveille toute seule mais non elle dort paisiblement, une vrai marmotte mais tellement belle, je vais la réveiller en douceur avant qu’elle sursaute et soit de mauvaise humeur une fois sa chambre envahie de blouses blanches.
 
Derek : on se réveille petite ronfleuse !
 
Meredith : le jour n’est même pas levé, laisse-moi dormir encore !
 
Derek : les pré-visites commencent dans 5 minutes il vaudrait mieux que tu ouvres les yeux rapidement, et un café bien chaud t’attends !
 
Meredith : je veux dormir, fous-mois la paix Ethan !!!!!
 
Derek : je vois !! je vais te foutre la paix ! je préfère m’en aller !
 
Izzie : Docteur Shepherd ! vous faites les pré-visites ?
 
Derek : non je vous la laisse, je signerai l’aval pour le début de sa rééducation, elle n’a plus rien à faire dans ce service !
 
Izzie : Très bien Docteur !
 
Meredith : oh la c’est quoi tout ce monde ! et où est D.. le Docteur Shepherd !
 
Izzie : il vient tout juste de sortir !
 
Meredith : Y a pas de résident avec vous ?
 
Izzie : non Bailey a été bipé, nous sommes seuls mais on assure ! t’a un café tout chaud dis donc t’en a de la chance !
 
Meredith : s’il te plait ! de la chance tu veux ma place ?
 
Izzie : euh non désolée !! en tout cas tu es apte pour commencer ta rééducation, on va te transférer au 5ème pour la semaine, après tu pourras rentrer à la maison si tout ce passe bien !
 
Meredith : super ! une autre chambre d’hôpital !!! je bois mon café, au moins ça !
 
Izzie : je te laisse faut que je continue ! trop bien les visites sans le Tyran !
 
Meredith : et pourquoi le Docteur Shepherd n’est pas resté pour m’ausculter ?
 
Izzie : allez y je vous rejoins ! tu sais que tout le monde est au courant déjà !
 
Meredith : déjà ? bordel ça se propage plus vite qu’un virus les ragots !
 
Izzie : faut dire que la dispute hier en Richard et ton Derek n’était vraiment pas discrète !
 
Meredith : je m’en fous en fait de tout ce qui peut se dire ! pourquoi Derek est parti ?
 
Izzie : oh là, tu es vraiment accro alors ! j’en sais rien mais il avait l’air vraiment contrarié c’est tout ce que je peux te dire !
 
Meredith : j’aimerai bien savoir pourquoi et vite !
 
Izzie : oh non tu ne me refais pas le même coup qu’hier ! tu ne vas pas commencer à cavaler en fauteuil dans cet hôpital !
 
Meredith : non ca va, mais dès que tu le vois, tu me le ramènes illico !
 
Izzie : euh je vais essayer mais je n’ai pas le talent de Christina, mais je ferai de mon mieux !
 
Meredith: merci Izzie !
 
Et voilà je m’inquiète déjà, il est contrarié, il n’est pas là, mais qu’est ce qui a bien pu se passer, un message peut-être qu’il ne s’est pas caché de consulter, voyons voir, non pas de nouvelles d’Ethan. Oh merde je crois que….. oui j’ai prononcé son nom à mon réveil, je comprends mieux sa contrariété, il va falloir vite réparer ça, qu’est ce je m’en veut parfois d’être si….. c’est bon je vais finir mon café et arrêter de paniquer, ce n’est qu’un malentendu.
Je suis toute seule depuis plus d’une heure, je commence sérieusement à m’impatienter et m’inquiéter, je n’en peux plus de rester dans ce lit, je vais me lever, autant commencer toute seule ma kiné, je me sens abandonnée là. Le fauteuil roulant est un peu loin quand même, je vais y aller par étape, essayer d’atteindre le fauteuil visiteur, le pull Derek sera ma cible.
 
Allez Meredith, ce matin je ne ressens aucune douleur, je crois que c’est le moment de se lancer, un pas puis marcher, je suis debout sans aide, la main de Derek me manque, mais de dois faire sans, je n’ai que deux, trois pas à faire pour atteindre son pull, son odeur, je me lance et pour l’instant tout va bien.
 
Je suis toujours autant contrarié, par ce qu’il vient de se passer, je suis blessé mais si ce n’était peut-être qu’inconsciement qu’elle a commis cette confusion mais ça fait mal, il faut que j’aille la voir, le harcèlement du Docteur Stevens en dit long, tout le monde est au courant c’est flagrant je suis la cible de tous les regards, mais c’est le cadet de mes soucis.
 
J’arrive devant sa porte et j’essaie d’évacuer toute contrariété, mais… elle est folle et inconsciente ou quoi, elle est en train de marcher toute seule, je me réjouis mais elle va vite entendre mon sermon bien déplaisant, elle est parvenu jusqu’au fauteuil, je la préfère assise et la voir s’imprégner de mon odeur, toute ma rancœur vient de s’envoler.
 
Derek : tu peux me dire ce que tu fais sur ce fauteuil, toute seule ?
 
Meredith : enfin te voilà ! mais où tu étais passé ? j’étais folle
d’inquiétude !
 
Derek : mais qu’est ce qui t’a pris de vouloir marcher toute seule ! tu veux reste ici des semaines supplémentaires, te faire réopérer ou voir ne plus jamais remarcher !
 
Meredith : calmes toi je me sentais de le faire, je n’ai plus aucune douleur et en plus j’ai réussi !
 
Derek : tu auras tout le temps de le faire ! tu montes dans quelques heures au 5ème, ne me refais plus jamais ça c’est clair !
 
Meredith : oui Derek !!!! et pardonne moi Derek !!!!
 
Derek : je vois que tu es en train de parler de ton réveil là !
 
Meredith : c’est un malentendu je suis désolée, j’ai passé la nuit à me torturer pour savoir comment j’allais lui annoncer, c’est tout je n’ai même pas eu le temps de rêver de mon charmant médecin !
 
Derek : c’est triste ça !! mais tu l’as devant toi en chair et en os ! il est tout à toi !
 
Meredith : alors je vais me lever et me jeter sur ses lèvres !
 
Derek : que tes efforts soient récompensés au moins, viens par là !
 
Soulagée que ce malentendu soit vite effacé, je réalise que notre amour est bien plus fort que  ces embûches insignifiantes qui vont se mettre au travers de notre route, il va y en avoir je n’en doute pas, le chemin va être long à parcourir mais je sais que nous allons réussir, il suffit de le regarder, et lui de même, rien ne peut nous séparer.
Derek : viens je t’offre un petit déjeuner ! et après une dernière Irm
 
Meredith : tu défiles encore ! et pourquoi une Irm !
 
Derek : non au contraire, mais je commence à devenir fou tellement j’ai envie de toi !
 
Meredith : hier ne t’a pas suffit alors ! et pourquoi une Irm ?
 
Derek : si c’était merveilleux, mais c’était hier ! je veux juste contrôler, tu es debout depuis une bonne minute, je te tiens à peine, je pense que ..
 
Meredith : que quoi.. je ne ressens aucune douleur en plus !
 
Derek : que j’ai faim ! allez viens t’asseoir dans ton fauteuil, d’ici peu faudra lui dire au revoir !
 
Meredith : adieu même ! tout le monde l’hôpital est au courant au fait tu veux vraiment qu’on s’affiche à la cafétéria ensemble !
 
Derek : mais je m’en fous des autres ! au moins les infirmières me foutront la paix maintenant !
 
Meredith : parce qu’il n’y avait pas que Laura ! combien ?
 
Derek : je n’ai pas compté,  Meredith, regarde ! elles te haïssent c’est sûr !
 
Meredith : oui je vois qu’elles sont toutes frustrées, vraiment beaucoup !
 
Derek : je suis irrésistible tu devrais le savoir, mais c’est toi que j’aime !
 
Meredith : je n’ai aucun sentiment de jalousie de toute façon, je sais ce que nous partageons et ça me suffit amplement à ne me poser aucune question.
 
Derek : fais vite pour manger, la place pour l’Irm n’attendra pas, en plus j’ai un peu forcer pur l’avoir !
 
Meredith : qu’est qui t’intéresse à ce point au juste, avoue ?
 
Derek : juste voir que plus rien ne va bouger maintenant, définitivement !
 
Meredith : tu mens très mal et tu rougis en plus !!!
 
Derek : mais non je t’assure que non !
 
Meredith : allons-y alors, j’ai fini mais je veux savoir si je suis apte !
 
Derek : apte à quoi ?
 
Meredith : pour que tu me fasses l’amour sans retenue !!!
 
Derek : tu sais que je t’aime toi !
 
Meredith : oui ! vivement la confirmation de cette IRM !
 
Derek : et bien nous allons être vite fixés ! ne bouges plus !
 
Meredith : et ne me fais pas attendre dis moi vite ce qu’il en est !
 
Derek : attends je n’ai pas encore les images !
 
La voilà enfin elle apparaît sous mes yeux, elle me déconcentre toutes les deux secondes à vouloir savoir, je préfère la laisser trépigner, et moi je jubile, tout est définitivement soudé, plus rien ne nous retiens maintenant nous pouvons nous appartenir totalement, j’en suis tout excité rien qu’à l’idée d’y penser. Je vais la libérer parce qu’elle commencer à m’injurier, je sens que je vais m’amuser un peu.
Meredith : pourquoi tu ne me dis rien ! c’est pas encore pour maintenant ?
 
Derek : je n’ai pas trop eu le temps de bien l’examiner, je préfère vraiment ne rien rater !
 
Meredith : allons la voir tous les deux alors !
 
Derek : je ne préfère pas ! et en plus tu dois te préparer pour monter en rééducation !
 
Meredith : je n’ai qu’un ascenseur à prendre, y a rien à préparer !
 
Derek : oui mais ça c’est ta priorité, tu dois te concentrer sur tes jambes Meredith d’accord ?
 
Meredith : mais je le suis ne t’inquiète pas pour ça, c’est pour ça que je veux voir mon Irm !
 
Derek : mais tu es vraiment têtue ma parole !!!
 
Meredith : tu sais, et tu ne me dis rien ! tu joues avec mes nerfs et ça te plaît en plus !
 
Derek : j’avoue j’aime bien te voir dans cet état, tu es trop mignonne, tu me fais craquer encore plus !
 
Meredith : mais là je vais commencer à crier si tu ne craches pas le morceau !
 
Derek : regardes nous sommes déjà repérés, baisse d’un ton s’il te plaît !
 
Meredith : d’accord arrête de rouler, regarde-moi en face et dis moi !
 
Derek : si tu y tiens, alors chère Docteur Grey, nous somme au beau milieu du couloir et vous voulez savoir dès maintenant les résultats de votre Irm ?
 
Meredith : Derek !!! si tu veux pas que je te saute dessus…
 
Derek : pas dans le couloir ! autant s’éclipser et vite ! voilà c’est parfait ici !
 
Meredith : la même salle de garde en plus !! je t’écoute !
 
Elle me rend dingue, et je vais pas attendre plus longtemps pour le lui prouver. Je viens de verrouiller la porte en toute discrétion, elle ne s’en est pas aperçu, je l’ai laissé assez ruminer comme ça, elle va vite comprendre de ce qu’il en est.
 
Derek : alors voyons voir, comment te dire ça !
 
Meredith : tu continues à……….
 
Derek : non ça va j’arrête !! viens lèves-toi !
 
Meredith : je me sens mieux déjà, mais continue pourquoi tu t’arrêtes ? c’est le plus court baiser de l’histoire ça !
 
Derek : je ne vais pas m’arrêter, au contraire, je vais te faire l’amour !
 
Meredith : vraiment , vraiment ?
 
Derek : oui !! tu te sens prête pour……
 
Elle ne m’a pas encore laissé finir, qu’elle est déjà en train de m’inviter à ce fabuleux voyage, je suis un peu tendu, mais elle me fais vite tout oublier, je l’embarque bien vite sur le lit, et la déshabille aussi vite,  nous sommes tellement pressés, qu’elle ne me laisse pas le temps de la cajoler, elle me veut tout de suite, tellement significatif, que je ne me fais pas supplier, nous communions un soupir des plus gratifiant, nous nous possédons enfin, sans limite et c’est ce qui nous excite bien trop parce que pour notre première ce fut bien trop rapide.
 
Derek : je n’ai même pas eu le temps…
 
Meredith : je sais mais j’étais trop pressée, on aura tout temps de se rattraper !
 
Derek : pour notre première moi j’aurais préféré vraiment faire mieux !
 
Meredith : alors on va dire que c’était un test à la douleur ! et rien, nada, tout va bien ! alors maintenant, si tu as du temps à me consacrer je veux bien que tu me fasses l’amour !
 
Derek : et cette fois-ci ça va prendre une éternité !
 
Et cette fois-ci nous avons fais l’amour, du plaisir à l’état pur, des cris incessants des heures durant, elle en voulait encore et toujours et moi j’ai atteint des sommets que je ne connaissais même pas, mon amour pour elle m’a donné des ailes, et je ne veux plus toucher la terre ferme.
Derek : je n’ose même pas regarder l’heure qu’il est ! habilles-toi s’il te plait !
 
Meredith : j’ai tout mon temps moi !
 
Derek : euh non pas trop, ton kiné doit te chercher ! allez faut y aller !
 
Meredith : rrrr ! tu es sûre de ne pas vouloir….
 
Derek : Meredith je vais te planter là si ça continue !
 
Meredith : d’accord, je m’habille je me lève et je….
 
Derek : tu t’assois dans ce fauteuil avant que tu me remettes dans ce lit !
 
Meredith : oh la ! je vois, tu ne peux plus assurer c’est ça !
 
Derek : tais toi, et sortons avant que je ne te prouve le contraire !
 
Meredith : oh chef ! bonjour !
 
Derek : bonjour Richard ! euh je la ramène de son Irm !
 
Richard : bien sûr ! le kiné te cherche Meredith et recoiffe toi un peu !
 
Derek : il va vraiment falloir que nous soyons discrets, il ne fermera pas les yeux à chaque fois !
 
Meredith : tiens ce doit être lui, mignon mon kiné !
 
Derek : j’ai rien entendu là !
 
Kiné : vous devez être Meredith Grey ! je désespérai à vous attendre !
 
Meredith : une IRM de dernière minute mais je suis là maintenant !
 
Derek : Docteur Shepherd ! son chirurgien !
 
Kiné : Ethan Smith enchanté ! et bravo vous avez réalisé un miracle !
 
Derek : manquait plus que ça !
 
Ethan : pardon j’ai pas tout suivi là !
 
Meredith: ce n’est rien ! cherchez pas à comprendre ! j’ai le temps de manger avant de monter !
 
Ethan : un sandwiche au distributeur en passant, parce je suis déjà en retard su mon planning là !
 
Derek : vous en avez pour combien de temps à peu prêt !
 
Ethan : la première séance est variable, mais au moins deux heures !
 
Derek : je vais vous laisser alors, et récupérer mon retard aussi ! et applique toi bien Meredith !
 
Ethan : ne vous en faîtes pas, je suis plus que motivé, enfin une si jolie patiente à m’occuper, je commençais à désespérer !
 
Meredith : je crois qu’il faudrait y aller là !
 
Derek : je veux être informé du suivi au jour le jour si possible !
 
Ethan : pas de problème ! allez en route jolie princesse !
 
Mais il m’énerve celui là, une minute de plus et je lui sautais au cou, et en plus ça l’amuse, et en plus il s’appelle Ethan, il est jeune et elle le trouve mignon, mais non ne te fais pas d’idées, je n’ai aucune crainte, mais j’aime pas qu’on s’approche d’elle, c’est normal ça, pas toucher à Meredith Grey, elle est à moi désormais, je préfère repenser à ces délicieux moment que nous venons de vivre, et là j’ai déjà envie de recommencer.
 
C’est quoi qui sonne, son téléphone, génial manquait plus que l’autre, ce n’est pas un message, c’est l’autre là le Mike, je réponds il vaut mieux.
 
Derek : allo !! non c’est C‘est Derek Shepherd ! Meredith est à sa séance de Kiné ! des nouvelles ?
Il n’a va l’air très ravi de ne pas avoir Meredith, mais j’insiste pour enfin transmettre des nouvelles à Meredith, l’état d’Ethan est stabilisé, il va bientôt pouvoir rentré, mais.. il n’est pas médecin et n’a pas su me précisés l’ampleur de ses blessures, préférant me passer un confrère militaire, mais médecin tout de même.
 
Et la ce que je viens d’entendre, n’est vraiment pas réjouissant, moi qui croyait l’état de Meredith désespéré, le sien parait bien pire, la sentence est tombée il n’au plus aucune chance de remarcher, mais le médecin reste réservé et préfère confirmer une fois rentré et surtout consulter les meilleurs spécialistes,
 
Et bien sûr j’en fais partie, il n’a pas hésité une seconde à demander mon avis, il va me mailer les clichés qu’il a pu obtenir, et me recontactera une fois rentré à la base de Portland. Et qu’est ce que je peux répondre moi, à part d’accepter, je n’ai pas le choix, mais je suis bien emmerdé là.
 
Mais à y réfléchir je serais sur place aux côtés de Meredith, quand elle lui annoncera si elle se résout à le faire je préfère ne même pas y penser. Tout compte fait ça tombe plutôt bien, il  me reste Richard à convaincre et l’annoncer à Meredith, je doute qu’elle soit ravie.
Deux heures que je suis là, j’en ai déjà plus que marre, moi qui croyait m’entraînait à marcher, il ne m’a même pas laissé faire un pas, à part me manipulé les muscles de mes jambes dans tous les sens, me faire faire des exercices insignifiant que je réalise sans aucune difficulté, à ce rythme là je vais marcher l’année prochaine.
 
Vivement que je retrouve ma chambre, jamais j’aurai cru dire ça, Richard a cédé à mon petit caprice, il m’a autorisé à rester au 2ème en neuro, au moins ça, Derek me manque déjà de trop, enfin je reprends place dans mon fauteuil, une infirmière me raccompagne à mes quartiers, Ethan s’occupe déjà d’un autre patient , mais la déception est bien grande personne pour m’accueillir.
 
Je sors du bloc, une opération imprévue, qui m’a permis d’oublier un peu mes tracas, elle me manque, je m’empresse de la rejoindre, mais pas pour les raisons que j’aurai voulu, il va falloir lui annoncer et maintenant je ne sais vraiment pas ce qu’il va se passer, je commence à douter à nouveau, malgré que tout soit parfait entre nous, je ne peux pas m’en empêcher, j’ai un mauvais pressentiment.
 
Meredith : enfin te voilà !!! tu me manquais déjà beaucoup trop !
 
Derek : comment ça s’est passé ?
 
Meredith : bof, ennuyeux et interminable, il ne m’a même pas fait marcher !
 
Derek : il sait ce qu’il fait, sois patiente !
 
Meredith : je n’ai pas vraiment le choix, viens me faire un câlin j’en ai vraiment besoin ! puis tu m’a l’air un peu perturbé ? ce n’est à pas à cause du kiné qui me draguait tout à l’heure ?
 
Derek : non pas vraiment, il faudra que je m’y fasse, belle comme tu es, ce ne sera pas le dernier, tu m’as manqué toi aussi !
 
Nous nous embrassons, une dose de réconfort qui nous est essentielle désormais, mais je le sens distant, et je commence à percevoir une inquiétude dans son regard et j’ai beau essayer de mettre un peu plus d’intensité dans mon baiser rien y fait.
 
Meredith : Derek qu’est ce qui se passe ? et ne me dis pas que tout va bien parce que tu me mentirais !
 
Derek : non je suis un peu secoué, Mike a téléphoné, j’ai pris l’initiative de répondre, que tu ne m’en veuilles pas surtout pour ça !
 
Meredith : non tu as bien fait, et tu as des nouvelles D’Ethan c’est ça ?
 
Derek : oui, j’ai des nouvelles, il a été stabilisé il va bientôt rentré !
 
Meredith : mais ? je sais qu’il y a un mais ?
 
Derek : son état nécessite l’intervention d’un neurochirurgien, et ils ont demandé mon aide, je vais devoir aller à Portland d’ici peu !
 
Meredith : ça c’est le comble ! et pourquoi son état nécessite…ton intervention, j’ai pas vraiment envie de le savoir en fait, nous irons à Portland tous les deux alors !
 
Derek : je crois que oui ! il faut que je demande l’autorisation à Richard de m’absenter et je pense que de demain il faudra y
aller !
 
Meredith : demain déjà !!
 
Derek : oui  ! un problème ?
 
Meredith : y en a  pas, ne t’inquiète pas ! tout compte fait  je préfère y aller avec toi !
 
Derek : et moi me savoir tout prêt ! je vais voir Richard pour lui en parler, je reviens dès que je peux !
 
Meredith : d’accord !
 
Je le savais, sa réaction ne fait qu’augmenter ma crainte, elle s’inquiète pour lui, et moi pour nous.
Malgré la situation délicate qui se présentait, Richard n’a pu que consentir à me libérer, prenant lui-même les devants pour organiser mon arrivée, l’intervention d’un civil dans un hôpital militaire nécessite un nombre insignifiant de formalités, mais au moins toute déconvenue sera évitée.
 
Je finis rapidement de rédiger le compte rendu de ma dernière opération, Richard m’a libéré, plus tôt, le temps d’organiser mon départ et celui de Meredith. Mais ce qu’ils ne savent pas tous les deux, c’est que les clichés d’Ethan sont déjà reçus, visionnés et interprétés, et je leur cache la vérité, parce qu’elle est bien trop lourde à révéler.
 
Voilà j’ai finis cette journée bien courte, je vais la rejoindre, je ne vais rien lui dire de plus, elle le sera demain de toute façon alors je vais profiter du peu de temps qu’il nous reste rien que tous les deux.
 
Derek : voilà tout est réglé ! nous partons de main dans la journée en attendant confirmation de l’heure de son arrivée !
 
Meredith : très bien ! il faudra que je passe à la maison récupérer quelques affaires à lui et pour moi aussi !
 
Derek : Richard m’a libéré plus tôt, et toi tu as un bon de sortie temporaire, sous ma responsabilité ! nous pouvons partir dès maintenant si tu veux !
 
Meredith : tu plaisantes ! on s’en va de suite !!!
 
Derek : Meredith attends, j’aimerai juste te dire ……
 
Meredith : on parle plus d’Ethan jusqu’à Portland c’est ça ?
 
Derek : euh pas tout à fait, mais tu as raison !
 
Meredith : je sais que tu me sens paniquée à l’idée de le revoir et tu t’inquiètes, je t’aime Derek, tu ne l’as pas oublié déjà !
 
Derek : non, jamais !
 
Meredith : alors fais moi ton sourire qui me fais chavirer tant avant de t’embrasser !
 
Derek : je vais faire mieux que ça, d’abord t’embrasser, puis te promettre une nuit pleine d’étoiles !
 
Meredith : alors vite on s’en va, et vite je fais mes bagages, et plus vite je verrai les étoiles !
 
J’aurai pu que me réjouir de cette soirée qui s’annonçait, nous allons vivre notre première nuit, mais mon malaise persiste, il faut vraiment que je reprenne le dessus, sinon je vais tout gâcher.
 
Nous nous sommes vite enfuis de l’hôpital, nous avons juste pris la peine de saluer Richard, qui m’a remis un dossier impressionnant de formulaires et d’accréditation en tout genre, nous voilà devant chez elle et elle redoute un peu que je découvre leur chez eux, mais là je m’en fous un peu, je me reprends peu à peu et je veux l’aimer juste ça, et rien que ça, demain on verra.
 
Meredith : je vais avoir besoin de toi pour faire mon sac tout est à l’étage !
 
Derek : pas de problème !
 
Il me porte de la porté d’entrée jusqu’à la porte de ma chambre, il ne dit rien et moi non plus, c’est vraiment embarrassant, et ça va l’être encore plus, il me dépose sur le lit et attends mes instructions, il s’empresse de s’exécuter il a envie de partir au plus vite, c’est compréhensible.
 
Meredith : excuses moi de t’infliger ça, mais je ne peux pas faire autrement !
 
Derek : ca va, ne t’inquiète pas, ses affaires et les tiennes sont prêtes ! nous pouvons y aller !
 
Meredith : viens par ici deux minutes s’il te plait !
 
Derek : je préfère ne pas m’éterniser ici !
 
Meredith : et moi je te veux prêt de moi, oublie ou tu es et ne regarde que moi ça va t’aider !
 
Derek : je n’aurai jamais le dernier mot avec toi, mais je te préviens de suite, il est hors de question que je te fasse l’amour ici, dans ce lit, avec sa photo sous mes yeux !
 
Meredith : fais voir cette photo ! voilà elle est plus là !
 
Derek : et maintenant que tu l’as balancé et qu’il y a des bouts de verre partout, tu crois que.. Meredith…. S’il te plait…
 
Meredith : j’ai envie de toi maintenant…..
Elle est bien déterminée à obtenir ce qu’elle veut, mais comment elle fait, pour n’éprouver aucun malaise, et moi je suis là comme un…. Non mais je suis pitoyable, et elle ne s’arrête pas, elle n’en n’a vraiment pas l’intention, elle commence déjà à me déshabiller, et moi je commence à suffoquer et je vais vite marquer mon empreinte de ces lieux, elle est à moi elle me le prouve, malgré l’endroit où elle se trouve.
 
Derek : tu es vraiment sûre de vouloir…….oh là……mon dieu….doucement..
 
Meredith : j’ai tout mon temps, j’ai toute la nuit, et toute une vie…..
 
Elle a réussi à vite me redonner le sourire, et j’ai vite repris le dessus, de mes émotions, plus rien n’existe seul subsiste ce corps qui me désire tant, que je prends soin de dénuder sans trop me presser, à chacun de ses soupirs moi je frémis d’envie, à chacun de ses frissons moi je tremble de tout mon corps, nous ne pouvons plus attendre tellement ce désir est puissant, je la possède sur le champ avec tant de volonté que son cri me déchire de plaisir, impossible de me freiner une rage incontrôlée libérant notre émoi, hurlant notre amour, le début d’une nuit prometteuse.
 
Meredith : je ne regrette vraiment pas d’avoir insisté !
 
Derek : tu est vraiment très persuasive, je t’adore pour ça, mais il va falloir que je réussisse à te devancer, et tu vas voir que tu ne vas résister encore moins longtemps !
 
Meredith : mais je n’ai aucune envie de te résister moi !
 
Derek : intéressant, mais moins excitant, et si on y allait maintenant ! j’ai des affaires à préparer aussi ! mais d’abord un bon dîner, pas de traiteur, à chaque fois c’est gaspillé !
 
Meredith : un resto alors ! tu veux vraiment partager un repas sans que je ne te saute dessus ! je peux me contenir un peu tu sais ?
 
Derek : bien sur, mais je pense que tu as faim aussi ! nous avons sauté le déjeuner déjà !
 
Meredith : bon j’avoue, je meurs de faim, Allez on y va !
 
Derek : choisis le resto, plus vite nous aurons mangé plus vite nous serons rentrés !
 
Meredith : Tu devines toutes mes pensées on dirait ! roule vers le centre ville, autant délecter d’un merveilleux repas, dans un cadre incomparable avec un homme irremplaçable !
 
Derek : je roule je fonce, avant que je ne m’arrête pour …..
 
Meredith : roule j’ai faim, la nuit nous appartient ! encore une fois à gauche et nous y sommes !
 
Derek : je vois !!! on ne se refuse rien, dis moi tu comptes payer l’addition ?
 
Meredith : bien sûr mon amour ! il faut bien que tu dépenses une peu ton super salaire de neurochirurgien ! incomparable avec celui d’une interne. Pourquoi tu me regardes comme ça !
 
Derek : je n’ai entendu que les deux premiers mots le reste je m’en fous, alors ton amour va vite en finir avec ce repas.
 
Meredith : Derek pas dans la voiture, tu veux que je résiste c’est ça, mais là il va falloir , Derek …… relève ce siège,.
 
Derek : les vitres sont teintées mon amour, personne ne peut nous voir, juste nous entendre, et je vais devoir te baillonner.
 
Meredith : j’ai faim Derek…..putain…..t’es….. cruel de me faire ça !
 
Derek : et moi encore plus mais c’est toi que je veux dévorer, et là tu ne peux plus m’échapper.
 
Meredith : non c’est sûr  ! mais j’ai toujours faim…… de toi….oui… rien que toi !
Nous avons pris place au restaurant une heure plus tard, mais nous avons réveillé un désir constant que nous ne pouvons plus freiner, nous nous dévorons des yeux, nous avons faim, mais nous commandons un plat express, sans se concerter, tellement pressés de rentrer et consommer notre dessert.

Meredith
 : nous partons à quelle heure demain !

Derek
 : j’en sais rien, on va me prévenir de son arrivée, le trajet n’est pas trop long alors nous avons tout le temps !

Meredith
 : alors nous avons tout le temps nous verrons bien demain

Derek
 : oui demain ! mange, prends des forces tu vas en avoir besoin !

Meredith
 : je suis en plein forme, je ne marche pas encore mais le reste est au top, resserre mo un peu de vin, il est excellent !

Derek
 : tes derniers cachets datent de quand ? arrête de grimacer, c’est pour ton bien !

Meredith
 : je n’en ai pas pris aujourd’hui ! le vin me fais beaucoup de bien !

Derek
 : je vois ! et tu n’as aucune douleur ! parce que tout à l’heure j’y suis vraiment allé un peu fort, très fort même !

Meredith
 : ah oui !  je ne trouve pas moi !

Derek
 : t’es sérieuse ou tu me cherches là !

Meredith 
: non je pense que tu peux faire mieux que ça !

Derek
 : Garçon l’addition s’il vous plaît !

Meredith 
: mais je n’ai pas fini !

Derek 
: et moi je n’en ai pas encore fini avec toi ! tu vas voir si je ne peux pas faire mieux ! finis ton vin au moins tu vas en avoir besoin !

Meredith
 : là ! je ne fais pas prier ! mais tu es vite susceptible, je crois que je vais vite regretter de t’avoir titiller !

Derek
 : tu vas très vite le savoir !

Nous sommes à peine entrés dans l’ascenseur, que je la prends aux mots, 25 étages tout de même mai pas suffisant, je bloque l’ascenseur et l’empêche de dire quoi que ce soit qu’elle est déjà hors de son fauteuil, et déjà prêt à lui prouver qu’elle avait tort, il ne me reste plus qu’à m’ouvrir l’accès de ce paradis express mais tellement divin. Nous sortons de l’ascenseur radieux et totalement débraillés, à la limite du fou rire devant les yeux ahuris de quelques affamés pour qui l’ascenseur tardait bien trop à arriver.

Le retour a été silencieux, nos mains ne se sont pas lâchées nous savourions juste ce moment, un calme ne laissant parler que notre bonheur.
Derek : à quoi tu penses que tu souris !
 
Meredith : à la tête du papi devant l’ascenseur, tu aurais pu au moins reboutonner ta chemise !
 
Derek : tu vas bientôt me l’arracher ! à quoi bon ! je fais vite mon sac et prends une douche rapide, après je suis tout à toi !
 
Meredith : dommage que tu n’ais pas de baignoire !
 
Derek : j’en ai une gigantesque des plus naturelles, mais la température de l’eau risque pas que tu t’y aventure !
 
Meredith : je vais faire avec alors, une chaise m’aidera j’y suis arrivée ce matin !
 
Derek : alors déshabille toi et viens avec moi !
 
Meredith : oh non… je veux me rafraichir et me laver, et je doute fort de tes bonnes intentions !
 
Derek : comme tu veux, moi j’y vais ! toujours pas changé d’avis ?
 
Meredith : tu crois que je vais le faire parce que tu es à poil devant moi !
 
Derek : oui je crois !
 
Meredith : je ferme les yeux là, aucune chance, disparais !!
 
Derek : tu ne sais pas ce que tu perds !
 
Meredith : je préfère ne pas le savoir, je crois que pour ce soir c’est déjà bien trop brulant !
 
Derek : tu en as déjà assez, ne me dit pas que oui !
 
Meredith : t’es pas encore sous la douche ! hors de ma vue !
 
Et moi j’en profite de me lever, j’en ai marre de rester assise, je suis de mieux en mieux debout, je n’ai aucune difficulté à y rester, enfin j’essaie d’avancer mais en prenant appui, je ne préfère prendre aucun risque, et j’arrive à me faufiler jusqu’à la cuisine, je farfouille tant bien que mal dans tous ces placards, je trouve ce qu’il me faut, du vin, l’eau s’arrête de couler, et je n’ai pas le temps de faire le retour, je sens le sermon arriver.
 
Derek : c’est pas vrai ! tu tiens vraiment à repartir à l’hôpital !
 
Meredith : je sais ce que je fais, y a à peine un mètre entre la banquette et la cuisine, et je me suis aidée en m’appuyant !
 
Derek : et je vois que tu préfères te souler que de prendre une douche avec moi !
 
Meredith : je voulais juste nous servir avant que tu ne reviennes !
 
Derek : alors tu vas me faire le plaisir de reprendre ta place et je vais m’en occuper !
 
Meredith : non ne me porte pas, je veux y retourner seule, euh tout compte fait non, là je ne peux pas !
 
Derek : qu’est ce qui se passe ? ca va au moins ? ah je vois..j’ai une serviette tu pourrais résister une peu , et si je me colle un peu plus prêt … euh, là c’est moi qui ne vais plus résister !
 
Meredith : hum… je le sens déjà,  je crois que je peux me passer de vin pour le moment, et toi de cette serviette !
 
Elle est exquise, et je ne peux que m’en réjouir, je la soulève si vite pour lui faire encore plus sentir ce qu’elle me provoque dès que je la frôle, sa douche attendra encore un peu, parce que je peux plus arrêter la folie qui nous empare nous basculons sur la banquette la plus proche, elle s’impatient tellement que je la déshabille, qu’elle en frémit d’impatience et commence à le faire elle-même c’est une fureur cette envie qui nous habite, une dépendance permanente qui risque de nous tenir éveillés toute la nuit, notre première nuit, et pas la dernière impossible de le penser , elle crie sa joie, son plaisir, extase pour plus qu’une nuit et je pris pour.
Meredith : Tu crois que nous allons réussir à rester ensemble tout prêt, sans penser qu’au sexe ?
 
Derek : pour l’instant c’est difficile, mais j’adore ça, et je ne veux pas changer cette merveilleuse habitude, et je ne suis toujours pas fatigué, tu es ma vitamine je crois !
 
Meredith : tu as une idée de l’heure qu’il est ?
 
Derek : non, le temps m’importe peu, nu dans tes bras, j’ai encore et toujours envie de toi !
 
Meredith : Derek .. c’est pas vrai, je peux plus là, sérieux, il est 6 h du matin, j’ai faim, j’ai soif, je veux prendre un douche, et je veux plus de sexe pour le moment !
 
Derek : un petit moment ça me va ! je vais t’aider à t’installer sous la douche et je te prépare un petit déjeuner !
 
Meredith : merci de prendre soin de moi, autrement, une longue journée nous attend et nous allons débarquer à Portland épuisés.
 
Derek : oui bon, le soleil n’est pas encore levé, alors oublie Portland pour l’instant !
 
Meredith : mais qu’est ce qui te prends ! tu doutes encore de moi ?
 
Derek : ce n’est pas un doute, c’est une crainte omniprésente et que je n’arrive pas à chasser !
 
Meredith : alors mets toi à ma place un peu ! et puis non il est 6h du matin et je n’ai vraiment pas envie de parler de tout ça maintenant !
 
Derek : et moi je pense que si ! ça nous aidera tous les deux !
 
Meredith : amène moi sous la douche, nous en parlerons devant notre café ! s’il te plait, je te promets que nous allons en parler !
 
Derek : allez viens , excuses moi je suis en train de gâcher une nuit de rêves, on efface tout d’accord ?
 
Meredith : laisse moi prendre ma douche, j’y verrai plus clair après, il me faut le petit tabouret et ca devrait aller !
 
Derek : tiens, je vais faire du café en attendant !
 
Meredith : Derek ! je t’aime et ne doute pas de ça !
 
Derek : oui !
 
Je fais couler l’eau la plus chaude possible, mais l’ambiance est bien retombée, cette crainte a jeter un froid, pourquoi pense t’il subitement à ça, nous venons de vivre une nuit si intense, à crier des je t’aime sans cesse, pourquoi n’a-t-il pas une totale confiance, alors que moi je sais que ma vie c’est lui, et maitnenant je doute à mon tour, et je redoute les prochaines heures, je n’ai même pas envie de sortir de la douche, je l’entends s’impatienter, et moi j’ai peur de l’affronter maintenant.
 
Derek : mais qu’est que tu fais ? l’eau est froide en plus ! Meredith qu’est que tu as ?
 
Meredith : passe moi la serviette, ca va , j’ai eu une petite absence !
 
Derek : commence ça ? tu vas bien au moins ? dis moi ?
 
Meredith : juste une petite crise d’angoisse, ta crainte m’a atteinte et maintenant je me pose trop de questions !
 
Derek : pardonnes moi Meredith, allez viens te sécher et t’habiller, je t’aime tellement, et j’ai peur d’ouvrir les yeux et réaliser que ce n’était qu’un rêve !
 
Meredith : je suis là et bien réelle, et je t’aime aussi ! alors un câlin et café ! et on n’en parle plus !
 
Derek : d’accord, plus jamais !
Elle a essayé de me rassurer, je suis là à la regarder à boire son café, nous n’osons pas nous parler, juste des regards tendres et des sourires, mais quoi qu’elle me dise cette crainte est permanente  et me ronge peu à peu, de plus je lui ais menti, mais j’ai pas pu faire autrement, jamais nous aurions vécu une telle nuit si elle avait su, mais elle va bientôt savoir et moi je commence à paniquer.
 
Il ne cache pas vraiment ses émotions, il a toujours peur, mais je ne veux pas en reparler, le retour à la réalité n’est pas de toute gaité, nous allons bientôt partir pour Portland, mais et plus nous approcherons, plus je vais le sentir lointain simulant maladroitement la panique qui va l’envahir, je le sens et c’est ce qu’il va se passer, et je ne sais pas comment gérer tout ça, Ethan et Derek à la fois, ne pas décevoir celui que j’aime en blessant celui que je croyais aimer. C’est trop compliqué là… je suis encore à Seattle, et je bois mon café, respire.
 
Derek : tu veux encore du café ?
 
Meredith : oui des litres ! et si tu peux éviter de me parler du temps qu’il fait juste après, on passerait direct à parler de la nuit qui m’a mis dans cet état !
 
Derek : je sais, excuses moi ! et dans quel état es tu ?
 
Meredith : euh tu tiens vraiment à le savoir ?
 
Derek :  non, je risque de ne plus oser t’approcher sinon !
 
Meredith : je vois ça, c’est bien la première fois que tu es si loin de moi !
 
Derek : tu sais très bien ce qu’il se passe dès que je suis trop prêt !
 
Meredith : non j’ai oublié déjà, alors je vais m’approcher moi , pour voir si ma mémoire me reviens !
 
Derek :tu dis de moi, mais tu es bien plus entreprenante que moi 
 
Meredith : je ne te touche pas je m’approche !
 
Derek : oui et d’ici quelques secondes tes mais vont se déchainer sur moi !
 
Meredith : mes mains ? pour l’instant c’est ce que j’ai de plus valide, j’ai le droit de m’en servir à souhait !
 
Derek : et à merveille tu t’en sert, bois ton café sinon ……
 
Meredith : sinon…..
 
Derek : tu viens de t’habiller pour rien !
 
Meredith : si ce n’est que ça, j’enlève mon tee-shirt déjà !
 
Derek : d’accord, je perds mon temps là, autant passe aux chose sérieuses , c’est la seule banquette qui n’est pas imprégnée de notre odeur, alors il est temps d’y remédier.
 
Meredith : il était temps quand même, je pensais que tu étais trop épuisé pour assurer, alors prouve moi vite le contraire, aime moi encore, et encore.
 
Derek : et toujours…..
 
Meredith : Merde le téléphone !
 
Derek : laisse sonner.. interdit d’appeler à cette heure ci !
 
Meredith : oui , sauf…
 
Derek : et bien il est arrivé, parfait, et alors, nous arriverons quand nous arriverons !
 
Meredith : t’as raison nous avons beaucoup mieux à faire là !
 
Derek : oui ! nous aimer encore et toujours !
Nous étions maintenant sur le départ, encore tout secoués de nos derniers ébats, mais une fois en route, mon angoisse était déjà de retour, et Meredith commençait déjà à appréhender ses retrouvailles, je l’ai écouté et je me suis mise à sa place une seconde, un situation bien difficile à gérer, il est vrai, mais elle n’en connait pas toutes les données, et c’est ce qui m’effraie, j’essaie de ne rien montrer, il faut que j’y croive, ne pas avoir peur .
 
Meredith: tu crois que nous allons réussir à parler un peu, ou c’est silence radio pendant au moins une heure !
 
Derek : non ça va !! tu veux qu’on parle de tout de rien ou rentrer dans le vif du sujet !
 
Meredith : comme tu veux ! je ne redoute rien !
 
Derek : comment tu vas lui annoncer ! tu vas lui dire pour nous ?
 
Meredith : c’est la question qui me hante aussi ! tout lui dire ou juste lui dire que je ne l’aime plus !
 
Derek : et tu comptes lui dire aujourd’hui ?
 
Meredith : j’en sais rien non plus ! comment veux tu que j’y arrive je ne sais vraiment pas quand comment …. Ça va être dur Derek !
 
Derek : je sais.. mais là je ne peux pas t’aider !
 
Meredith : je pense que j’attendrai le bon moment ! attendons de voir dans quel état il est déjà pour supporter ça !
 
Derek : oui attendons !
 
C’est bien ce que je pensais, je suis mal barré, et son état qui risque de ne plus s’améliorer est en train de d’être sa seule chance à lui, et moi ce n’est plus de la panique, mais une crise d’angoisse qui arrive. Contrôle toi Derek, elle ne va pas apprécier si elle me voit dans cet état à nouveau.
 
Le trajet a été interminable, nous nous sommes à peine parler, il voulait juste savoir comment j’allais enfin nous libérer, puis terminé c’est terrible, nous approchons de la base, et mon cœur s’emballe, j’ai peur, mais je m’attends pas à ce qu’il me rassure, il est encore plus effrayé que moi ! bon sang, ça fait 10 minutes que nos accréditations sont vérifiées, la barrière se lève, et c’est le début de mon combat, me libérer de cet avenir sûr et bâti depuis tant d’années, pour un avenir basé uniquement sur le destin, celui de croire que  je viens de découvrir l’amour.
 
Derek : tu connais la base ? tu sais où est l’hôpital ?
 
Meredith : oui c’est le bâtiment tout au bout là bas !
 
Derek : c’est l’hôpital ça ?
 
Meredith : ils sont très bien équipés, voir mieux que nous, ne te fies pas aux apparences !
 
Derek : je serai vite fixé !
 
Meredith : tu vas être surpris, crois moi !! tiens voilà Mike !
 
Derek : génial ! je l’aime vraiment pas celui là !
 
Meredith : mais qu’est ce qu’il t’a fait ?
 
Derek : j’aime pas comme il te regarde !
 
Meredith : tais toi il arrive !
 
Mike : Meredith enfin te voila ! Docteur Shepherd on vous attends !
 
Meredith : Ethan est déjà là ?
 
Mike : oui et il te réclame sans cesse !
 
Meredith : et bien je suis là maintenant !
 
Derek : oui nous sommes là !
 
Je crois que ca commence très mal, il n’a pas apprécié, et moi ça ne va pas m’aider, je n’ai même pas envie de le voir, j’ai peur subitement, peur de revenir à la réalité, de revenir à la raison, Ethan est une partie intégrante de moi, j’ai peur.
Un couloir qui parait ne plus en finir, mais je m’approche peu à peu, je salue les collègues d’Ethan, montrant toute leur compassion, mon fauteuil roulant doit en être la cause, Derek, n’a pas dit un mot depuis, et je ne peux plus prendre un peu de réconfort auprès de lui, et là ça empire, nous voilà devant une porte , Ethan va apparaître, j’ai encore plus peur. La porte s’ouvre, mais c’est son  médecin qui vient nous accueillir, je le connais lui aussi.
 
Médecin : Docteur Grey, j’aurai préféré vous revoir dans d’autres circonstances !
 
Meredith : Moi aussi Docteur Parker !  je vous présence le Docteur Shepherd !
 
Parker : enchanté Docteur Shepherd ! c’est un honneur ! je vous attendais ! je viens de récupérer les derniers clichés nous allons pouvoir les consulter ensemble !
 
Derek : parfait autant ne pas perdre de temps !
 
Parker : vous avez reçu les premiers ?
 
Derek : euh ……oui !
 
Parker : à moins d’un  mauvais  matériel  coréen, je ne m’attends pas à un miracle !
 
Meredith : je peux savoir de quoi vous êtes en train de parler !
 
Parker : des Clichés de votre fiancé que nous avons envoyé au SGH !
 
Et la tout bascule, je le savais.
 
Et je le fusille du regard, il m’a menti, et j’ai envie de lui hurler dessus tellement ma colère est subite.
 
Derek : je les ai à peine regardés, je préfère avoir confirmation avant de t’en parler !
 
Meredith : ben voyons ! Docteur Parker je peux avor un diagnostic précis d’Ethan s’il vous plaît ?
 
Derek : Meredith ! attends que nous ayons consulté cette IRM et je te dirai ce qu’il en est !
 
Meredith : non je veux savoir et de suite !
 
Parker : Docteur Grey calmez vous ! le Docteur Shepherd a raison, autant espérer une IRM plus favorable !
 
Meredith : plus favorable ? Derek déballes maintenant !
 
Derek : allons voir l’IRM et tu verras par toi-même !
 
Parker : je crois que c’est le mieux !
 
Meredith : Ethan est conscient au moins ?
 
Parker : oui de ce côté-là tout va bien, il ne cesse de vous réclamer !
 
Meredith : alors j’y vais ! je lirai son dossier et je serais fixée, puisque personne ne veut rien me dire !
 
Derek : Meredith ! attends et laisse moi te parler d’abord !
 
Meredith : c’est un peu tard maintenant ! Ethan m’attends ! et toi va faire ton travail !
 
Son dernier regard n’était que colère et mépris, je ne vais pas tarder à m’ effondrer, pourquoi lui avoir caché, trop tard pour m’en soucier désormais, et je suis en train d’assister au pire cauchemar de ma vie, la fin d’un rêve, la fin d’une vie, elle est dans ses bras, et elle l’embrasse bien trop.. tendrement…

Elle l’a revu et voilà , elle viens de tout effacer, rayer, oublier, c’en est déjà fini de nous. Je me retiens d’aller les séparer, mon destin ne m’appartient plus et elle vient de le briser.
 
Ma colère a pris le dessus, je ressens ce mensonge comme une trahison, je souffre, et je ne me rends même pas compte de ce que je suis en train de faire, Ethan s’est emparé de mes lèvres, je suis heureuse de le voir en vie mais voilà aucun sentiment , juste la joie qu’il soit rentré, Et Derek assiste à ces retrouvailles amicales pour ma part, mais qui doivent réveiller la panique persistante qu’était en lui.
 
Maintenant nos regards ne sont plus que colère et mépris, sa déception est flagrante, il serait déjà parti s’il n’avait pas un tâche à accomplir, et moi je vais hurler, parce que ce n’et pas comme ça que ça devait se passer, il va falloir que je j’efface ma colère, et que je parle rapidement à l’un et à l’autre, parce que sinon c’est moi qui vais m’enfuir.
 
Ethan : Meredith enfin tu es là ! j’ai cru ne jamais te revoir !
 
Meredith : tu es là maintenant c’est tout ce qui compte !
comment tu te sens ?
 
Ethan : je crois que je suis dans le même état que toi, je ne sens plus mes jambes !  toi tu as l’ai d’aller beaucoup mieux, tu as une mine radieuse !
 
Meredith : oui j’ai fais d’énormes progrès, laisse moi voir ton dossier !
 
Ethan : c’est pas très réjouissant, pour qu’un civil soit appelé à la rescousse, mais au moins c’est celui qui t’a sauvé, alors j’ai mes chances aussi.
 
Meredith : il consulte ton IRM là tu seras vite fixé ! je vais allez voir ce qu’il en est je reviens vite !
 
Là j’ai réussi à contenir mes émotions, ne rien laisser transparaître, parce qu’une lecture rapide m’a suffit à comprendre la gravité de ses blessures, je préfère aller voir l’IRM et constater par moi-même, là je suis inquiète de l’avenir d’Ethan, autant savoir maintenant, je réussirai à affronter le regard Derek bon ou mauvais, il faut que je sache.
 
Meredith : Alors cette IRM ?
 
Parker : Docteur Grey, je vois que vous avez son dossier !
 
Meredith : oui mais je n’ai vu encore aucune IRM, laquelle dois-voir !
 
Derek : peu importe le résultat sera le même, viens par là !
 
Meredith : Ethan à le meilleur neurochirurgien du Pays, à sa disposition autant espérer un nouveau miracle !
 
Derek : Meredith ! je …….
 
Meredith : oh c’est pas vrai ! moi qui croyait mon cas désespéré !
 
Parker : je suis désolé Docteur Grey ! 
 
Derek : moi aussi Meredith !
 
Meredith : pourquoi lui…. Il ne marchera plus jamais… et….
 
Parker : et il faut aller lui annoncer !
 
Meredith : je vais m’en charger, c’est à moi de le faire !
 
Derek : Meredith, je ne pense pas non, laisses nous nous en occuper, tu es sous le choc là !
 
Meredith : non, sans moi il ne va pas supporter cette nouvelle, je vais le faire.
 
Parker : vous êtes Médecin, et sa future femme, je pense que c’est préférable !
 
Derek : je viens avec toi !
 
Meredith : non je veux être seule, accordez moi un peu de temps et je vais y aller, j’ai besoin d’être seule !
 
Parker : Je vous laisse alors, n’hésitez pas si vous avez besoin !
 
Derek : Meredith je suis désolé, mais je ne pouvais pas t’annoncer ça hier, comprends moi !
 
Meredith : j’ai besoin d’être seule Derek, rien ne se passe comme je l’espérais  et tout a changé maintenant !
 
Derek : non rien a changé ! je t’aime et toi aussi ! c’est ça le principal !
 
Meredith : je peux pas…. Je peux pas le laisser Derek….. pas comme ça…
Derek : Meredith il te faut du temps, ne prends pas une décision que tu ne veux pas prendre !  je suis là pour toi, et je vais te soutenir jusqu’au bout d’accord ?
 
Meredith : le temps n’y fera rien, Derek, je ne peux pas l’abandonner, il a besoin de moi….
 
Derek : non Meredith ! ne renonce à ton bonheur, au mien, au notre, ne fais pas ça !
 
Meredith : je ne veux pas y renoncer, mais je fais quoi !  je vais lui annoncer qu’il ne remarchera jamais plus, et qu’en plus  y plus de mariage, plus d’Ethan et Meredith, que pendant qu’il était en survie en Corée moi je m’envoyais à l’air avec mon médecin ! c’est parfait ça  il va adorer !
 
Derek : non tu vas le soutenir  parce que la nouvelle va être terrible, mais donne lui et donne toi du temps, et n’anéanti pas maintenant toutes mes espérances, s’il te plait Meredith, attends !
 
Meredith : je ne sais plus, je suis perdue !  je vais aller le voir maintenant, il doit savoir….et …. non……. Je peux pas… je……
 
Derek : viens ! nous y allons tous les deux, et je lui annoncerai si c’est trop difficile pour toi !
 
Meredith : allons y plus j’attendrai, plus ce sera invivable ! oh non voilà ses parents !
 
Derek : je suis là, ne l’oublie !
 
Meredith : Martha, Jack !  j’aurai préféré vous revoir dans d’autres circonstances !
 
Jack : Meredith, vient dans mes bras, c’est terrible ce qu’il vous arrive à tous les deux, comment tu vas et comment va Ethan !
 
Derek : bonjour je suis le Docteur Shepherd ! c’est moi qui me suis occupé de Meredith et elle va s’en remettre complètement !
 
Martha : déjà une bonne nouvelle ! merci Docteur ! et Ethan, vous avez pu déjà le voir ? comment va-t-il ?
 
Meredith : nous allions le voir justement, pour…….. lui..Docteur Shepherd …
 
Derek : l’état d’Ethan est bien plus sérieux malheureusement, la moelle épinière a été gravement touchée, c’est irréversible et inopérable, je suis sincèrement désolé !
 
Jack : Mon dieu ! pas Ethan.. pas mon fils..
 
Martha : il ne remarchera plus ?
 
Meredith : non plus jamais ! et je dois aller lui annoncer !
 
Derek : je vais m’en charger Docteur Grey, vous êtes déjà bien assez secouée !
 
Martha : et bien nous allons tous y aller, il va avoir besoin de notre soutien à tous !
 
Derek : oui il vaut mieux ! allons y !
 
Ethan : je vois que tout le monde est là !! Meredith pourquoi tu ne revenais pas ?
 
Meredith : je suis là maintenant !
 
Martha : mon chéri ! ça va tu ne souffres pas trop ?
 
Ethan : non je ne sens plus rien c’est bien pire ! et vu vos têtes à tous je m’attends au pire !
 
Jack : l’important c’est que tu sois en vie ! nous sommes la et Meredith aussi !
 
Ethan : tant que mon amour, est là je ne m’écroulerai pas, Meredith ! dis moi, dis moi que je serai debout à notre mariage !
Elle ne se mariera pas, non elle ne fera pas ça, parce que moi je n’y survivrai pas, il la regarde comme moi je la regarde, il l’aime lui c’est évident, elle est en train de se faire enfermée, une voie sans issue pour nous, une issue pour eux, elle n’aura jamais le cran de l’abandonner, je le lis déjà dans ses yeux. Elle ne peut même pas répondre en ma présence, je vais l’aider et m’en aller, je suis de trop désormais.
 
Derek : Ethan ! je vais être direct, vos blessures sont inopérables, vous avez perdu la mobilité de vos jambes définitivement, je suis désolé !
 
Ethan : je le savais, mais j’espérai un miracle, ma vie est foutue…laissez mo seul s’il vous plaît !
 
Derek : nous allons sortir un moment !
 
Ethan : Meredith ! pas toi, reste avec moi !
 
Meredith : bien sûr que je reste !
 
Derek : je crois que je vais vous laisser en famille ! je ne suis plus d’aucune aide,  je vais attendre Meredith et rentrer à Seattle !
 
Martha : vous pouvez nous la confier, elle ne voudra pas rentrer et laisser Ethan !
 
Derek : oui mais, elle a sa réeducation à poursuivre, elle en très bonne voie !
 
Jack : elle ne peut pas la faire ici ? je vais m’occuper de ça ! j’étais encore leur colonel il n’y a pas très longtemps !
 
Derek : faudrait peut-être lu demander son avis d’abord !
 
Martha : elle sera d’accord sans aucun doute, nous allons bien nous occuper d’eux ! Docteur j’ai une question un peu délicate concernant Ethan !
 
Derek : je vous écoute !
 
Martha : est ce qu’il peut, euh pourra… quand même .. fonder une famille !
 
Jack : Martha ! tu crois que c’est le moment de parler de ça !
 
Martha : ça fait des années que c’est le moment ! des années qu’elle repousse, et maintenant c’est peut-être trop tard !
 
Derek :  si ça peut vous rassurer, il n’a pas perdu ses capacités à ce niveau là !
 
Martha : enfin une bonne nouvelle !! Jack il me vient une idée pour effacer tout ce malheur qui s’abat sur eux !
 
Jack : Martha, laisse les tranquilles un peu, Meredith ne subira pas ta pression continue cette fois ci !
 
Martha : Docteur ! vous savez à peu prêt quand elle va être apte pour reprendre son internat ?
 
Derek : elle se tient debout mais ne marche pas encore, je pense qu’il va falloir attendre un bon mois avant de la revoir en tant que Docteur Grey !
 
Martha : un mois, parfait ! ça me laisse assez de temps !
 
Jack : mais de quoi tu parles ?
 
Martha : nous allons avancer leur mariage, ils n’auront que ça à penser pour le mois à venir, avant qu’elle  ne reprenne du service, et ce sera le retour du Docteur Meredith Bradford !
 
Jack : tu ne t’arrêteras donc jamais ! arrête de tout décider pour eux !
 
Meredith : décider quoi ?
 
Martha : je viens d’avoir une excellente idée !
 
Derek : Docteur Grey je peux vous parler en privé s’il vous plaît !
 
Martha : laissez moi deux minutes Docteur s’il vous plait !
 
Meredith : Martha !!  qu’est ce qu’il va me tomber dessus encore ! je vous écoute !
 
Derek : Meredith !!!
Meredith : oui ! je viens juste après !
 
Martha : j’ai une idée pour vous redonner un peu de joie à tous les deux, que diriez de vous marier a la fin du mois avant que vous ne repreniez le travail !
 
Meredith : pardon !!! vous croyez que c’est le moment là ! mais vous ne changerez jamais !
 
Jack : Martha elle a raison ! arrêtes de te mêler de leurs vies !
 
Martha : il faut bien que quelqu’un la secoue un peu !
 
Meredith : j’ai pas bien entendu là !
 
Derek : je crois qu’il serait préférable que vous alliez rejoindre votre fils !
 
Martha : non je n’ai pas fini ! cela fait des années qu’elle repousse ce qu’Ethan rêve d’avoir, une femme et des enfants, et moi je veux savoir si un jour elle va se décider où se……
 
Meredith : ou quoi …… l’abandonner, parce qu’il est handicapé pour le reste de sa vie, c’est ça ? ça fait 15 ans que nous sommes heureux et ça nous suffisait, c’est vous qui nous harcelez depuis toutes ces années, si je l’abandonne un jour ça sera parce que je ne l’aime plus et pas à cause d’un fauteuil !
 
Martha : et bien voilà, je suis rassurée, vous vous aimez tellement alors je n’ai plus à m’en faire maintenant !
 
Jack : allez viens Martha allons voir Ethan !
 
Derek : ça va ?
 
Meredith : non ça ne va pas ! je veux prendre l’air ! emmènes  moi loin d’ici pour l’instant !
 
Derek : très bien ! allons y !
 
Je me sens vraiment piégée, je n’ai pas d’issue de secours, je vais devoir m’y résoudre, il va me falloir beaucoup de temps, mais je vais briser deux cœurs au lieu d’un, je ne peux pas faire autrement, mais il ne va pas accepter, ni me pardonner, je l’aime et je dois y renoncer.
 
Nous sommes seuls, isolés et bien silencieux, il me prends la main pour essayer de me réconforter, je préfère me lever, oui debout pour trouver le courage de lui dire, je le laisse me serrer dans ses bras, c’est la dernière fois, et je crois qu’il le sait déjà, parce qu’il ne cherche pas à m’embrasser, je ne lis que de la tristesse dans ses yeux, il le sait et moi je n’arrive pas à articuler le moindre mot.
 
Derek : je crois que je vais rentrer à Seattle ! je n’ai plus rien à faire ici !
 
Meredith : Derek !
 
Derek : je ne vais pas te supplier Meredith, je t’aime tu le sais, je t’aimerai pour le reste de ma vie ! je sais que tu ne vas pas l’abandonner,  tu vas rester et finir ta convalescence ici, épouses le si tu l’aimes , et si ce n’est pas le cas ne gâche pas ton bonheur !
 
Meredith : c’est toi que j’aime Derek ! mais je dois rester !
 
Derek : je le sais, je vais partir maintenant, je ne veux pas me mettre à chialer et commencer à te supplier, c’est ce qu’il va arriver ! alors au-revoir Meredith !
 
Ses larmes commencent à couler, et les miennes avec, je le serre une dernière fois dans mes bras si fort, qu’il commence à sangloter, je lui donne mon dernier baiser que nous garderons pour l’éternité, enfoui à jamais dans nos cœurs brisés, j’essuie ses dernière larmes je me rassois et lâche difficilement sa main.
 
Meredith : Au revoir Derek !
 
Et il est parti, sans se retourner, pour nous éviter une nouvelle déchirure, je viens de renoncer à l’amour pour …. Pourquoi… je ne le sais même plus, Derek me hante déjà....
Voilà une semaine que je ne suis pas sortie de cette base, Ethan vient va pouvoir rentrer à la maison, enfin si on peut le dire, ses parents ont insisté pour que je me remette complètement, Ethan va partir chez ses parents pour un moment, et moi je vais finir ma convalescence, je suis debout maintenant, je marche doucement, mais je ne veux plus de fauteuil, les béquilles sont douloureuses à force mais fais avec.
 
je suis sur le point de rentrer à Seattle, la où j’ai laissé mon cœur, je ne dis pas que je suis malheureuse avec Ethan, ça n’a jamais été le cas, mais il me manque tellement .J’appréhende mais j’ai envie de le revoir, il n’a répondu à aucun de mes appels, sa souffrance doit être bien plus insupportable que la mienne, il est seul et moi pas, il est désespéré je le sais, Christina m’en a à peine parlé, contrariée elle aussi de mon choix, mais je relève la tête peu à peu, le vide sera toujours présent, mais j’apprends à revivre sans lui.
 
Voilà une semaine que je traine mon désespoir dans les couloirs de cet hôpital, j’enchaîne les journées et les gardes pour ne pas penser à elle, son odeur est toujours présente dans tous les recoins de ma caravane, je n’y ait dormi qu’une fois depuis, si on peut appeler ça dormir, je suis l’unique sujet de conversation depuis mon retour, mais je m’en fous de montrer ma peine, Mais richard non, il m’a donné un congé forcé, hors de question de sombrer seul dans ma caravane, je vais partir aujourd’hui  pour New-York , mes sœurs vont me remettre sur pied j’ai vraiment besoin d’elles.
 
Meredith : tout compte fait, je préfère que vous me déposiez au Seattle Grace Hospital !
 
Chauffeur : comme vous voulez !
 
Meredith : Christina !!! oui c’est moi ! T’es pas au bloc ! Parfait ! un taxi me déposer dans 5 minutes tu viens m’accueillir !
 
Christina : bien sûr que j’arrive !  il était temps que tu rentres ! à tout de suite ! Izzie !! t’étais avec Shepherd ce matin ! tu sais où il est ?
 
Izzie : il vient tout juste de partir ! le Chef l’a mis en congé forcé !
 
Christina : Et merde ! viens avec moi ! allons accueillir notre miraculée ! elle est là dans 5 minutes !
 
Izzie : géniale enfin elle est rentrée ! et lui il vient de partir, et merde comme tu dis !
 
Voilà je m’enfuis pour quelques jours, je démarre ma voiture, direction l’aéroport,  mais je suis déjà rattrapé par mes démons, je la vois partout, un taxi passe et encore une fois j’espère que c’est elle, une femme à la chevelure dorée, mais je n’insiste pas, je ne me retourne pas parce que c’est une déception assurée, il faut que je quitte cette ville, au plus vite, quelques jours , ce ne sera jamais suffisant, mais un peu apaisant.
 
Christina : voilà le taxi ! c’est elle !
 
Izzie : bon sang ! elle marche ! j’en reviens pas !
 
Meredith : salut les filles !! vous compter me laisser me débrouiller toute seule avec mes bagages !!
 
Izzie : j’arrive ! heureuse de ton retour , tu m’a manqué !
 
Christina : oui tu a manqué à tout le monde !
 
Meredith : laisse moi le temps d’arriver avant de m’agresser Christina ! mais j’avoue que ça me manquait !! vous avez vu un peu je suis debout ! pus de fauteuil !
 
Izzie : un vrai miracle !
 
Christina : non deux opérations incroyablement réussies ! j’y étais !
 
Meredith : oui bon ! je vais aller saluer Richard ! vous finissez tard ?
 
Christina : 18 H
Izzie : moi dans 2 h j’étais de garde avec….. j’étais de garde !
 
Meredith : je vois ! il est là alors !
 
Christina : non il vient de partir !
 
Izzie : à New-York !
 
Meredith : quoi ? pourquoi ?
 
Christina : Izzie putain ! balance pas ça comme ça ! il est juste en repos forcé, il est allé voir sa famille c’est tout !
 
Izzie : j’ai pas eu le temps de finir ma phrase je te signale !
 
Meredith : en repos forcé ?
 
Izzie : le Chef t’en dira plus je pense ! vas le voir !
 
Christina : comme si elle ne savait pas pourquoi !
 
Je sens beaucoup de déception dans le ton de Christina, elle n’apprécie pas mon choix, et ce n’est pas la seule, mais je sais qu’elle sera prêt de moi quoiqu’il arrive, quoique je décide, mais j’essaie de cacher ma déception, il n’est pas là, je voulais tan le revoir, même l’espace d’une seconde, mais ce ne sera pas le cas.
 
Le  couloir qui mène au bureau de Richard est interminable, je suis l’attraction du moment, je marche mais apparemment tout le monde s’en fout, je ne ressens que du mépris en retour, et je me sens vraiment blessée, autant accélérer mon allure, et disparaitre de leurs vues.
 
Meredith : bonjour Richard ! me voilà de retour à Seattle !
 
Richard : ça pour une nouvelle !! et pourquoi tu ne m’as pas prévenu ! mais tu es debout ! tu aurais pu me tenir informé de tes progrès quand même ! mais je suis tellement content de te revoir que je ne vais pas commencer à te réprimander !
 
Meredith : contente d’être de retour aussi ! mais j’ai donné des nouvelles sur l’évolution de mes progrès ! jour après jour messages bien précis destinés à mon médecin. Mais il ne m’a pas rappelé et… je …
 
Richard : il n’est pas au mieux tu sais, même pas bien du tout ! je l’ai viré de force de cet hôpital pour se ressourcer, il a enchainé toutes les gardes depuis son retour… et.. bon je ne veux pas m’en mêler, mais je savais que l’un ou l’autre allait terriblement souffrir !
 
Meredith : c’est compliqué Richard, vraiment, ça ne c’est pas passé comme nous nous l’étions imaginés ! mais il n’est pas le seul à en souffrir Richard, il me manque terriblement, même si Ethan m’apporte de la joie et me rend heureuse, mais Derek… Derek, c’est…
 
Richard : celui que tu aimes ! allez viens me faire un câlin je crois que tu en as besoin !
 
Meredith : je ne pouvais pas faire autrement …je  pouvais pas…
 
Richard : laisse toi allez ! pleure autant que tu veux, ça fait du bien.
 
Meredith : non je ne vais pas bien…et je n’irai plus jamais bien, et tout le monde me regardes comme une paria en plus !
 
Richard : allez, sèches moi ces larmes, dans quelques temps tout le monde aura oublié cette histoire tu verras, ils te laisseront tranquilles,
 
Meredith : tout le monde sauf nous deux ! je peux pas oublier !
 
Richard : alors n’oublie pas ! ce sera le plus beau souvenir de ta vie !
 
Meredith : Derek un souvenir, encore pire !
 
Richard : je serai toujours là pour toi, ne l’oublie pas !
 
Meredith : Merci Richard ! bon allez !  je vais monter au 5ème pour reprogrammer la fin de ma rééducation !
 
Richard : très bonne initiative, et plus vite tu reprendras ton poste, plus vite tu te sentiras mieux !
 
Meredith : oui c’est ce que je me dis aussi ! alors je vais mettre les bouchées double !  je n’ai presque plus besoin de béquilles déjà !
 
Richard : je vois ça, c’est spectaculaire ! et Ethan, comment il s’en sort, moralement ?
 
Meredith : mieux que je l’aurai cru, c’est une nouvelle vie pour lui, il s’impatiente de me consacrer le plus clair de son temps, alors je pense qu’il va bien !
 
Richard : tant mieux alors, je passerai vous voir un de ces soirs !
Meredith : il n’est pas rentré à Seattle encore ! il est chez ses parents pour le moment ! le temps qu’il se remette, moi aussi, et de tout organiser.. je passerai le voir souvent si mon emploi du temps me le permets !
 
Richard : j’arrangerai ça ne t’inquiète pas ! euh..j’ai une dernière question avant que tu t’en ailles ! le mariage est maintenu ou pas ?
 
Meredith : Je ne l’ai pas annulé.. donc je pense qu’il va avoir lieu !
 
Richard : nous avons tout le temps d’en reparler !
 
Oui, j’ai tout le temps, mais je ne veux surtout pas en reparler, je n’étais pas prête pendant toutes ces années de vouloir m’engager, et là je le suis encore moins.
Voilà tout est réglé, le service de rééducation m’accueilli chaleureusement, à croire que les infos n’arrivent pas jusqu’au 5ème étage, Ethan ravi de me retrouver était plus que satisfait des progrès réalisés en une semaine, il m’a préparé un programme bien chargé, il m’a promis de m’appeler et d’ici 10 jours Docteur Grey, et m’offrira mon premier café entre confrères.
 
Mais ce que je redoute le plus ou j’attends avec impatience, c’est ma visite finale, celle qui va me permettre de retrouver ma place d’interne en chirurgie, et celle là de visite elle incombe à mon médecin, mon chirurgien.
 
Nous avons célébré mon retour en buvant un verre chez Joe’s mais je ne voulais pas m’éterniser, Izzie l’a bien senti, alors nous nous ne sommes pas éternisées, je suis enfin rentrée chez moi, j’ai affronter mes premiers escaliers non sans peine, mais celle–ci s’amplifia lorsque je me suis retrouvée dans ma chambre, je n’y étais pas retournée depuis…juste avant mon départ pour Portland, cette fameuse nuit qui occupe tous mes rêve ne laissant place à aucun autre.
 
Je me suis vite réfugiée dans la chambre d’Izzie, elle ne m’a pas parlée, elle m’a juste consolée.
 
Et voilà comment ma semaine s’est déroulée, une réeducation intensive, je n’ai plus besoin de mes béquilles, c’est ce que ne cesse de me répéter Ethan, mais je préfère les garder encore, pour me rassurer encore un peu, cette semaine de solitude m’a ressourcée tout compte fait, il le fallait, je ne vais pas rejoindre Ethan ce week-end, j’ai préféré me replonger intensivement dans mes manuels de chirurgie, je veux exceller dès mon retour.
 
Me revoilà devant cet Hôpital, je vais mieux, je relève la tête désormais, mes sœurs mon dorloté comme jamais, Richard avait raison il le fallait, je ne l’ai toujours pas rappelé, mais j’ai au moins lu tous ces messages, elle va mieux beaucoup mieux, d’un point de vue médial, mais pour le reste je n’en sais rien, et je ne préfère pas le savoir.
 
Derek : Richard bonjour ! me voilà de retour !
 
Richard : bonjour ! en tout cas tu as meilleure mine ! comment s’est passé ce repos forcé !
Derek : très bien ! mes sœurs ont été au petit soin avec moi, je suis d’attaque pour sauver plein de vies, et dans la bonne humeur !
 
Richard : bon et bien j’espère que tu vas continuer à la garder, parce que je préfère t’avertir moi-même d’un élément important .. euh comment te dire ça !
 
Derek : il s’agit de Meredith je ne me trompe pas ?
 
Richard : non , elle est revenue à Seattle, elle termine sa rééducation ici avant de reprendre son poste, je préfère te prévenir !
 
Derek : oui tu as bien fait ! et comment elle va !
 
Richard : physiquement c’est une battante, mais le reste …elle fait de son mieux !
 
Derek : merci de m’avoir prévenu ! Je vais essayer d’éviter le 5ème étage désormais, je te laisse j’ai du travail à rattraper !
 
Elle est ici…je ne me sens pas bien, en 30 secondes je viens de perdre toutes mes bonnes résolutions, je ne veux pas la voir, pas maintenant, je suis pas prêt je ne pourrai même pas la regarder sans…… sans…. Je vais rester dans mon service et ne plus en sortir pour le reste de la journée.
J’attaque ma deuxième semaine ma dernière au 5ème étage, je passe toutes mes journées à l’hôpital à trainer un peu partout, à regarder toute les chirurgie de la galerie, je me remets dans la bain, le scalpel me manque c’est certain, mais..lui encore plus, je sais qu’il revient aujourd’hui, je vais enfin le revoir, je ne veux pas savoir comment ça risque de se passer, mais au moins le revoir.
 
J’en finis avec ma séance, Ethan m’a interdit les béquilles, mais je compte bien les récupérer une fois partie, je marche sans difficulté, doucement, je suis la miraculée du service, je me réjouis de ces visages souriant à chacun de mes pas, c’est une victoire, mais elle est amère, elle ne m’appartiens pas, c’est à lui que je la dois.
 
Pause déjeuner, je suis libre de vagabonder désormais pour le reste de la journée, je ne l’ai toujours pas aperçu, je m’impatiente, je me dis qu’il finira bien par venir déjeuner, alors je prends mon temps pour manger, je suis seule, mes amies sont au bloc, les infirmières me détestent toujours, elles finiront bien par s’en lasser, mon repas est froid, j’ai vu défilé tout  le personnel de cet hôpital, mais il en manquait un, il doit savoir, et ne veux pas me voir.
 
J’ai faim, tellement peur de la croiser que je me suis résigné à ne pas sortir de mon service, je vais juste aller me ravitailler au distributeur, tremblant à l’idée de lui tomber dessus, je suis stupide, il faudra bien que ça arrive mais ma douleur ne s’est pas estompée, elle ne fait qu’augmenter, il faut que je trouve un peu de courage, il le faut, je tente une approche à la cafétéria, c’est l’heure du déjeuner elle doit sûrement partager son repas avec ses amies.
 
Je ne peux plus avancer, je la vois là bas, seule et bien tourmentée, j’avais déjà oublié à quel point sa beauté est… elle se lève, sans mal, plus de fauteuil, seulement des béquilles, elle marche j’esquisse mon premier sourire, mais je m’enfuis aussi vite, elle venait de se retourner et nos regards ont failli se retrouver.
 
Je reprends mon souffle, parce que la peur vient de me le couper, je ne vais pas pouvoir continuer de l’éviter bien longtemps, je ne pense plus qu’à ça, c’est reparti pour une torture infernale, mon bippeur me sauve, une urgence, je prie pour une opération compliquée durant des heures et des heures. Je file aux urgences, l’ascenseur est bondé mais je ne veux pas attendre le suivant.
 
je ne veux pas aller traîner au bloc, il m’évite alors autant respecter sa volonté, je vais rejoindre Bailey aux Urgences qui me laisse la suivre, regarder, écouter, rien d’autre mais c’est déjà ça.
 
Je m’impatiente devant cet ascenseur toujours aussi long à arriver, mais c’est encore mon seul moyen pour voyager dans cet hôpital, le voilà enfin, bon sang on se croirait dans un métro aux heures de pointes, mon béquilles mon libéré rapidement une petite place, au moins ça .
 
Tout ce petit monde sort à l’étage suivant, je respire un peu mieux, l’ascenseur se vide, entièrement, enfin presque, les portes se referment et mes yeux sont grand ouverts, mon cœur reprends son rythme, celui perdu, il lui manquait son métronome, il est là. devant moi.
Meredith : Derek !
 
Derek : Docteur Grey !
 
Meredith : tu es revenu !
 
Derek : tu es revenue aussi !
 
C’est pire que ce que je ne pensais, Je ne suis plus que le Docteur Grey, et ne me regarde même plus, il a les yeux fixés au sol, je préfère vite anticiper ma sortie, j’appuie sur tout les boutons, pour m’échapper au plus vite,  je préfère ne pas me retourner, je me retiens déjà de pleurer, quoi penser, il m’en veut et il souffre, quoi lui dire.. j’ai pas le temps de réfléchir, les portes vont s’ouvrir, alors je laisse parler mon cœur et je m’enfuis.
 
Meredith : tu me manques !
 
Je relève enfin la tête, mais elle a disparu, ses mots résonnent encore, et je m’en veux de m’être comporté de la sorte, elle souffre aussi, je l’oublie trop souvent, elle m’aimait et je pense qu’elle m’aime toujours autant, et maintenant je fais quoi, nous épauler pour souffrir ensemble, pff n’importe quoi,  il n’y a rien à faire, je ne fais rien à chacun sa peine, et je me bouge un patient m’attends.
 
Je ne suis pas retournée aux urgences, parce que c’était sa
destination à lui aussi,  j’ai préféré rentrer à la maison, et laisser aller ma peine, mes larmes ne cessaient de couler, Ethan m’appelait sans cesse et là çà tombait vraiment pas bien. Il commençait à s’impatienter que je le rejoigne, il commençait à s’apercevoir que je m’éloignais, mais n’osait rien demander, et faisait tout pour tenter de me retrouver, mais je ne suis plus cette Meredith là, et je ne le serai jamais plus.
 
Les deux jours suivant ont été simples, mes séances et rien d’autres, aussitôt fini, je m’enfuyais hors de l’hôpital, aussi vite que je le pouvais, je marche désormais, et j’arrive à accélérer mon pas sans trop d’appréhension, Ethan fait un travail remarquable, il m’aide bien plus que physiquement, il me donne une force morale qui m’empêche de sombrer, je profite de mes journées désormais, je prends l’air frais, je me regonfle à bloc.
 
 je n’appelle pas Ethan, il ne m’en laisse pas le temps, il vient demain avec Mike, je me languis d’être à demain, parce que demain je vois mon Médecin, ma dernière visite, je vais reprendre enfin le cours de ma vie de chirurgienne, c’est à lui d’en décider, il va devoir m’ausculter, me toucher…
 
Et demain je me retrouve encore entre les deux, mon choix a déjà été fait, un choix obligé, qui me laisse tant de regrets.les heures qui me séparent de ce demain je n’arrive plus à les compter, je me suis noyée dans l’ivresse pour être sûre de m’écrouler et surtout éviter l’insomnie.
 
Cela fait deux jours que je ne l’ai pas revu, et maintenant je désespère de croiser son regard, j’aurai tellement voulu réagir autrement, je m’en veux un peu, Richard vient de me bipper, je sens venir une conversation bien personnelle, mais il fait de son mieux pou nous aider à tous les deux, il comprends ma souffrance, c’est pour ça qu’il a préféré m’avertir.
 
Demain j’ai une consultation bien spéciale, il ne m’a pas laissé le temps de m’exprimer, il m’a interdit de la refuser. Je vais devoir l’ausculter, une dernière fois elle sera ma patiente, et pour une première fois elle sera mon interne, nous allons nous retrouver seuls, je vais devoir la toucher,  et la fuite sera impossible,  j’ai toute la nuit pour m’y  préparer.
 
Le réveil est terrible, une gueule de bois prévisible, mais au moins j’ai bien dormi, je me prépare au plus vite, Izzie est déjà partie, il va falloir que j’appelle encore un taxi, vivement que je puisse reconduire, j’avale un café et je suis prête à partir, mais un détail que j’avais oublié est là devant la porte.
 
Meredith : Ethan ! Mike ! vous êtes déjà arrivés !
 
Mike : oui il m’a sorti du lit aux aurores, il s’impatientait de te retrouver !
 
Ethan : dix jours que j’attends de t’embrasser ! hum ses lèvres me manquaient !
 
Meredith : bisou express mon chéri ! le Taxi m’attends, c’est ma dernière séance aujourd’hui et ce soir j’espère fêter ma reprise !
 
Mike : tu es resplendissante en tout cas !
 
Ethan : file mon cœur ! nous te rejoindrons dans la matinée, je tiens à passer voir Richard.
 
Meredith : d’accord ! à tout à l’heure alors !
 
Contrariée de leur arrivée, le nombre de sacs devant la porte me laisse à penser qu’Ethan compte bien rester, je ne m’y étais pas préparée, de notre vie à deux depuis nos accidents, et je  ne veux même pas y penser, je me réjouis de ma dernière séance, et encore plus de ce qui m’attends juste après.
 
J’ai une tête de zombie, je n’ai pas dormi de la nuit, je m’y attendais, je n’ai pensé qu’à  elle, non qu’à nous, j’ai passé la nuit entière à revivre le moindre de nous soupirs, partout où nous nous sommes hurlé notre plaisir, à chercher quel était mon meilleur moment, et pourquoi, et…… je ne me suis en aucun cas préparé, et maintenant je commence à le regretter,
c’est pour bientôt et je commence à paniquer.
 
Pour l’instant elle est au 5ème, aucune chance de la croiser,  je connais par cœur le numéro de la salle qui nous a été attribué, j’y suis déjà allé pour m’encourager à y pénétrer dans peu de temps, je n’ai aucune opération, je vais prendre un remontant en attendant, mais la rencontre imminente qui se dirige vers moi va être déplaisante, je peux pas faire autrement.
 
Derek : Mike et Ethan ! Bonjours  messieurs ! que me vaut l’honneur de votre visite !
 
Ethan : oh bonjour Docteur Shepherd ! 
 
Mike : bonjour ! je viens de ramener Ethan chez lui !
 
Ethan : oui il était temps !
 
Derek : Meredith est encore à sa séance !
 
Ethan : oui je sais, je suis venu saluer Richard !
 
Derek : alors je ne vous retiens pas ! le bureau est juste là !
 
Ethan : oui je sais !
 
Mike : je vais aller boire un café, toutes ces heures de route m’on épuisé, appelle moi d’accord ?
 
Derek : bon et bien ravi de vous avoir vu !
 
Mike : pas si vite  Docteur ! Ethan n’est plus là, maintenant j’ai deux mots à vous dire !
 
Derek : c’est quoi votre problème ?
 
Mike : c’est vous !
 
Derek : je vous conseille de changez de ton rapidement !
 
Mike : Ethan se pose bien trop de questions sur le changement subite de Meredith, mais moi j’ai les réponses, mais je ne peux pas lui donner !
 
Derek : et bien je suis désolé pour vous, et je m’en fous un peu !
 
Mike : vous croyez que je vais vous laissez détruire leur histoire, je vous ai vu à la base, vous embrasser !
 
Derek : et en quoi ça vous regarde, elle est avec lui maintenant, cette conversation est terminée !
 
Mike : non elle ne fais que commencer ! comment avez-vous pu profiter de la situation, vous êtes un beau s…..
 
Derek : fermez là maintenant ! ce qui vous emmerde le plus c’est que,  j’ai eu ce que vous n’aurez jamais, Meredith jamais vous la toucherez ! et croyez moi c’est un vrai bonheur !
 
Mike : espèce de salaud !
Bon sang, il m’a énervé mais je n’ai rien senti venir, ça fait mal, je suis à terre et bien sonné, mais il ne compte pas s’arrêter là, oh là.
….
 
Voilà fini le 5ème étage, mon papier à la main, il ne manque qu’une signature, la plus importante, l’heure est venue, je n’ai pas peur, j’ai hâte, mes béquilles une dernières fois pour  accélérer mon pas, et après je leur dirai au –revoir, me voilà au bon étage, le dernier couloir, mais je n’aime pas ce que je suis en train de voir.
 
Derek à terre, un peu sonné et Mike prêt à s’acharner encore sur lui, mais il a perdu la tête, il va le massacrer, faut que j’intervienne.
 
Meredith : Mike !!!! arêtes  bordel !
 
Mike : quand j’en aurai fini avec lui !
 
Meredith : essaie un peu pour voir !
 
Et vlan, je le savais que mes béquilles me seraient d’utilité, juste un coup mais précis et bien placé pour le laisser à terre un bon moment.
 
Mike : Putain Meredith t’es folle !
 
Meredith : la ferme Mike, et qu’est ce qui s’est passé !
 
Derek : demande lui ! il va être ravi de te le dire !
 
Meredith : et toi ça va ?
 
Derek : Ko 1er round ! ils sont bien entraînés ces militaires !
 
Meredith : moi qui attendais ma consultation, je crois que je vais devoir t’examiner avant !
 
Derek : non ca va aller ! mais je préfère m’éloigner d’ici avant qu’il reprenne son souffle ! en tout cas tu ne l’as pas raté !
 
Meredith : il fallait bien il allait t’aplatir comme une crêpe !
 
Derek : j’avoue je n’avais aucune chance ! merci !
 
Meredith : mais de rien, tu me reparles c’est déjà ça !
 
Derek : oui au moins ça ! allez je vais t’ausculter, pour que tu puisses célébrer ta complète guérison !
 
Meredith : oui mais c’est notre victoire !
 
Il m’a enfin sourit, nous voilà seuls désormais, il m’invite à entrer, et prend le soin de refermer la porte, il me regarde et moi je……. Revit.
Je reprends peu à peu mes esprits, il m’a vraiment bien sonné, mais je suis en train de vite réaliser que nous sommes seuls malgré la douleur de mon visage sûrement bien marqué, je ne peux m’empêcher de la regarder, et j’en oublie pourquoi je suis ici, et ce que je dois faire, j’ai perdu toute lucidité ; elle en est l’unique cause.
 
Meredith : Derek ? ohh.. tu es sûr que ça va ?
 
Derek : euh oui.. encore un peu sous le choc de ce coup de poing
 
Meredith : fais moi voir ça !
 
Derek : c’est bon ca va aller ! c’est moi le médecin ici !
 
Meredith : et bientôt nous serons deux, si tu me déclares apte !
 
Derek : nous allons vite savoir ça ! donnes-moi tes béquilles pour commencer !
 
Meredith : je n’en n’ai plus besoin de toute façon ! tiens !
 
Derek : alors pourquoi ?
 
Meredith : pour te défendre déjà ! arme redoutable… non mais  je te dirais pourquoi en temps voulu !
 
Derek : oh ! allez grimpe sur la table ! et toute seule, premier test !
 
Meredith : trop facile !
 
Derek : je vois, très bien.. voyons ces jambes … toniques, tous les réflexes répondent, aucune douleur nulle part ?
 
Meredith : non nulle part !
 
Derek : je vais vérifier tes cicatrices , soulève ton tee-shirt s’il te plait !
 
Meredith : je préférais quand tu me l’enlevais toi-même !
 
Derek : Meredith !
 
Meredith : désolée !! ohhh, tu as les mains gelées !
 
Derek : elles sont parfaites !
 
Meredith : rapide l’examen, ça veut dire que je suis apte ?
 
Derek : reste à contrôler ta position debout et ta marche
 
Meredith : alors maintenant tu vas savoir pourquoi les béquilles ! recules toi  s’il te plait au fond de la pièce !
 
Derek : j’y suis !
 
Meredith : j’ai gardé les béquilles jusqu’à maintenant, parce que mes vrais premiers pas je te les avais promis,
 
le premier pour mon chirurgien,
le second pour mon médecin
le troisième pour mon ami
le quatrième pour mon amant
et le dernier parce que je t’aime tout court…
Je suis tout prêt de lui désormais, il me regarde mais ne sais plus quoi penser, quoi dire, ses yeux s’humidifient, il n’y a plus rien à dire, juste finaliser par un tendre baiser toutes mes dernières pensées.
 
J’ai tant rêvé de ce moment, mais il va être éphémère, elle m’a profondément touché mais va s’en aller après, mais je lui rends son baiser parce que je ne peux y résister, nous partageons notre peine, mais la souffrance reste la même, il faut que j’y mette un terme ce n’est pas comme ça que je veux l’aimer.
 
Derek : je pense que nous en avons fini, tu viens de dire au-revoir à ton médecin voilà tu es apte, c’est signé ! tu peux y aller maintenant !
 
Meredith : je ne veux pas partir, je veux encore…..
 
Derek : ne fais pas ça, je ne veux pas, je ne veux plus……
 
Meredith : tu ne veux plus ou tu ne m’aimes plus ?
 
Derek : à quoi ça servirait que je te répète jour après jour que je t’aime, je ne veux pas t’aimer comme ça, un souvenir de plus qui hantera mes nuits, c’est toi que je veux, pas que ton corps, toi et ta liberté, pas d’une future mariée adultère.
 
Meredith : je crois que je vais y aller !
 
Derek : il vaut mieux !
 
Meredith : à lundi Docteur Shepherd !
 
Derek : à lundi Docteur Grey !
 
Je suis sortie, retenant mes larmes, ça fait mal, mais il a raison et moi je veux hurler ma peine, c’est lui que je veux, la solution est tellement simple, évidente, mais comment trouver le cran nécessaire pour retrouver ma liberté, notre liberté.
 
Meredith : Richard ! voilà tout est signé ! je suis apte, plus que prête pour lundi !
 
Richard : tu m’en vois réjouis, Ethan vient de partir, il m’a dit qu’il t’attendrait à la cafétéria !
 
Meredith : très bien, mais je sens que quelque chose ne va pas !
 
Richard : c’est n’était pas une visite de courtoisie, il avait besoin de se confier en fait !
 
Meredith : ah… qu’est qu’il ne va pas !
 
Ethan : c’est toi qui ne va pas bien, il s’en est vite aperçu, et ne te reconnais même plus !
 
Meredith : j’essaie de faire de mon mieux, mais c’est pas trop difficile, je ne peux plus Richard !
 
Richard : je crois qu’il est grand temps que vous ayez une conversation !
 
Meredith : je n’en ai pas la force je n’y arriverai jamais !
 
Richard : il le faudra bien !
 
Meredith : quand le moment sera venu, et que je me sentirai prête ! faut que j’y aille ! à lundi chef !
 
Mais serai-je prête un jour.
 
Je vais aller manger un peu, je ne veux pas rester seul avec ma peine, je trouverai bien quelqu’un avec qui partager mon repas, parler de tout et de rien, éviter de penser à elle, oublier ce baiser qu’elle vient de me donner, au moins ça, je ne pourrai jamais cesser de l’aimer, mais je dois poursuivre ma route désormais mais continuer d’ espérer, un jour, peut-être elle me reviendra.
Ethan : Docteur Shepherd !!!  vous voulez vous joindre à nous !
 
Derek : euh je ne veux pas vous déranger ! Meredith devrai arriver j’ai fini de l’ausculter !
 
Mike : rapide dites donc ! elle est rétablie alors ?
 
Derek : oui complètement !
 
Mike : bonne nouvelle !! il ne reste plus qu’à vous marier maintenant !
 
Ethan : nous avons le temps, 5 moins pour être plus précis, elle préfère se concentrer sur son internat, d’ici là qu’elle repousse à nouveau !
 
Derek : elle a beaucoup de retard à rattraper mais elle va y arriver !
 
Mike : que son internat il faut espérer !
 
Derek : je dois vous laisser !
 
Ethan : je n’ai pas compris là Mike !
 
Derek : moi non plus !
 
Meredith : vous voilà tous là !!
 
Mike : quand on parle du loup !
 
Meredith : j’ai fini nous pouvons rentrer !
 
Ethan : oui rentrons à la maison !
 
Mike : et moi je vais retrouver ma petite famille, je vous dépose et vous laisse en amoureux !
 
Derek : alors je vous dis au revoir ! et je vous dis à lundi Docteur Grey !
 
Mike : Bradford !!! autant vous y faire c’est pour bientôt !
 
Meredith : ce sera Grey ! mariée ou.. pas !
 
Ethan : nous aurons tout le temps de parler de ça ! allez rentrons maintenant !
 
Mike : au revoir Docteur Shepherd !
 
Meredith : à lundi !
 
Je la regarde s’en aller, poussant ce fauteuil, la cause de notre malheur, elle a tenté de se retourner mais s’est désister au dernier moment, je ne la revois plus pendant trois jours, assez de temps pour me manquer, mais pas assez pour tout effacer.
 
Je ne peux plus continuer à cacher ma peine, je ne veux plus faire semblant de l’aimer, il souffre autant qu’il sache pourquoi, j’ai trois jours pour trouver la force de tout lui avouer, je vais anéantir son dernier espoir, briser le rêve de sa vie, mais il devra continuer sans moi, moi je ne peux plus rien lui donner désormais. Je sais ce que je veux maintenant, je l’ai toujours su mais je me sens assez fort, assez de courage pour l’obtenir. Le tournant de ma vie, j’ai trois jours pour l’accomplir.
6H du matin, le réveil sonne, enfin j’y suis, dans moins d’une heure je serai interne à nouveau, enfiler ma tenue que déteste mais qui représente tant, retrouver mes sensations quand je franchirai l’entrée du bloc, retrouver mon ancienne vie, celle que j’avais perdue quand mes jambes étaient sans vie, le Docteur Meredith Grey est de retour, c’est un grand jour, celui de ma résurrection et surtout de ma liberté.
 
Oui, je suis libre, j’ai enfin trouvé la force de me libérer, Ethan s’en est allé définitivement, moins blessé que je ne m’y attendais, mon bonheur est passé avant son malheur, ça je ne l’oublierai jamais, il aura toujours une petite place dans mon cœur. Maintenant, je suis libre de l’aimer, il ne me reste plus qu’à lui annoncer à la première seconde où je le verrai.
 
Je suis en salle de garde, je me réveille à peine, j’ai réussi à dormir surprenant, la fatigue ou la voie de la guérison, les deux peut-être, mais je la revois dans très peu de temps, étonnant, j’ai hâte, j’en souffre pas, je vais travailler tous les jours à ses côtés désormais, et je m’en réjouis, bizarre comme sensation.
 
Un bon petit déjeuner, j’ai une importante opération de prévue, rien de tel pour commencer cette belle journée,  les visites ne vont pas tarder, je suis déjà prêt pour accueillir le retour de notre interne, et je m’impatiente même, j’ai une sensation vraiment étrange, mais agréable je me sens vraiment bien c’est tout ce qui compte.
 
Bailey :  vous voilà tous au complet ! bonjour à tous !
 
Meredith : bonjour Docteur Bailey me revoilà enfin !
 
Bailey : oui enfin !!! bon retour parmi nous ! bougez vous les visites n’attendent pas !
 
Meredith : oh la j’avais oublié ça !
 
Christina : tu vas vite t’y refaire !  alors comment va ?
 
Meredith : tout va bien ! parfaitement bien !
 
Christina : pour une fois tu ne mens pas, ça se voit tellement !
 
Izzie : c’est sûrement dû au fait qu’Ethan soit parti hier soir avec toutes ses affaires !
 
Christina : tu t’es enfin décidée ?
 
Meredith : je vous en parlerai plus tard ! n’acceptez aucun cas neuro s’il vous plaît je dois lui parler !
 
Izzie :lui parler, bien sûr !
 
Christina : juste deux secondes ! après on les revoit plus !
 
Bailey : ça y ça recommence les séances de papotages ! Grey vous leur avait manqué mais là ce n’est pas le moment de raconter votre vie ! Docteur Shepherd bonjour !
 
Derek : bonjour ! Docteur Grey ravi de votre retour !
 
Meredith : merci !
 
Bailey : qui nous présente le cas ?
 
Derek : nous n’avons pas le temps, ses convulsions sont de plus en plus rapprochées, il part au bloc maintenant ! j’ai besoin d’un interne !
 
Bailey : qui veut commencer par une neurochirurgie ! y a pas foule on dirait, O’maley vous y allez !
 
Meredith :  et merde !
 
Bailey : j’ai rien entendu ! Grey je vous garde avec moi aujourd’hui, je préfère prendre le temps de m’assurer de votre capacité à tenir un scalpel !
 
Derek : elle l’est, je l’ai déclaré apte, ne la laissez pas trop attendre alors !
 
Bailey : non pas trop, mais je préfère qu’elle reste avec moi !
 
Et voilà je vais faire le toutou de Bailey pour le reste de la journée, comment je vais pouvoir me libérer, je veux tellement lui annoncer, l’embrasser…. Rrrr, je crois que je vais vite m’impatienter, je m’en vais mais je prends le temps de lui sourire avant de partir.
Je vais devenir dingue elle ne me laisse pas respirer, impossible de m’éclipser, de l’approcher, je viens juste de l’apercevoir sortant du bloc, j’ai tellement envie de jeter dans ses bras…
 
Bailey : Grey vous êtes dans les nuages là ! le chef vous a demandé filez !
 
Meredith : d’accord ! je vais déjeuner après et je vous rejoins !
 
Bailey : rapide alors, nous somme surchargés !
 
Enfin , j’ai un peu de temps, je vais vite voir Richard, j’ai faim mais je ne vais certainement pas manger, je vais enfin pouvoir aller le voir, lui parler et nous enfermer quelque part….
 
L’entretien avec Richard n’était qu’une formalité, un discours chaleureux de bienvenue, je ne lui ais pas parlé de ma rupture avec Ethan, parce que je brûle d’impatience d’en parler au premier concerné, il m’a vite libérée me voilà obsédée à le trouver et vite, il n’est pas dans son service, je vais tenter la cafétéria.
 
Je suis fatigué je sors à peine du bloc plus ma nuit de garde il est temps de rentrer, j’ai fini ma journée, mais je prends mon déjeuner ici, espérant l’apercevoir quelques secondes, elle n’est toujours pas là, tanpis je le verrai demain. Oh non pas elle encore..
 
Laura : Docteur Shepherd ! puis-je !
 
Derek : j’allais bientôt partir !
 
Laura : il vous reste votre dessert, au moins quelques minutes encore alors !
 
Elle revient à la charge, j’oublie que tout le monde est au courant de notre histoire, mais là franchement, faut que je m’en débarrasse au plus vite, je ne veux pas qu’elle me voit en compagnie d’une autre femme.
 
Me voilà enfin arrivée, c’est l’heure de pointe, trop de visages à regarder, mais enfin je l’aperçois, enfin je vais…. Non je ne vais rien faire du tout il n’est pas seul, encore cette abrutie d’infirmière, elle ne perds pas de temps.. mais je ne vais pas lui en laisser moi du temps.. elle va voir.
 
Meredith :  je ne vous dérange pas j’espère ! Derek il faut que je te parle !
 
Laura : nous déjeunons et vous nous dérangez !
 
Derek : nous ?  j’ai fini de manger, et ma journée également, je m’apprêtais à rentrer !
 
Laura : moi aussi, j’ai fini ma journée .. que diriez vous de….
 
Meredith : la ferme ! Derek c’est urgent !
 
Laura : non mais de quoi elle se mêle, vous l’avez largué il me semble, laissez le tranquille un peu !
 
Derek : oh la !  mesdames, on va se calmer ! Laura mêler vous de propres affaires pour commencer, je ne suis pas intéressé et je ne le serai jamais !
 
Meredith : au –revoir Laura !
 
Derek : maintenant je t’écoute, qu’est ce qu’il y a de si urgent !
 
Meredith : tu veux que je te parles ici avec tout ces vautours qui nous épient !
 
Derek : si je savais de quoi tu veux me parler déjà.. assis toi !
 
Meredith : rentre il vaut mieux ! c’est pas si urgent je t’en parlerai demain !
 
Derek : tu es sûre ? ah c’était pour chasser Laura c’est ça !
 
Meredith : non , tu comprendras bientôt.. à demain alors !
 
Derek : d’accord à demain !
 
Bon il faut que je passe au plan B, impossible de faire ça ici, et j’ai déjà la solution, il faut que je retourne voir Richard, j’ai déjà besoin d’une demi journée de congé, mais il va comprendre pourquoi, et me la donnera sans aucun problème, il ne peut rien me refuser.
Richard est un amour, il a tout de suite accepté, heureux pour moi, de m’être enfin décidée, heureux pour nous surtout, je suis à nouveau dans un taxi, sinon Izzie va rentrer à pied ce soir, le chauffeur est un peu surpris, je n’ai aucune adresse à lui fournir, mais je le guide sans souci, je connais parfaitement le chemin qui me mènera enfin à lui.
 
 Je le fais arrêter un peu avant, sa voiture est là, j’y suis, plus rien ne peut nous arriver désormais, c’est nous maintenant et rien que nous. Je prends la peine de frapper, je n’ai rien préparé de ce que j’allais lui dire, à part qu’il va savoir que je suis libre.
 
Derek : Meredith ? mais qu’est ce que tu fais là ?
 
Meredith : j’avais à te parler tu as oublié ?
 
Derek : je croyais que ça pouvait attendre demain !
 
Meredith : tu vas me laisser entrer au moins ?
 
Derek : euh oui .. si tu y tiens vraiment ! j’espère que tu n’es pas venu jusqu’ici pour me parler d’Ethan ou de to mariage ou de…
 
Meredith : y aura pas de mariage !
 
Derek : tu l’as encore repoussé ! tu ne seras jamais prête tout compte fait !
 
Meredith : si un jour sûrement !
 
Derek : Docteur Grey ça sonne tellement mieux ! alors qu’est ce que tu voulais me dire de si important !
 
Meredith : Docteur Shepherd ça sonne encore mieux !
 
Derek : tu peux répéter là , parce que c’est vraiment pas drôle !
 
Meredith : mais je suis plus que sérieuse, je suis libre Derek, j’ai quitté Ethan, parce que je ne peux plus continuer à vivre sans toi !
 
Derek : je sais que je ne suis pas en train de rêver, depuis ce matin j’ai ce sentiment d’être heureux.. , alors nous sommes enfin libres, libres ?
 
Meredith : oui , libres de nous aimer !
 
Derek : alors maintenant je peux t’embrasser, te toucher, te déshabiller, et te faire l’amour en toute liberté !
 
Meredith : je t’appartiens maintenant !
 
Nous nous redressons tous les deux de la banquette, l’envie de nous rejoindre, nous nous rapprochons peu à peu, nous voulons immortaliser ce moment, c’est le début de notre vie à deux, pas de larmes, mais deux sourires, deux regardent qui s’illluminent, nous allons enfin avoir droit au bonheur, et je sais qu’il durera toute notre vie. Nos lèvres se régalent déjà et nos mains ont repris leurs anciennes habitudes, nous sommes déjà nus sur le lit tellement pressés de nous unir.
Derek : attends une seconde !
 
Meredith : quoi ! mais t’arrêtes pas maintenant juste avant de…..
 
Derek : nous avons toute la vie pour ça ! juste une précision, ou une confirmation !
 
Meredith : t’ès pas trop drôle là !
 
Derek : non je suis plus que sérieux !  Docteur Meredith Shepherd ?
 
Meredith : ahhh…oui c’est sorti comme ça, mais ça me plait beaucoup !
 
Derek : alors je vais te dire oui !
 
Meredith : mais…… je n’ai pas ..........je ne pensai pas….
oui c’est d’accord … mais attends toi à ce que je repousse la date sans arrêt !
 
Derek : et moi je n’y crois pas une seconde !
 
Meredith : tu as raison, je t’épouse demain si tu veux !
 
Derek : maintenant que tout est clair, passons aux choses sérieuses, j’en étais où déjà ?
 
Meredith : sur le point de me faire l’amour !
 
Derek : oui, et jusqu’à la fin de ma vie !
 
…..
 
 
Nous nous sommes mariés seulement deux mois après. Inutile de dire à quel point nous sommes heureux et ce jour après jour.
 
Deux ans que nous vivons dans cette caravane, elle nous suffit amplement, nous avons déjà planifié notre future maison, mais juste quand viendra le moment de nous agrandir.
 
Nous profitons pleinement de notre vie à deux, c’est Derek qui retarde  ce moment, il me désire tellement qu’il n’est pas prêt à me partager, nous avons notre temps, et je ne suis vraiment pas pressée non plus.
 
Je suis la plus heureuse des femmes, et notre amour est mon unique raison de vivre,
une vie qui aurait du prendre fin,
je ne suis pas une miraculée,
le destin l’a guidé vers moi,
il s’est battu pour ma vie,
j’ai combattu pour me redonner goût à la vie,
mais nous avons vaincu ensemble le plus beau des combats,
nos vies ne forment plus qu’une,
Notre amour en sort l’unique vainqueur.
 
 
FIN
 
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